Procureur adjoint de la Cour pénale internationale depuis 2021, Mame Mandiaye Niang fait partie des quatre magistrats visés par des sanctions américaines. Les autorités sénégalaises lui ont exprimé leur soutien, ainsi qu’à la CPI.
L’ancien tout-puissant conseiller spécial du chef de l’État a finalement été blanchi, ce jeudi 21 août, par la justice militaire congolaise. Remis en liberté provisoire en août 2022, il faisait depuis profil bas.
L’Ordre des avocats du Niger a annoncé un arrêt de travail, jeudi 14 et vendredi 15 août, pour protester contre la récente dissolution par la junte des syndicats du secteur de la justice.
L’ancien chef du gouvernement a été arrêté le 12 août dans le cadre d’enquêtes sur sa gestion à la primature, tout comme plusieurs de ses anciens collaborateurs, dont son ex-directeur de cabinet.
Les personnes arrêtées à la suite des violences survenues dans la nuit du 1er au 2 août, à Yopougon, ont été inculpées, lundi 11 août, notamment pour des « faits d’acte terroriste » et placées sous mandat de dépôt. Parmi elles, des membres du parti de l’ex-président et opposant ivoirien Laurent Gbagbo.
Le principal opposant tchadien, battu à l’élection présidentielle en 2024, a été condamné à vingt années de prison pour « diffusion de message à caractère haineux et xénophobe » et « complicité de meurtre ».
Le placement en détention préventive de l’ancien Premier ministre Moussa Mara, le 1er août, a provoqué une vague de réactions sans précédent, au Mali et au-delà. Et, cette fois, les critiques viennent également en nombre de la part de simples citoyens.
L’ancien Premier ministre malien a été placé sous mandat de dépôt par le procureur du Pôle national de lutte contre la cybercriminalité. La justice lui reproche un message de solidarité avec des « détenus d’opinion », publié sur les réseaux sociaux.
Après plus de deux mois de détention, l’ancien ministre congolais des Mines a retrouvé la liberté. Il était incarcéré dans le cadre d’une enquête sur la gestion du secteur minier, sous la présidence d’un Joseph Kabila lui aussi ciblé par la justice.
Un ex-agent de la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE) a été mis en examen et écroué vendredi 25 juillet à Strasbourg, dans l’est de la France, accusé d’avoir commandité des viols d’enfants en Afrique, en particulier au Kenya.
Accusée en France d’abus de confiance au foncier et à l’immobilier portant sur plus d’1,2 million d’euros, Aïta Magassa, la fondatrice de Nawali, sera jugée en novembre 2025.
Dans un nouveau procès pour complot contre la sûreté de l’État, une vingtaine de personnalités tunisiennes – parmi lesquelles le chef d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, déjà incarcéré – viennent d’être condamnées à de lourdes peines.
Le député malien, figure turbulente du Conseil national de transition, est incarcéré depuis le début de juillet à Abidjan pour « infractions graves ». Portrait d’un franc-tireur, habitué des polémiques.
Déboutée par la Cour internationale de justice en 2016, la Guinée équatoriale a déposé une nouvelle requête contre la France au sujet du 42, avenue Foch. Considéré comme un bien mal acquis, cet hôtel particulier parisien doit être mis à la disposition des autorités françaises. Problème : Malabo s’obstine à le considérer comme son ambassade.
À la tête de la Justice durant l’ère Bouteflika, l’ancien ministre a protégé avec zèle les proches de la présidence mais s’est aussi fait de nombreux ennemis, aujourd’hui au pouvoir. Emprisonné depuis 2019, il espérait sortir en 2024 mais vient à nouveau de se voir accusé dans une nouvelle affaire.
Retour à la case départ. Comme prévu, l’influenceur Boualem Naman, accusé en France d’appels à la violence, a été libéré du Centre de rétention administrative de Mesnil-Amelot où il avait été affecté, après une expulsion avortée en Algérie. Il reste toujours expulsable.
En détention depuis octobre 2023, la dirigeante du Parti destourien libre, virulente critique du président Kaïs Saïed et des islamistes d’Ennahdha, avait remis en cause l’instance supérieure indépendante pour les élections en 2022.
La sœur de l’ancien président gabonais Ali Bongo Ondimba est soupçonnée d’être la bénéficiaire d’une structure basée à Hong Kong. Entre 10 et 11 millions de dollars de fonds auraient pu ainsi être blanchis.
Alors qu’Interpol a rejeté les deux mandats d’arrêts lancés contre lui, l’écrivain a annulé un voyage en Italie de crainte d’y être arrêté et extradé en Algérie pour y être jugé. Il devait assister à La Milanesiana, l’un des festivals culturels les plus importants du pays.
La mutinerie qui a éclaté à la prison de Bouaké, mardi 3 juin, est survenue dans un contexte tendu dans le système carcéral ivoirien. Les lenteurs de la justice entraînent une très forte surpopulation dans des établissements pénitentiaires où les conditions de vie sont « extrêmes ». Décryptage en infographies.
Soupçonné d’« inconduite sexuelle », le Britannique Karim Khan a annoncé, le 16 mai, qu’il se mettait « en congé » jusqu’à la fin de l’enquête conduite par l’ONU. Une crise inédite pour la Cour, déjà soumise à d’intenses pressions.
Lors du premier procès en 2023, il avait été reconnu coupable de viol et de violences volontaires sur une jeune femme en 2016 dans une chambre d’hôtel parisienne, et condamné à six ans de prison.
La justice malienne a rejeté les recours des partis politiques contre leur dissolution par la junte au pouvoir, selon le collectif de ces formations. Les mandataires ont décidé de faire appel de cette décision.
Soupçonné de détournements de fonds, Constant Mutamba, le ministre de la Justice de RDC, a vu l’Assemblée nationale congolaise autoriser l’ouverture d’une information judiciaire à son encontre.
Le ministre congolais de la Justice et le procureur général près la Cour de cassation s’affrontent désormais publiquement. Constant Mutamba accuse Firmin Mvonde d’être un pro-Kabila, tandis que le second veut voir levée l’immunité du premier.
La cour d’appel de Conakry a confirmé la peine de deux ans de détention prononcée en première instance contre le leader du Mouvement démocratique libéral.
Trois candidats écartés de l’élection présidentielle algérienne de 2024 viennent d’être condamnés à de la prison ferme pour corruption. Des dizaines d’autres prévenus sont également épinglés dans une affaire d’achat présumé de parrainages.
Visée depuis quinze ans par une procédure judiciaire instruite en France pour « complicité de génocide », la veuve de l’ex-président du Rwanda n’a jamais été mise en examen dans ce dossier qui voit aujourd’hui s’opposer les juges d’instruction et le parquet.
L’ancien ministre a été inculpé pour complicité de détournement de deniers publics, en lien avec sa gestion des fonds alloués à la lutte contre le Covid entre 2020 et 2021. Il a été incarcéré ce 26 mai.
Le gouvernement tchadien oppose une fin de non-recevoir à l’implication d’un collectif d’avocats étrangers dans la procédure intentée contre l’ancien Premier ministre Succès Masra. Les défenseurs du prévenu dénoncent un complot politique.