Sept Etats d’Afrique de l’Ouest, inquiets de voir prospérer le trafic de cocaïne et d’autres stupéfiants sur leur territoire, se sont engagés lundi à Dakar à mieux coordonner la lutte, avec l’aide de l’Union européenne qui doit débloquer 15 millions d’euros.
L’avocat français de Taoufik Ben Brik, journaliste tunisien incarcéré, a été reçu à la présidence française par un conseiller de Nicolas Sarkozy qui l’a assuré que le dossier était suivi de près.
La cour criminelle de Nouakchott a condamné jeudi à 15 ans de prison ferme six Mauritaniens et un Français, reconnus coupables de trafic international de cocaïne, lors du plus important procès de la drogue organisé dans le pays. Un représentant de l’organisation policière internationale Interpol a été condamné à 7 ans de prison ferme.
Le Kenya fait de la rétention d’information sur le sort du richissime homme d’affaires rwandais en fuite, Félicien Kabuga, présenté comme l’argentier du génocide de 1994, qui se trouvait jusqu’à récemment dans le pays, a estimé jeudi un haut responsable américain.
Le Suisse Rachid Hamdani, retenu en Libye depis 2008 a été blanchi des accusations qui pesaient contre lui et devrait pouvoir quitter le pays très prochainement.
Le président de la Commission électorale indépendante (CEI) ivoirienne, Robert Beugré Mambé, a réaffirmé samedi qu’il entendait « rester à son poste », réfutant les accusations de « fraudes sur la liste électorale » portées contre lui par la justice.
Pour faire reculer l’excision, de plus en plus d’Etats africains répriment pénalement cette pratique traditionnelle, parfois mortelle. Seulement, les adeptes des mutilations génitales féminines trouvent des stratagèmes pour contourner la loi. Eclairage à l’occasion de la Journée mondiale contre ces mutilations, le 6 février.
Malgré l’instruction engagée en février 2000, l’ex-dictateur tchadien continue de couler une paisible impunité au Sénégal. Les victimes ont organisé une « semaine de l’impunité » pour marquer ces dix années pendant lesquelles elles ont espéré un procès qui se fait toujours attendre.
Une confidence à Jeune Afrique de Michel Bonnecorse (le Monsieur Afrique de Jacques Chirac) en 2007, a été utilisée par le Conseil d’État pour donner raison à la veuve du juge Borrel, qui avait porté plainte contre lui pour « pressions sur la justice ».
L’éditorialiste du Journal Hebdomadaire (JH, indépendant), Aboubakr Jamaï a décidé de s’exiler. Il veut ainsi protester contre la fermeture de sa publication, décidée par les autorités marocaines pour non paiement « d’importantes dettes ».
L’ex-président centrafricain Ange-Félix Patassé a souhaité la mise en liberté provisoire de son ex-allié Jean-Pierre Bemba, détenu par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité en Centrafrique, dans un entretien télévisé.
Condamné à mort avec Ali le Chimique, qui, lui, a été exécuté, l’ex-ministre de la Défense semble bénéficier d’un sursis lié à son statut de héros national.
Plusieurs manifestations seront organisées à N’Djamena dans le cadre d’une « semaine contre l’impunité » marquant le 10e anniversaire de la mise en accusation de l’ex-président tchadien Hissène Habré pour « crimes contre l’humanité ».
Le journaliste Taoufik Ben Brik, accusé d’avoir renversé une automobiliste et détenu depuis le 29 octobre, a été condamné en appel à six mois de prison. Lui dénonce un « procès politique » orchestré par le pouvoir pour le punir de ses écrits polémiques dans la presse française. Le ministre français des Affaires étrangères a déploré sa condamnation.
22,5 milliards de francs CFA (33 millions d’euros) doivent être versés à quelque 30. 000 victimes de la pollution causée par la multinationale Trafigura.
C’est la première fois qu’une femme accède à cette fonction dans la capitale tchadienne. L’ancienne responsable municipale adjointe remplace Mahamat Zene Bada, inculpé pour « faux et usage de faux ».
Dénonçant des « entraves » et l’absence d’un véritable Etat de droit en Libye, le ministre de la Justice Mustapha Abdeljalil a annoncé son intention de quitter son poste.
Jeudi 28 janvier, l’ancien Premier ministre français a été relaxé de tous les chefs d’accusation qui pesaient contre lui dans le procès Clearstream. Quatre autres prévenus étaient également jugés dans le cadre de cette affaire de vaste machination politique qui aurait servi à déstabiliser Nicolas Sarkozy. Le président français ne s’est pas encore exprimé sur le jugement.
L’ancien chef de gouvernement français apprend jeudi 28 janvier quel sort lui réserve la justice dans le cadre de l’affaire Clearstream. Une affaire de corruption qui visait notamment à contrecarrer les ambitions présidentielles de Nicolas Sarkozy.