Le procureur de la République, André-Patrick Roponat, a annoncé samedi que des mandats d’arrêt internationaux avaient été lancés à l’encontre de Raphaël Nze Minko et de Gervais Martial Koulayo Houlpaye.
La condamnation pour « harcèlement » du journaliste béninois Ignace Sossou pour une série de tweets portant sur l’intervention du procureur de la République lors d’un débat sur les « fake news » organisé par Canal France International (CFI) provoque l’indignation d’une partie de la société civile béninoise. Et soulève plusieurs questions que pointe son confrère Deo Gratias Kindoho.
Vétéran respecté de la Guerre d’indépendance et figure du mouvement populaire de contestation en cours en Algérie, Lakhdar Bouregaâ, 86 ans, a été remis en liberté jeudi après six mois de détention provisoire.
La fille de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos, la milliardaire Isabel dos Santos, a catégoriquement nié les détournements de fonds que lui reproche la justice de son pays, qui a ordonné le gel préventif de ses comptes bancaires et actifs ainsi que de ceux de son époux Sindika Dokolo.
Issad Rebrab a été condamné dans la nuit de mardi à mercredi à 18 mois de prison, dont six fermes. Il a été libéré, après huit mois de détention. Le PDG du groupe Cevital, première entreprise privée d’Algérie, était poursuivi pour infractions fiscales, bancaires et douanières.
Le litige financier qui oppose la Gécamines à l’homme d’affaires israélien Dan Gertler, toujours sous sanctions américaines, est en passe de prendre une tournure politique. Décryptage d’un dossier judiciaire complexe.
La justice angolaise a ordonné le gel préventif des comptes bancaires et des actifs d’Isabel dos Santos, la fille de l’ancien président José Eduardo dos Santos, et de son époux Sindika Dokolo dans plusieurs sociétés, dans le cadre d’une enquête pour corruption, a-t-on appris de source officielle mardi.
Pour justifier en partie le mandat d’arrêt international contre Guillaume Soro pour « tentative d’atteinte à l’autorité de l’État », la justice ivoirienne a diffusé un enregistrement dans lequel on l’entend évoquer un projet de déstabilisation. Mais de nombreuses zones d’ombre entourent cette pièce à conviction.
Charles Blé Goudé a annoncé lundi avoir appris sa condamnation à vingt ans de prison par la justice ivoirienne lors d’une audience à Abidjan le même jour. L’ex-chef des Jeunes patriotes ivoiriens a également été condamné à 10 ans de privation de ses droits civiques.
Le militant anti-CFA Kemi Seba a été condamné par le tribunal de grande instance de Ouagadougou à deux mois de prison avec sursis pour outrage au chef de l’État burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré.
Le journaliste d’investigation béninois Ignace Sossou a été condamné mardi à une peine de 18 mois de prison ferme et une amende de 200 000 francs CFA pour des publications sur les réseaux sociaux.
Les autorités ivoiriennes ont émis un mandat d’arrêt contre Guillaume Soro pour tentative de déstabilisation et détournement de deniers publics. L’ancien président de l’Assemblée nationale, qui devait regagner Abidjan ce lundi après-midi, a finalement dû interrompre son voyage à Accra.
Sur les 11 personnes inculpées dans l’affaire du journaliste assassiné en octobre 2018 à l’intérieur du consulat saoudien d’Istanbul, cinq ont été condamnées à mort, trois à des peines de prison totalisant 24 ans, et les autres ont été acquittées.
Le parquet général soudanais a ouvert une enquête sur les crimes commis au Darfour à partir de 2003, visant les responsables du régime d’Omar el-Béchir, destitué en avril sous la pression de la rue, a déclaré le 22 décembre le procureur général.
Grâce à la Gambie, et après plusieurs années à minimiser puis à nier le génocide en cours contre la minorité musulmane des Rohingyas au Myanmar (anciennement Birmanie), Aung San Suu Kyi, ancienne icône mondiale de la défense des Droits humains, s’est enfin trouvée forcée de s’expliquer devant la Cour internationale de Justice de La Haye, le 10 décembre.
