Le pasteur rwandais François Bazaramba vient d’être condamné par un tribunal finlandais à la prison à vie pour meurtre ou incitation au meurtre lors du génocide de 1994.
Le ministre sénégalais de la Justice, El Hadji Amadou Sall, en poste depuis seulement six mois, a été limogé et remplacé par un proche du président Abdoulaye Wade qui avait déjà occupé ce poste, de 2005 à 2008.
Quatre islamistes soudanais condamnés à la pendaison pour le meurtre en 2008 d’un diplomate américain se sont évadés de leur prison à Khartoum et ont échangé des tirs avec la police lors de leur cavale.
Entendue comme témoin par la juge d’instruction du tribunal aux armées de Paris sur le bombardement du camp militaire français de Bouaké, en 2004, l’ex-ministre de la Défense a avancé des arguments peu convaincants.
Malgré les pressions américaines, la justice rwandaise est restée ferme. Lundi 7 juin, le tribunal de Kigali a rejeté la demande de remise en liberté de l’Américain Peter Erlinder. Avocat de l’opposante Victoire Ingabire, il est accusé de négation du génocide et d’atteinte à la sécurité nationale.
Jugés coupables de l’assassinat de quatre touristes français, en décembre 2007, trois djihadistes ont été condamnés à la peine capitale par la cour criminelle de Nouakchott. Si les trois hommes nient être les auteurs de l’attaque, ils revendiquent haut et fort leur appartenance à Al-Qaïda. Et ont exulté à l’énoncé du verdict.
Peter Erlinder, l’avocat américain de l’opposante Victoire Ingabire, a été retrouvé très mal en point dans sa cellule de Kigali, mercredi matin. Selon la police rwandaise, il aurait avalé des médicaments. Tentative de suicide ? Quoi qu’il en soit, voilà peut-être l’objet d’une nouvelle controverse entre les États-Unis et Paul Kagamé.
L’ancienne ministre française de la Défense, Michèle Alliot-Marie, a été entendue début mai par un juge du tribunal aux armées de Paris, a-t-on appris de source judiciaire. Une audition qui n’a visiblement pas satisfait l’un des avocats des familles des victimes, Me Jean Balan.
Adoption d’une nouvelle législation anticlandestins en Arizona, mesures de rétorsion décrétées par le voisin californien… La question de l’immigration met le pays en ébullition.
Les avocats de Charles Taylor, l’ancien président du Libéria, ont demandé que Naomi Campbell ne soit pas présentée comme témoin dans le procès de leur client. Ils ont estimé que la présence du mannequin était « plus appropriée pour un film que pour une audience de tribunal ».
À moins d’un mois de la présidentielle du 27 juin, il est un dossier que les Guinéens souhaitent voir progresser au plus vite : celui du procès des responsables présumés du massacre du 28 septembre 2009. Mais si la procédure guinéenne s’éternisait, c’est la Cour pénale internationale qui pourrait se saisir de l’affaire.
La justice militaire a décidé de classer sans suite le dossier du contre-amiral Bubo Na Tchuto, ex-chef de la marine bissau-guinéenne. Il était suspecté d’une tentative de putsch contre l’ex-président Bernardo « Nino » Vieira, en 2008.
La conférence internationale destinée à renforcer les attributions de la Cour pénale internationale (CPI) a été l’occasion pour le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon de saluer le chemin parcouru par l’institution juridique depuis sa création en 2002.
Les familles de quatre Français disparus en Casamance en 1995 demandent au président Nicolas Sarkozy et à son homologue sénégalais Abdoulaye Wade que « tout soit fait » pour les retrouver, dans une lettre ouverte dont l’AFP a obtenu copie samedi 29 mai.
La justice française a ouvert une enquête contre X sur l’attentat du Cabinda lors duquel le bus des footballeurs togolais avait été mitraillé en marge de la Coupe d’Afrique des nations. L’enquête a été confiée aux juges antiterroristes.
C’est une décision qui fera date qu’a rendue le Conseil Constitutionnel ce vendredi 28 mai. Celui-ci a jugé que les ressortissants étrangers devaient toucher, à droit égal, les mêmes pensions que les nationaux. C’est donc la fin de la cristallisation de toutes les pensions des anciens fonctionnaires étrangers, civils ou militaires, des anciennes colonies françaises.
Eugène Rwamucyo, recherché par Interpol, la justice française et la justice rwandaise, vient d’être arrêté dans le Val d’Oise (région parisienne). Il est soupçonné d’avoir pris part au génocide rwandais en 1994. Kigali réclame son extradition.
L’ONG Amnesty International a présenté son rapport annuel à Paris mercredi. Malgré quelques signes encourageants constatés en 2009, les dirigeants internationaux n’ont toujours pas fait du respect des droits de l’homme une priorité.
C’est une première en Europe : depuis mardi 25 mai, cinq pirates somaliens sont jugés aux Pays-Bas. Ils encourent jusqu’à douze ans de prison mais clament leur innocence.
Les trois membres d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) accusés de l’assassinat de quatre Français, fin 2007 dans le Nord de la Mauritanie, ont été reconnus coupables et condamnés à mort. Ils ont aussitôt proféré de graves menaces à l’encontre la France.
Le procureur du Tribunal des armées de Paris a requis un non-lieu pour le général Henri Poncet, commandant de la force Licorne déployé entre les loyalistes et les rebelles ivoiriens pendant la guerre civile, ainsi qu’un renvoi devant la Cour d’assises pour les quatre autres militaires français accusés. Firmin Mahé, un « coupeur de route » Ivoirien selon l’armée française, était mort étouffé par des militaires à bord d’un blindé en 2005.
Un scandale financier, un assassinat, un vaudeville politico-économique… Trois affaires récentes mettent en lumière le comportement délictuel des « fils et filles de ». Enquête sur une impunité ayant presque force de loi.
Leur procès à peine ouvert, les assassins présumés de quatre touristes français, en décembre 2007, saisissent l’occasion qui leur est offerte pour s’affirmer soldats d’Al-Qaïda et faire du prosélytisme. Mais plaident non coupable.
Le meurtre de quatre touristes français en 2007 avait débouché sur l’annulation du Paris-Dakar dans le désert mauritanien. Le procès des trois auteurs présumés s’ouvre à Nouakchott.
Un mannequin britannique, une célèbre actrice, l’ancien président le plus connu d’Afrique du Sud… Lors d’un repas les réunissant, Charles Taylor aurait offert un diamant brut à « La Panthère ».
Décidément, personne n’est à l’abri. C’est au tour de Rémy Ze Meka, ancien ministre de la Défense cité dans plusieurs affaires, d’être visé par la vaste opération anticorruption. Revue de détail d’une hécatombe.