Un groupe d’employés de Leroy Gabon et Pogab, des sociétés de la filière bois au Gabon, retenaient lundi après-midi leurs dirigeants, dans l’entreprise située dans le port de Libreville. Ils réclament une prime de logement. Les tensions dans l’entreprise sont exacerbées depuis sa reprise par le Chinois Guohua Zhang.
L’abolition de la peine de mort progresse sur le continent africain. Le Togo et le Burundi ont supprimé la peine capitale l’année dernière et ils pourraient être suivis par plusieurs autres pays d’Afrique.
L’ex-chef de l’État, chassé du pouvoir en mars 2009, exige la reprise des négociations et espère toujours revenir à la faveur d’élections « transparentes ».
« Mohammed », âgé de 71 ans, attend un visa depuis plus d’un an en Algérie après avoir été expulsé. Une mesure qui a été « suspendue » rétroactivement par le tribunal de Versailles.
Gouvernance régionale, relations avec l’Espagne, situation des droits de l’homme… De retour au pays après six ans passés à Madrid, l’ancien ministre marocain de la Justice se confie à Jeune Afrique.
Mohamed Ziane Hasseni espérait un non-lieu dans l’affaire de l’assassinat de l’opposant algérien Ali Mecili, dans laquelle il était mis en examen. C’est un finalement une requalification de son statut en « témoin assisté » que les juges ont décidé. Cette affaire est l’une des principales pommes de discorde entre l’Algérie et la France.
Un juge fédéral a ordonné le 25 mars la libération d’un Mauritanien accusé de terrorisme. Les détenus de la prison la plus célèbre au monde peuvent désormais contester leur incarcération devant la justice.
Pour marquer les dix ans de la première condamnation à l’amputation du poignet, une association nigériane de défense des droits de l’homme a organisé un débat sur Internet. Un tribunal du nord du pays lui a ordonné de ne plus utiliser les réseaux sociaux pour contester une décision de justice.
Au lendemain des sanglants massacres qui ont endeuillé la région du Plateau au Nigeria, les autorités ont procédé à de multiples arrestations. Il s’agit de punir les coupables, chrétiens comme musulmans, qui ont pris part aux tueries intercommunautaires du centre du pays.
Thomas Hagan, en semi-liberté depuis un an, devrait être remis en totale liberté à la fin du mois d’avril. il a reconnu avoir assassiné, en plein discours, le militant des droits des Noirs américains, Malcolm X.
Lors du 9e Congrès du FLN, le secrétaire général de ce parti, Abdelaziz Belkhadem, a exhorté les autorités françaises à présenter leurs excuses pour les crimes coloniaux du passé.
L’arrestation de dix Gambiens, accusés de tentative de putsch contre le président Yahya Jammeh, sonne pour certains comme un signe de la « paranoïa » du chef de l’Etat. Récemment, plusieurs de ses proches et des hauts fonctionnaires ont été arrêtés et incarcérés. Amnesty International dénonce des pratiques abusives.
Le tribunal « d’opinion publique » créé par le philosophe britannique en 1966 dénonce les manquements d’Israël au droit international et la complicité passive de l’Europe.
Cinq millions d’euros détournés par l’ancien dictateur Jean-Claude Duvalier et déposés dans des banques helvétiques vont sans doute être restitués à Haïti.
La veuve du président rwandais assassiné en 1994 est désormais sous contrôle judiciaire. Poursuivie jusqu’en France par les fantômes du génocide, elle va peut-être enfin livrer ses secrets. Une avancée qui n’aurait pas été possible sans le récent rapprochement entre Paris et Kigali.
Accusé de défendre de manière un peu trop virulente le président sud-africain, le leader du mouvement de la jeunesse de l’ANC a été reconnu coupable de « propos haineux » à l’encontre d’une femme accusant Jacob Zuma de viol.
La justice mauritanienne a inculpé lundi sept personnes pour leur « implication » dans l’enlèvement fin novembre de trois Espagnols dans le nord du pays, revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
La libération du Français Pierre Camatte, enlevé au Mali et retenu par Al-Qaïda au Maghreb islamique, était conditionnée à la libération de quatre « militants » islamistes. Bamako a plié, ravivant les tensions avec l’Algérie et la Mauritanie qui jugent impardonnable la clémence de la justice malienne.
Les égyptiennes pourraient avoir prochainement la possibilité d’être nommées au Conseil d’Etat, une décision qui vient contredire un vote du mois dernier interdisant les femmes juges dans cette institution.
La grève observée depuis plus de deux mois par les praticiens de la santé publique en Algérie a été jugée illégale par la justice, a indiqué dimanche à Alger le ministre algérien de la Santé Saïd Barkat. « Nous allons prendre les dispositions nécessaires » a-t-il annoncé.