L’éditeur Casterman comparassait mercredi devant la justice belge, dans le cadre du procès pour « racisme » de l’ouvrage « Tintin au Congo ». Cette nouvelle audience s’est soldée par un report des débats, à la fin du mois.
La justice zimbabwéenne a déclaré, lundi, Roy Bennett, un proche du Premier ministre Morgan Tsvangirai, non coupable des accusations de complot contre le président Robert Mugabe. Des accusations qui, depuis plus d’un an, l’empêchaint d’entrer dans le gouvernement d’union.
L’ancien Premier ministre, Yahya Ould Ahmed Waghf, est convoqué jeudi prochain par un juge d’instruction dans le cadre d’une affaire de « riz avarié » pour laquelle il avait été inculpé en 2008 avec trois autres hauts responsables, apprend-on dimanche de source judiciaire.
Le fils de l’ancien chef d’État nigérian Sani Abacha doit comparaître lundi devant la justice suisse pour participation au pillage des ressources de son pays lorsque son père était au pouvoir, ont rapporté les médias helvétiques du week-end.
Ils étaient protégés, au plus haut niveau de l’État. Ils sont aujourd’hui derrière les barreaux. Leur procès s’est ouvert, et avec lui se lève un coin du voile sur le fonctionnement d’un État voyou, devenu plaque tournante du trafic de drogue.
Vingt-sept personnes ont été condamnées, mercredi, à des peines allant d’un mois à trois ans de prison et huit ont été relaxées. En cause : les émeutes du 18 mars à Vélingara (Sénégal), au cours desquelles des jeunes révoltés avaient saccagé des édifices municipaux et les domiciles du maire.
Sous la pression israélienne, la loi autorisant la justice britannique à délivrer un mandat d’arrêt contre tout étranger accusé de violation des conventions de Genève pourrait être amendée prochainement.
Des rebelles islamistes se sont emparés du principal repaire de pirates du pays, le port d’Harardere, à plusieurs centaines de kilomètres au nord de Mogadiscio. Les attaques de navires somaliens privaient la population de nourriture, ce qui a déclenché la réaction des insurgés qui tiennent la région.
Vendredi 30 avril, le sénateur UMP de 83 ans a été condamné à un an de prison avec sursis par la Cour de justice de la République qui l’a jugé coupable de complicité d’abus de biens sociaux et de complicité de recel. Portrait d’un pilier de la droite française que la justice rattrape à la fin de sa carrière.
Un magnat de l’immobilier, une chanteuse populaire, un ancien policier et un champion de kick-boxing. Tous sont au centre d’une affaire de meurtre qui défraie la chronique. Hicham Talaat Moustafa, homme d’affaires proche du pouvoir, est accusé d’avoir fait assassiner son ex-maîtresse. Son procès et celui de son complice présumé vient de reprendre au Caire.
Alors qu’un journaliste camerounais, Bibi Ngota, est décédé en détention à Yaoundé, le 22 avril, le débat sur la liberté de la presse est relancé dans ce pays. Pius Njawé, directeur de publication du quotidien « Le Messager », a organisé à Paris une conférence sur les rapports entre presse et justice au Cameroun. Il donne à jeuneafrique.com son point de vue sur l’affaire Bibi Ngota et, plus largement, sur les conditions de travail des journalistes indépendants.
Le président par intérim du Nigeria, Goodluck Jonathan, a pressé mardi toutes les tendances de son Parti démocratique du peuple (PDP) de « serrer les rangs », après l’étalage publique de dissensions au sein de cette formation. Un groupe d’anciens cadres du parti suspendus a fait appel à la justice pour empêcher la tenue d’une réunion du Comité exécutif national.
Alors que les avocats de la République centrafricaine font savoir leur détermination à ce que Jean-Pierre Bemba soit jugé devant la Cour pénale internationale, les avocats de la défense et de l’accusation continuent de ferrailler en coulisse.
Le journaliste et opposant tunisien Taoufik Ben Brik a été libéré, mardi matin, après avoir purgé une peine de six mois d’emprisonnement pour l’agression d’une femme. Il a toujours affirmé qu’il s’agissait d’un procès politique. L’affaire avait brouillé les relations franco-tunisiennes, habituellement cordiales.
Mauvaise gestion financière, professionnalisme aléatoire, relations tendues avec le pouvoir, procès en diffamation… Plus de dix ans après la libéralisation amorcée par Hassan II, les journaux indépendants du Maroc accumulent les déboires.
Bibi Ngota, directeur de « Cameroun Express », un des trois journalistes camerounais écroués pour « faux et usage de faux » et détenu depuis le 10 mars, est décédé jeudi à la prison de Yaoundé.
Miloud Tounzi a affirmé « ne rien savoir sur la disparition ou l’enlèvement » de Ben Barka aux magistrats français venus récemment l’interroger à Rabat.
L’affaire des deux pieds nickelés norvégiens condamnés à mort en RD Congo, début décembre, n’est pas tout à fait terminée puisqu’ils vont être rejugés. Jeudi 22 avril, la haute cour militaire de Kinshasa a annulé pour cause d’« irrégularité » le jugement de ces deux ex-militaires accusés de meurtre et d’espionnage.
Trois ans après la mort du fils du président tchadien, au moins quatre hommes seront jugés par un tribunal français pour « vol avec violence ayant entraîné la mort ».
Charles Pasqua est de retour sur le banc des accusés. Après plusieurs procédures le visant ces derniers mois, il est à nouveau jugé – cette fois devant la Cour de justice de la République – pour trois dossiers concernant des malversations survenues alors qu’il était ministre de l’Intérieur.
« Quand il y en a un, ça va, c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes.» Suite à ces propos tenus en août 2009, le ministre de l’Intérieur était cité à comparaître vendredi 16 avril devant le tribunal correctionnel de Paris pour « injures raciales ».
Un proche du président Umaru Yar’Adua, James Ibori, est accusé d’avoir détourné 213 millions d’euros quand il était à la tête de l’Etat du Delta, entre 1999 et 2007. Le 13 avril, la Commission des crimes économiques et financiers (EFCC) a émis un mandat d’arrêt contre lui. L’intéressé crie à la manœuvre politicienne.
La justice sud-africaine a décidé de reporter au 10 mai les auditions concernant la remise en liberté sous caution des deux accusés du meurtre du leader d’extrême-droite Eugène Terreblanche. Ils resteront en détention jusqu’à cette date. L’avocat de l’un d’eux a déjà annoncé qu’il ne réclamerait pas la remise en liberté.