Avortement, relations hors mariage, homosexualité, peine de mort… Les sujets de controverse touchant aux libertés publiques n’en finissent pas d’agiter l’intelligentsia. Tandis que la réforme pénale a de nouveau été reportée.
L’avocat principal de Laurent Gbagbo, Me Emmanuel Altit, a déposé lundi devant la Cour pénale internationale (CPI) une demande de remise en liberté « sans condition » de l’ancien président ivoirien, dans l’attente de la fin de la procédure d’appel le concernant.
Jugés coupables de l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, en 2001, 28 détenus de la prison de Makala espèrent toujours obtenir une grâce présidentielle. Considérés comme des prisonniers politiques par plusieurs ONG, ils seraient seraient aujourd’hui « à bout » physiquement, mais aussi financièrement.
Bakary Togola est en détention préventive depuis le 13 septembre dans le cadre d’une enquête portant sur le détournement de près de 10 milliards de francs CFA. Cet homme d’origine paysanne, devenu incontournable dans le secteur du coton malien, est accusé d’être au centre d’un système de corruption dont les ramifications pourraient s’étendre au monde politique.
Jacques Mangoua, vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, d’Henri Konan Bédié) et président du Conseil régional du Gbêkê, a été condamné jeudi à cinq ans d’emprisonnement par le tribunal de Bouaké, au terme d’un procès sous tension. Des affrontements ont éclaté entre ses partisans et les forces de l’ordre.
L’audition du Premier ministre israélien, accusé de fraude, corruption et abus de confiance, a débuté mercredi à Jérusalem. Ses avocats se disent « confiants » pour lui éviter l’inculpation.
Une vingtaine d’avocats ont défendu les sept accusés – dont Saïd Bouteflika, Louisa Hanoune et les généraux Toufik et Tartag – lors du procès pour « atteinte à l’autorité de l’armée » et « complot contre l’autorité de l’État », qui s’est tenu les 23 et 24 septembre au tribunal militaire de Blida, à 50 kilomètres au sud-ouest d’Alger.
Interdit de couverture médiatique, le jugement par un tribunal militaire de plusieurs anciens hauts responsables, dont Saïd Bouteflika et « Toufik », aura été pour le moins expéditif…
Président du conseil régional du Gbêkê (centre) et vice-président du PDCI, Jacques Mangoua a été placé sous mandat de dépot lundi soir. Des munitions et une quarantaine de machettes avaient été retrouvées à son domicile. Il sera jugé jeudi. Retour sur le parcours de ce proche d’Henri Konan Bédié qui fit une partie de sa carrière dans l’industrie cacaoyère.
La Cour pénale internationale (CPI) a confirmé lundi des charges de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à l’encontre d’Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud, un jihadiste malien accusé d’avoir participé à la démolition du patrimoine à Tombouctou, et a annoncé l’ouverture de son procès.
La journaliste marocaine Hajar Raissouni, jugée pour « avortement illégal » et « relations sexuelles hors mariage », a été condamnée ce lundi 30 septembre à un an de prison ferme par le tribunal de Rabat.
Macky Sall a gracié dimanche Khalifa Sall, l’ancien maire de Dakar, qui avait été condamné à 5 ans de prison en mars 2017. Mbaye Touré et Yaya Bodian, deux de ses coaccusés, bénéficient également du décret présidentiel.
Dix ans après l’attaque perpétrée par l’armée dans une stade de Conakry, la Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme a appelé les autorités à « accélérer » l’organisation du procès des responsables.
La justice anglaise a autorisé le gouvernement nigérian à faire appel d’une décision autorisant la saisie de 9,6 milliards de dollars de ses actifs au Royaume-Uni par la société P&ID, après l’échec d’un projet gazier au Nigeria.
Au lendemain des peines de 15 à 20 ans de prison prononcées par le tribunal militaire de Blida contre Saïd Bouteflika et six autres prévenus, l’avocat de l’un de ces derniers, en l’occurrence le général « Toufik », ancien chef tout-puissant des renseignements, décrypte pour Jeune Afrique ce procès historique qui s’est tenu à huis clos.
Plusieurs ONG ont déposé une plainte ce jeudi contre la banque française pour « complicité de crimes contre l’humanité, de génocide et d’actes de tortures » commis au Soudan par le régime du président déchu Omar el-Béchir entre 2002 et 2008.
Après l’incarcération de la journaliste Hajar Raïssouni, accusée « d’avortement illégal », la réforme du Code pénal est de nouveau à l’agenda. En plus d’abolir certaines lois jugées coercitives et étouffantes, ce projet, bloqué depuis 2016, permettrait de mieux coller au nouveau design institutionnel ainsi qu’aux réalités criminelle et carcérale.
Un tribunal militaire algérien a condamné à 15 ans de prison Saïd Bouteflika, le général Mohamed Mediene – dit « Toufik » -, son successeur à la tête du renseignement Athmane Tartag et Louisa Hanoune, pour « atteinte à l’autorité de l’armée » et « complot contre l’autorité de l’État ».
C’est en partie sur la base du rapport du cabinet d’expertise français Cerutti qu’en 2018 Camrail avait été déclaré coupable d’homicide involontaire dans le procès de la catastrophe ferroviaire d’Eseka, qui avait tué 79 personnes en octobre 2016, duquel Camrail a fait appel.
Le géant aéronautique américain Boeing a proposé lundi de verser 144 500 dollars à chaque famille des 346 victimes des deux accidents de 737 MAX sur les compagnies Lion Air et Ethiopian Airlines.
La procureure générale de la Cour pénale internationale (CPI), l’une des femmes les plus influentes du monde, a créé à nouveau la polémique en faisant appel de l’acquittement de l’Ivoirien Laurent Gbagbo, le 16 septembre dernier. La Gambienne – dont le mandat touche à sa fin – joue là son crédit.
Le procès de Saïd Bouteflika, frère et conseiller du président déchu Abdelaziz Bouteflika, ainsi que de deux anciens chefs du renseignement, les généraux Toufik et Tartag, et de Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, a débuté lundi à Blida, au sud d’Alger.
Elle ne faisait pas partie du clan Bouteflika. Pourtant, la leader trotskiste est elle aussi poursuivie par la justice et détenue depuis plusieurs mois. Décryptage.
Fatou Bensouda, la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a déclaré vouloir poursuivre pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » deux ex-chefs de milice centrafricains, Patrice-Edouard Ngaïssona, président de la Fédération centrafricaine de football, et le député Alfred Yekatom, dit « Rambo ».
Devant la cour d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale de Paris, le Gabon a remporté la bataille qui l’opposait à l’entreprise espagnole Eurofinsa, le 13 septembre.
Le docteur Oly Ilunga a été inculpé mardi pour « détournement » présumé de fonds alloués à la lutte anti-Ebola et placé en résidence surveillée à Kinshasa après une journée d’audition au parquet.
Après la décision de la procureure de la CPI de faire appel de l’acquittement de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, les supporteurs de l’ex-chef de l’État ivoirien estiment qu’il est « otage de la communauté internationale ». Au sein du pouvoir, les réactions sont plus mesurées.
Fatou Bensouda, la procureure de la Cour pénale internationale, a fait appel de l’acquittement prononcé le 15 janvier dernier en faveur de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé. Cette décision ouvre la voie à une nouvelle procédure devant la Chambre d’appel qui devrait prendre plusieurs mois.