Les charges de crimes de guerre et crimes contre l’humanité visant les deux ex-chefs de milices ont été partiellement confirmées par les juges de la Cour pénale internationale (CPI) mercredi.
L’ex-ministre de l’Industrie Abdeslam Bouchouareb est le haut responsable qui a été condamné à la plus lourde peine, vingt ans de prison, dans le procès anti-corruption inédit dont le verdict a été prononcé mardi 10 décembre. Pour quelles raisons a-t-il été plus sévèrement puni que d’autres, comme les ex-Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal ?
Les deux ex-Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal ont été condamnés respectivement à 15 et 12 ans de prison ferme, a annoncé mardi matin le tribunal de Sidi M’Hamed, à Alger. Les autres ministres et hommes d’affaires inculpés ont également écopé de lourdes peines.
Le parquet kényan a ordonné vendredi l’arrestation pour malversations financières du gouverneur de Nairobi, Mike Sonko, qui devient ainsi la dernière victime de haut rang de la lutte contre la corruption menée par les autorités.
Les deux jours d’ouverture du premier grand procès de la corruption des années Bouteflika, faisant comparaître devant le tribunal d’Alger pas moins de deux ex-Premiers ministres, ministres et autre hommes d’affaires, ont mis en lumière les jeux de pouvoir sous le règne de l’ancien raïs, malgré quelques absences notables.
Le nouvel homme fort du Soudan a refusé d’extrader l’ex-président Omar el-Béchir, destitué en avril et qui fait l’objet depuis plusieurs années d’un mandat d’arrêt international émis par la Cour pénale internationale (CPI).
Après un premier report lundi, le procès pour corruption présumée des deux ex-Premiers ministres, de plusieurs ministres et hommes d’affaires a repris mercredi 4 décembre. Une procédure judiciaire lourde de symboles, à quelques jours de l’élection présidentielle qui doit donner un successeur à Abdelaziz Bouteflika.
Pour Eugène Diomi Ndongala, la liberté a un goût d’inachevé. Le président du parti Démocratie chrétienne figure parmi les prisonniers politiques qui ont été libérés, en mars, sur instruction de Félix Tshisekedi, élu à la tête de la RD Congo trois mois plus tôt.
Kalzeubé Pahimi Deubet, l’ancien Premier ministre et secrétaire général de la présidence tchadienne, a été placé sous mandat de dépôt, mardi, dans le cadre d’une enquête pour des détournements de deniers publics.
Le fondateur de l’une des principales compagnies aériennes nigérianes est accusé de blanchiment d’argent par la justice américaine. Et voit son image de héros national écornée.
Sous la houlette du procureur André Patrick Roponat, l’opération Scorpion a abouti à 11 placements en détention préventive et à au moins 20 gardes à vue à la Direction générale des recherches.
La vaste opération anticorruption lancée au Gabon se poursuit jusqu’au sommet de l’État avec la mise en détention provisoire de l’ancien porte-parole de la présidence Ike Ngouoni, suspecté notamment de complicité de détournement de fonds publics.
Quinze partisans du principal opposant camerounais, Maurice Kamto, ont été condamnés vendredi à Douala à six mois de prison ferme pour avoir participé à une manifestation remettant en cause le résultat de la présidentielle de 2018.
La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), qui avait fait droit en mars dernier à Sébastien Ajavon dans le bras de fer qui l’oppose à l’État béninois dans le cadre de l’affaire dite des 18 kg de cocaïne qui remonte à octobre 2016, a prononcé son verdict : Cotonou devra verser 36 milliards de francs CFA à l’homme d’affaires.
La justice guinéenne a remis en liberté provisoire dix responsables et militants d’opposition à l’origine des manifestations qui secouent le pays depuis le début du mois d’octobre. Leur procès en appel est prévu pour le 5 décembre.
L’arrestation puis le placement sous contrôle judiciaire pour « complicité avec les terroristes » du célèbre avocat malien Hassan Barry a suscité une vive polémique dans le pays. Au cœur du dossier, des « négociations » ouvertes par Bamako avec Amadou Koufa, le chef de la Katiba Macina.
Le procès public pour corruption présumée impliquant deux anciens Premiers ministres et plusieurs ex-ministres, walis et hommes d’affaires ayant prospéré sous le règne de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, débutera lundi 2 décembre au tribunal de Sidi M’hamed. Une dernière juridiction que la défense estime d’ores et déjà incompétente.
La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a confirmé la peine à un an de prison et à 300 000 euros d’amendes à laquelle Jean-Pierre Bemba avait été condamné en mars 2017 dans l’affaire de subornation de témoins.
Grégory Laccruche Alihanga, maire d’Akanda, a été interpellé mercredi 27 novembre à Libreville. Ce dernier est le frère de Brice Laccruche Alihanga, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba.
Le procureur de la République du Gabon Olivier Nzaou a été démis de ses fonctions vendredi 22 novembre par le conseil supérieur de la magistrature. Il était réputé proche de l’ancien directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba, Brice Laccruche Alihanga.
Un ancien ministre nigérian de la Justice, impliqué dans l’un des plus gros scandales de corruption de l’histoire de son pays, a été arrêté à Dubaï, a annoncé jeudi 21 novembre son avocat.
Le président du Mozambique Filipe Nyusi a été rattrapé jeudi par le scandale de la dette cachée qui a précipité son pays dans une grave crise financière, accusé à son tour d’avoir touché d’importants pots-de-vin dans cette affaire.
Le procureur général d’Israël a décidé jeudi soir de mettre en examen le Premier ministre Benyamin Netanyahou pour corruption, fraude et abus de confiance dans différentes affaires. S’il reste pour l’instant en poste, il est le premier chef de gouvernement israélien à se retrouver dans cette situation.
Des arrêts, prononcés en mars dernier par la Cour de cassation française, révèlent les montages financiers et immobiliers de Crédit Suisse et Audi France au profit de membres de la famille du président égyptien déchu Hosni Moubarak.
Ike Ngouoni Aila Oyouomi, proche de Brice Laccruche Alihanga, porte-parole de la présidence et conseiller d’Ali Bongo Ondimba, a été placé en garde à vue jeudi à la Direction générale des services spéciaux (DGSS).
L’État du Gabon a été condamné mardi 19 novembre par la Chambre de commerce internationale de Paris à verser 90 milliards de francs CFA au groupement Santullo.
Le chef de guerre Abdoulaye Miskine, leader du Front démocratique du peuple Centrafricain (FDPC), a été arrêté au Tchad, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement centrafricain, qui a demandé son extradition aux autorités centrafricaines.
Interférences politiques, infrastructures vieillissantes, effectifs insuffisants, réformes gelées… Le malaise grandissant au sein de l’appareil judiciaire menace de paralysie l’institution tout entière.
Fréderic Masudi Alimasi – dit « Koko-di-Koko » – a été condamné à la perpétuité pour de nombreux viols et meurtres commis en 2018 par les Raïa Mutomboki, sa milice, dans l’est de la République démocratique du Congo, jeudi, au terme d’un procès qui comptait parmi les parties civiles la Fondation Panzi du prix Nobel de la paix 2018 Denis Mukwege.