Les témoins présentés comme étant des enfants soldats par l’accusation au procès de Thomas Lubanga, poursuivi devant la Cour pénale internationale (CPI), ont tous menti, a affirmé mercredi la défense de l’ancien chef de milice de République démocratique du Congo (RDC).
Un énième rebondissement est intervenu dans le débat égyptien sur le port du voile intégral par les étudiantes. Le tribunal administratif du Caire a cassé la décision du Conseil d’Al-Azhar qui voulait interdire le niqab dans ses établissements.
L’ONG Human Rights Watch dresse un bilan négatif de l’évolution des droits de l’Homme au Maroc, où les libertés sont encore trop souvent entravées par la police et par une justice « inéquitable ».
L’opération Epervier, qui vise à éradiquer la corruption au Cameroun, soulève l’indignation des détracteurs du président camerounais Paul Biya. Ils l’accusent d’utiliser la traque aux corrompus pour avoir la voie libre aux prochaines élections, en 2011.
Me Jean Balan, un des avocats des familles des victimes du bombardement du camp français de Bouaké en novembre 2004, affirme que l’ex-ministre française de la Défense de l’époque, Michèle Alliot-Marie, a sciemment refusé d’aider la justice à identifier les attaquants.
Rachid Hamdani, un des deux Suisses condamnés par contumace à 16 mois de prison ferme pour « séjour illégal » en Libye, s’est présenté dimanche pour la première fois devant la cour d’appel qui a mis sa décision en délibéré au 31 janvier, a indiqué à l’AFP son avocat libyen.
Le journaliste tunisien Taoufik Ben Brik, jugé samedi par la cour d’appel de Tunis après sa condamnation pour violence à six mois de prison, a été maintenu en détention dans l’attente du verdict renvoyé au 30 janvier.
Le journaliste tunisien Taoufik Ben Brik a comparu samedi devant la Cour d’appel de Tunis après sa condamnation à six mois de prison le 26 novembre, assurant être la cible d’un « procès politique ».
Les présidents soudanais et zimbabwéen sont dans le collimateur de Human Rights Watch. Le rapport annuel de l’organisation américaine de défense des droits de l’homme condamne leurs pratiques.
Les autorités et la presse alégériennes n’ont rien laissé filter du retour sur le sol algérien de deux anciens prisonniers de Guantanamo.Depuis 2008, dix Algériens ont regagné leur pays d’origine.
La cour de cassation de Paris a annulé mardi 19 janvier les mandats d’arrêt internationaux visant deux anciens hauts responsables sénégalais, soupçonnés d’avoir commis des négligences ayant provoqué le naufrage du Joola. Une catastrophe dans laquelle 1863 personnes avaient péri, dont 22 Français – ce qui expliquait les poursuites.
Le placement sous contrôle de Mohamed Meziane, jusqu’alors PDG de Sonatrach, a été confirmé par le ministre algérien de l’Energie. Le motif des poursuites n’a pas été précisé officiellement. Il s’agirait d’une affaire de malversation d’après la presse algérienne.
Une enquête judiciaire visant la Commission électorale indépendante (CEI), présidée par Robert Beugré Mambé, a été ouverte au sujet de « fraudes » présumées. Le président Laurent Gbagbo accuse la CEI d’avoir créé un fichier de plus de 400 000 personnes à intégrer d’office à la liste électorale.
Désiré Tagro, le ministre ivoirien de l’Intérieur, a annoncé avoir saisi le parquet des « soupçons de fraude » visant la Commission électorale indépendante. La confirmation des faits reprochés remettrait en cause « le principe même d’une commission électorale […] indépendante et dirigée par des représentants des partis politiques », a-t-il jugé.
Mohamed Meziane, le PDG du groupe pétrolier Sonatrach, a démissionné. Il a été inculpé par un juge d’Alger dans une affaire de malversations présumées, avec d’autres responsables de l’entreprise, selon la presse algérienne.
Le vice-président nigérian remplace aux affaires le chef de l’Etat Umaru Yar’Adua, hospitalisé depuis le 23 novembre à Jeddah. Il assumera l’intérim jusqu’au retour du président, qui a déclaré le 12 janvier à la BBC qu’il allait « mieux » et espérait rentrer rapidement.
La lutte contre la corruption se poursuit avec de nouvelles arrestations dont l’ancienne ministre Adama Haman. D’autres anciens membres du gouvernement et dirigeants d’entreprise publique sont venus s’ajouter aux proies de l’opération « épervier ».
Accusés de « narcoterrorisme », ils risquent la réclusion criminelle à perpétuité aux États-Unis. L’ennui, c’est qu’ils ne sont pas, comme ils s’en vantaient, membres d’Al-Qaïda !
Les présidents de commission de l’Assemblée nationale tchadienne doivent examiner la procédure de mise en accusation de plusieurs membres du gouvernement devant la Haute Cour de justice à partir du lundi 11 janvier. Selon les premières informations qui circulent à N’Djamena, trois ministres et un député seraient cités dans une affaire de corruption.
Entre admiration et détestation, Idrissa Seck n’a jamais laissé indifférent. Mais au moment où son retour est annoncé au sein du Parti démocratique sénégalais (PDS), sa cote de popularité au sein des élites sénégalaises semble bien basse.
Lors de sa première comparution le Nigérian de 23 ans a plaidé non coupable des six chefs d’inculpation, dont « tentative de meurtre » et « tentative d’utilisation d’armes de destruction massive ».
Le Nigérian de 23 ans comparaît vendredi 8 janvier devant un tribunal fédéral du Michigan, dans le Nord des Etats-Unis. Il est sous le coup de six chefs d’accusation pour avoir tenté de faire exploser le 25 décembre un vol effectuant la liaison Amsterdam-Detroit.