À l’occasion de la visite du président français en Côte d’Ivoire, Emmanuel Macron et Alassane Ouattara ont rendu hommage, ce dimanche, aux militaires décédés lors du bombardement de Bouaké par l’armée ivoirienne, en novembre 2004. Quinze après les faits, les circonstances de ce drame restent non élucidées.
Depuis une semaine, le fils de l’ancien président José Eduardo dos Santos comparaît devant la justice angolaise pour fraude, blanchiment d’argent et trafic d’influence. Illustration de la rupture initiée par le nouvel homme fort, João Lourenço.
Le ministre tchadien de l’Économie, Issa Doubragne, placé en garde à vue lundi 16 décembre dans le cadre d’une enquête sur des détournements de fonds publics, a été remis le lendemain, ont annoncé son avocat et un responsable de la police.
La Gambie a porté plainte contre le Myanmar (ex-Birmanie) auprès de la Cour internationale de justice. Dans son viseur, les crimes commis par l’armée nationale à partir d’août 2017 contre la minorité musulmane. Un coup juridique surprenant soutenu par l’Organisation de la coopération islamique (OCI).
Une coalition de chercheurs et d’avocats spécialisés dans les actions en justice contre des multinationales a déposé ce lundi devant la Cour fédérale américaine une plainte contre Apple, Microsoft, Alphabet – maison-mère de Google – , Dell et Tesla. Elle accuse ces sociétés d’avoir « aidé et encouragé le travail d’enfants dans les mines de cobalt en RDC ».
Marry Mubaiwa, l’épouse du vice-président du Zimbabwe, Constantino Chiwenga, a été arrêtée samedi dans le cadre d’une enquête pour fraude et blanchiment d’argent d’un montant estimé à un million de dollars.
Déféré vendredi 13 décembre devant le juge d’instruction spécialisé de Libreville, l’ex-directeur de cabinet de la présidence gabonaise, Brice Laccruche Alihanga, a été placé en détention préventive notamment pour « détournement de fonds publics » et « blanchiment ».
L’État du Gabon s’apprête à faire appel de la décision de la cour d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale de Paris dans le litige qui l’oppose au groupe de BTP Santullo.
Jugé depuis lundi par un tribunal de Luanda pour détournement de fonds publics et blanchiment, le fils de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos a dénoncé un règlement de comptes politique.
L’ex-ministre de l’Industrie Abdeslam Bouchouareb est le haut responsable qui a été condamné à la plus lourde peine, vingt ans de prison, dans le procès anti-corruption inédit dont le verdict a été prononcé mardi 10 décembre. Pour quelles raisons a-t-il été plus sévèrement puni que d’autres, comme les ex-Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal ?
Les deux ex-Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal ont été condamnés respectivement à 15 et 12 ans de prison ferme, a annoncé mardi matin le tribunal de Sidi M’Hamed, à Alger. Les autres ministres et hommes d’affaires inculpés ont également écopé de lourdes peines.
Le parquet kényan a ordonné vendredi l’arrestation pour malversations financières du gouverneur de Nairobi, Mike Sonko, qui devient ainsi la dernière victime de haut rang de la lutte contre la corruption menée par les autorités.
Les deux jours d’ouverture du premier grand procès de la corruption des années Bouteflika, faisant comparaître devant le tribunal d’Alger pas moins de deux ex-Premiers ministres, ministres et autre hommes d’affaires, ont mis en lumière les jeux de pouvoir sous le règne de l’ancien raïs, malgré quelques absences notables.
Le nouvel homme fort du Soudan a refusé d’extrader l’ex-président Omar el-Béchir, destitué en avril et qui fait l’objet depuis plusieurs années d’un mandat d’arrêt international émis par la Cour pénale internationale (CPI).