La Cour constitutionnelle gabonaise s’est réunie mardi toute la journée à huis clos, en séance plénière, pour rédiger les rapports sur les recours en annulation de l’élection présidentielle contestée du 30 août, a appris l’AFP auprès de cette institution.
Moyens dérisoires, lenteur des procédures, formation insuffisante, corruption avérée… L’institution va mal mais tente de se moderniser. Première priorité, la construction de nouveaux tribunaux.
Un ancien responsable militaire rwandais soupçonné de génocide au Rwanda a été arrêté en Ouganda. Idelphonse Nizeyimana était recherché par le Tribunal pénal international pour le Rwanda et les Etats-Unis, qui offraient cinq millions de dollars pour sa capture.
La Cour constitutionnelle a terminé samedile recomptage des votes de la présidentielle gabonaise du 30 août. Un recomptage qui s’est tenu sans l’opposition, qui a boycotté le processus en raison d’un désaccord avec la Cour.
Interpol a demandé des précisions sur quatre mandats d’arrêts visant des Marocains soupçonnés d’être impliqués dans la disparition de l’opposant Medhi Ben Barka. Du coup, la diffusion des mandats a été suspendue.
Soupçonné d’avoir ourdi une machination pour barrer le chemin de l’Élysée à Nicolas Sarkozy, l’ex-Premier ministre Dominique de Villepin affronte aujourd’hui son éternel rival par tribunal interposé. Le procès, qui s’est ouvert le 21 septembre, s’annonce sanglant.
Si l’opposition n’obtient pas gain de cause devant la justice, elle aura au moins gagné du temps. En attendant, en coulisses, des « médiateurs » discrets préparent la voie au dialogue.
Sous la pression des perdants de l’élection présidentielle gabonaise, la Cour constitutionnelle a accepté de recompter tous les bulletins de vote ce mardi, en présence d’huissiers. A l’issue de ce recomptage, l’élection d’Ali Bongo à la succession de son père pourrait être invalidée.
Les candidats de l’opposition gabonaise, auteurs de recours en annulation de la présidentielle, ont refusé mardi vers 18H30 (17H30 GMT) de cautionner le recomptage à Libreville des voix de l’élection par la Cour constitutionnelle, qui ne prévoit que la présence d’huissiers.
Très connotée politiquement, l’affaire Clearstream, qui oppose notamment devant les tribunaux Nicolas Sarkozy et l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin, a connu de nouveaux remous. le président français a parlé de « coupables » au lieu de « prévenus » dans une interview télévisée. Un lapsus de trop.
Fraude, abus de confiance, évasion fiscale… L’ancien chef du gouvernement israélien, ehud Olmert, devra répondre de ces accusations devant la justice. C’est la première fois qu’un ancien Premier ministre israélien doit faire face à un procès de cette envergure.
Alors que son procès à lui, pour crimes contre l’humanité, n’a aps encore débuté, Hissène Habré a porté plainte contre le Sénégal. il accuse ce pays, qui doit se charger de le juger depuis plus d’un an, de violation des droits de l’Homme à son encontre au cours de la procédure pénale.
Visé dans le dossier dit des « Biens Mal Acquis », le Président de la Guinée Equatoriale vient de déposer plusieurs plaintes, en France, contre le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement (CCFD) et Transparence Internationale France.
L’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH, indépendante) a affirmé lundi à Rabat être « sans nouvelles » depuis jeudi d’une journaliste franco-marocaine soupçonnée d’être l’organisatrice d’une tentative de manifestation de « non-jeûneurs » durant le ramadan au Maroc.
Le procès en appel de Rachid Ramda, qui a débuté mercredi dernier, se poursuivait aujourd’hui devant la cour d’assises de Paris. Accusé d’avoir organisé et financé depuis Londres les attentats perpétrés en France en juillet 1995, cet Algérien nie les faits qui lui sont reprochés, et pour lesquels il a été reconnu coupable en première instance en 2007. Notre envoyée spéciale replonge dans l’ambiance de ces nouvelles audiences.
Exilé depuis dix-neuf ans à Dakar, l’ex-président tchadien n’est toujours pas jugé. Les victimes dénoncent la « mauvaise foi » et les « manœuvres dilatoires » du Sénégal.
Le président a choisi la voie judiciaire pour traquer ses opposants, accusés de malversations financières. Dans cette période préélectorale, chaque camp fourbit ses armes. Tandja, pour le moment, a l’avantage.
Après avoir revêtu les habits de sauveur du pays, à la mort de Lansana Conté, le chef de l’État glisse vers un régime autocratique et ubuesque : dérapages incontrôlés, improvisation permanente, autoritarisme… De quoi inquiéter, alors qu’il ne cache plus sa volonté d’être candidat à l’élection présidentielle de janvier 2010.
Le coup d’envoi du très attendu procès Clearstream a été donné. En un mois, le tribunal va devoir faire la lumière sur une sombre affaire politico-judicaire mâtinée de haines, de mensonges et d’adversité politique. Au centre de l’arène: Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy.