Vingt ans de prison ont été requis par le parquet contre le frère du président déchu Saïd Bouteflika, les deux ex-patrons du renseignement – les généraux « Toufik » et Athmane Tartag -, et Louisa Hanoune, rejugés en appel par le tribunal militaire de Blida depuis le 9 février.
Cinq mois après leur condamnation à 15 ans de prison, le frère du président déchu Saïd Bouteflika, les deux ex-patrons du renseignement, les généraux Toufik et Athmane Tartag, ainsi que Louisa Hanoune seront rejugés en appel le 9 février par le tribunal militaire de Blida. Dans un nouveau contexte politique, ils espèrent être acquittés.
Les avocats de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont croisé le fer avec ceux de l’État de la Côte d’Ivoire, jeudi, lors de l’audience du procès en appel devant la CPI portant sur le réexamen des conditions de la liberté conditionnelle des deux hommes, acquittés il y a plus d’un an. L’accusation a pour sa part annoncé son intention de « demander un nouveau procès ».
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), devant laquelle a notamment été condamné l’opposant Sébastien Ajavon, vient de connaître une réforme de taille : il est désormais possible de faire appel de ses jugements. Séverin Quenum, le ministre béninois de la Justice, détaille les raisons de cette évolution, et défend le bilan de la lutte anti-corruption.
Plus de cinq ans après sa première comparution devant le procureur, Anas Houir Alami a écopé d’une peine de prison ferme pour les irrégularités du projet immobilier « Madinat Badès », à Al Hoceima. Tout comme Mohamed Ali Ghannam, ancien patron de la Compagnie générale immobilière (CGI).
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a signé ce mardi un décret graciant 3 471 personnes condamnées, une mesure de clémence qui ne concerne cependant pas les détenus liés au Hirak le mouvement de contestation populaire anti-régime, dont la majorité sont en attente de jugement.
Engagé par la famille d’Ike Ngouoni, l’ex-porte-parole de la présidence gabonaise, l’avocat français Éric Dupond-Moretti a dépêché sur place son associé, Me Antoine Vey.
En détention provisoire depuis plus de six ans, l’ancien putschiste malien Amadou Haya Sanogo a été remis en liberté. Sans que la lumière ait été faite sur la mort de 21 « bérets rouges », en 2012.
Personnage-clé dans l’affaire du financement libyen présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, en 2007, Alexandre Djouhri a été remis aux autorités françaises depuis Londres, où il avait été arrêté en janvier 2018.
Le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a jugé, dans un avis de novembre 2019 rendu public le 28 janvier, que le Gabonais Magloire Ngambia était incarcéré arbitrairement à Libreville. L’ancien ministre, en détention provisoire depuis janvier 2017, devrait être libéré « immédiatement », estiment les experts.
La justice malienne a ordonné mardi 28 janvier la remise en liberté provisoire d’Amadou Haya Sanogo et de ses coaccusés, en attente depuis près de sept ans d’un jugement dans l’affaire « des bérets rouges », du nom des 21 hommes retrouvés morts dans une fosse commune près de Bamako.
Selon les avocats de Guillaume Soro, l’auteur de l’enregistrement sonore qui vaut à l’ancien président de l’Assemblée nationale d’être accusé d’atteinte à la sûreté de l’État ne serait pas le président du groupe Pefaco, Francis Perez, mais Akim Laacher, lobbyiste franco-algérien de 27 ans.
Des centaines de Gambiens victimes du régime de l’ex-président Yahya Jammeh ont marché samedi dans les rues de Banjul pour « réclamer justice », alors que se multiplient les manifestations des opposants et des partisans de l’ancien homme fort du pays.
L’ancien président de l’Assemblée nationale a déposé plainte en France contre le procureur de la République, Richard Adou, et contre trois personnes concernées par l’enregistrement sonore qui lui vaut d’être accusé d’atteinte à la sûreté de l’État.
