Les deux hommes d’affaires suisses retenus depuis juillet 2008 en Libye ont été condamnés mardi à 16 mois de prison ferme pour « séjour irrégulier », ravivant le contentieux entre Berne et Tripoli.
Le journaliste tunisien Taoufik Ben Brick a été condamné à six mois de prison ferme pour violences contre la femme d’affaire Rym Nasraoui. Il accuse la « police politique » d’avoir monté cette affaire contre lui.
Les deux chefs des milices congolaises FRPI et FNI, accusés d’avoir ordonné la sanglante attaque en 2003 du village de Bogoro, sont jugés devant la Cour Pénale Internationale. Ils plaident non coupables des nombreuses charges retenues contre eux.
La publication des photos du fils du leader Libyen pendant son arrestation, dans la presse « a été ressenti à Tripoli comme une humiliation » affirme le président de la Confédération helvétique. Selon lui, « tout était en place » pour le retour des hommes d’affaire Suisse retenus, avant cet épisode.
Après l’arrestation du chef des FDLR, Ignace Murwanashyaka en Allemagne, le secrétaire exécutif de l’organisation, Callixte Mbarushimana, qui se dit prêt à coopérer avec la justice française.
Les coupables présumés, en grande partie des militaires, auraient planifier l’assassinat de membre du gouvernement. Le complot aurait été organisé par l’opposition en exil, qui dénonce un « coup monté ».
La chambre n°3 du Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR), a saisi son président Dennis Byron, pour manque de coopération de la France. Cette chambre, qui juge actuellement Callixte Nzabonimana, ne parvient pas à obtenir la liste des personnalités abritées à l’ambassade de France au début du génocide.
Pierre Péan était poursuivi pour diffamation raciale et provocation à la hainte pour le livre « Noires fureurs, blancs menteurs ». L’avocat de SOS racisme annonce un pourvoi en cassation.
Protas Zigiranyirazo, alias Mr Z., condamné à 20 ans de prison pour génocide en première instance, a été acquitté lundi soir, tout comme le religieux Hormisdas Nsengimana hier. Pour le gouvernement rwandais, il s’agit d’une « humiliation à l’égard des rescapés du génocide ».
L’ancien ministre français de l’Intérieur et figure du gaullisme Charles Pasqua est décédé lundi 29 juin, à l’âge de 88 ans, après avoir mis fin en 2011 à une carrière politique marquée par la proximité avec l’extrême droite et ses méthodes, l’Afrique et les ennuis judiciaires.
C’est un Charles Pasqua fidèle à sa réputation qui s’est présenté devant la presse, jeudi 12 novembre. Tonitruant, gouailleur, tour à tour charmeur puis menaçant, l’ancien premier flic de France, 82 ans, a savouré l’intérêt que les journalistes continuent de lui porter. Se frayant difficilement un chemin dans la forêt de caméras et de micros qui l’attendent, il donne d’emblée le ton : « Ce n’est pas qu’une affaire judiciaire, c’est une affaire d’Etat. »
Charles Pasqua, condamné à un an de prison ferme dans l’affaire de l’Angolagate, a réitéré jeudi ses accusations contre Jacques Chirac mais sans apporter les « révélations » promises, se contentant d’annoncer une plainte contre l’ancien juge qui a instruit l’affaire, Philippe Courroye.
Les deux suisses retenus pendant 15 mois en Libye avant d’être remis à leur ambassade lundi, seront jugés avant la fin de l’année, a annoncé Tripoli. Ils sont accusés de fraude fiscale, infraction au code de commerce et à la loi de l’immigration pour avoir effectué un voyage d’affaire avec un passeport touristique, d’après le gouvernement libyen.
Un Allemand d’origine russe de 28 ans a été condamné mercredi à la prison à perpétuité par la cour d’assises de Dresde (sud-est de l’Allemagne) pour le meurtre d’une Egyptienne voilée.
Le procureur du Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) a accusé mardi l’ex-président du Liberia, Charles Taylor, d’avoir menti au cours de son témoignage à son procès pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à La Haye.
La Cour constitutionnelle nigérienne a validé les résultats des élections législatives du 20 octobre boycottées par l’opposition et critiquées par la communauté internationale, a annoncé mercredi le ministre de l’Intérieur, Albadé Abouba.
Un gouverneur qui refuse de démissionner, des inculpés qui circulent en liberté, des chefs d’État qui peinent à s’entendre. Décidément, le scandale révélé par Jeune Afrique n’a pas fini de faire des vagues.
Leigh Day & Co. sera finalement chargé de distribuer les indemnités des victimes du Probo Koala. Le tribunal de première instance d’Abidjan a donné raison au cabinet d’avocat anglais, face à la Coordination Nationale des Victimes des Déchets Toxiques (CNVDT) de Claude Gohourou. Les fonds sont toujours gelés par la justice, mais Leigh Day se veut confiant sur la reprise rapide des paiements.