Les « Luanda Leaks » signent probablement la fin de la saga dos Santos. L’ancien président angolais n’est pas à l’abri de poursuites internationales, d’autant qu’il n’est pas protégé par l’immunité en dehors de l’Angola.
Brice Laccruche Alihanga et son frère Grégory, tous deux incarcérés dans le cadre de l’opération anti-corruption Scorpion, ont déposé plainte contre X le 21 janvier en France pour « atteinte à la liberté individuelle, violences volontaires et menace de mort commises en bande organisée ».
Une enquête du Consortium international des journalistes d’investigation intitulée « Luanda Leaks » expose les zones d’ombre de l’empire financier d’Isabel dos Santos, la fille de l’ancien président angolais, et de son mari, le collectionneur d’art Sindika Dokolo. Ces derniers dénoncent un règlement de comptes politique orchestré par le pouvoir angolais sur fond d’emballement médiatique.
La milliardaire est accusée par une enquête journalistique de s’être accaparé des richesses publiques. Fille de l’ancien président angolais, elle évoquait il y a peu l’hypothèse d’une candidature à la présidence de son pays.
Déjà détenu au Mali, Mimi Ould Baba a été inculpé par la justice américaine pour avoir joué « un rôle central » dans les attentats visant le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire en 2016.
La première chambre préliminaire de la Cour pénale internationale refuse de clore le dossier des violences post-électorales de 2016. La procureure de la CPI, Fatou Bensouda, avait pourtant préconisé de mettre un terme aux investigations.
Les sénateurs – majoritairement issus de l’opposition – visent l’annulation par la Cour constitutionnelle d’ordonnances considérées irrégulières prises par le président Andry Rajoelina. Plusieurs accords de prêts de financement conclus par le gouvernement sont menacés d’annulation.
La cour d’appel de Paris devra se prononcer le 3 juillet prochain sur la validité du non-lieu qui a conclu près de vingt ans d’enquête sur l’attentat contre l’avion du président rwandais Juvénal Habyarimana, épisode déclencheur du génocide de 1994.
Le gel préventif de ses avoirs et l’ouverture d’une enquête au Portugal écornent un peu plus l’image de businesswoman à succès que s’était forgée Isabel dos Santos, la fille de l’ex-président angolais. Laquelle a déjà lancé la riposte.
Alors que le procès devant la cour d’appel de Paris de Teodoro Obiang Nguema Mangue, vice-président de Guinée équatoriale, poursuivi dans l’affaire des biens mal acquis, approche de sa conclusion, le père de l’accusé et président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo sollicite le soutien de différents chefs d’État étrangers.
Brice Laccruche Alihanga (BLA), l’ex-directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, a passé les fêtes de fin d’année dans une cellule d’isolement de la Prison centrale de Libreville, d’où il n’a pas été extrait pour assister à la messe de Noël.
L’ancien patron de la fédération internationale d’athlétisme doit s’expliquer devant les juges à Paris alors qu’il fait face à des accusations de corruption. Depuis son arrestation en France en novembre 2015, les affaires se sont multipliées et emmèneront le tribunal jusqu’en Russie.
La justice tchadienne a abandonné les poursuites visant l’ancien Premier ministre Kalzeubé Pahimi Deubet, a annoncé son avocat mercredi. Le secrétaire général de la présidence avait été arrêté en décembre 2019 dans le cadre d’une enquête pour corruption.
Dans un climat d’affaires crispé et suspicieux marqué par une série de méga-procès pour corruption, le monde de l’entreprise algérien attend beaucoup de la nouvelle équipe gouvernementale.
Accusé de crimes de guerre et crimes contre l’humanité pour des faits commis à Tombouctou entre 2012 et 2013, cet ex-membre présumé d’Ansar Eddine est le deuxième jihadiste jugé par la Cour pénale internationale (CPI). Son procès a été confirmé ce lundi 6 janvier par la juridiction internationale et devrait débuter le 14 juillet.