Le Dr Oly Ilunga Kalenga, ancien ministre de la Santé, a été placé en garde à vue ce samedi. Visé par une enquête judiciaire concernant l’utilisation de fonds publics dans la lutte contre Ebola, il est soupçonné d’avoir voulu prendre la fuite malgré une interdiction de sortie du territoire.
Saïd Bouteflika, frère du président déchu algérien Abdelaziz Bouteflika, ainsi que les généraux Toufik et Tartag, et la femme politique Louisa Hanoune, sont poursuivis pour « complot ».
Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle gabonaise, ne pourra pas inaugurer la nouvelle session de l’institution à la date prévue. En cause : l’absence d’Ali Bongo Ondimba, qui reçoit des soins à Londres.
Principaux accusés dans le procès du putsch manqué de 2015, ils ont été condamnés l’un à vingt ans de prison, l’autre à dix. L’épilogue d’une affaire qui a tenu le Burkina en haleine pendant un an et demi.
Le premier vice-président du parti de l’opposant Maurice Kamto, Mamadou Mota, a été condamné le 9 septembre à deux ans de prison ferme pour son implication dans la mutinerie du 22 juillet à la prison centrale de Yaoundé, où il est écroué depuis juin.
Le dignitaire burundais, ancien diplomate à l’Unesco, est jugé aux côtés de sa femme au tribunal de Nanterre depuis ce lundi. Le couple est accusé d’avoir exploité pendant dix ans un Burundais qui travaillait à son domicile, dans les Hauts-de-Seine.
La défense de l’opposant, qui n’a pas obtenu que le procès de Maurice Kamto soit ouvert au public et aux médias, a une nouvelle stratégie : démontrer que le procès est politique, et que l’emprisonnement de leur client a été décidé sur la base de « considérations ethniques ».
Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), ses alliés politiques et une centaine de militants comparaissaient vendredi 6 septembre devant le tribunal militaire de Yaoundé, où un important dispositif sécuritaire avait été déployé. L’audience a été reportée au 8 octobre.
Le procès de Maurice Kamto, leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), s’ouvre vendredi 6 septembre à Yaoundé et s’annonce historique. L’opposant camerounais y jouera en effet son avenir politique.
Son arrestation en mars a symbolisé le démantèlement du système Bouteflika. Mais pour son entourage, l’homme d’affaires Ali Haddad est victime d’une cabale politique.
Après dix-neuf mois d’une procédure judiciaire à rebondissements, le verdict a été rendu lundi 2 septembre dans le procès du putsch manqué de 2015. Un soulagement pour les avocats des parties civiles, dont Me Guy Hervé Kam fait partie. Interview.
Réuni en session ordinaire le 31 août, le barreau du Cameroun a annoncé une grève des avocats du 16 au 20 septembre. Objectif : obtenir des avancées de la part des autorités sur leurs nombreuses revendications.
Principaux accusés dans le procès du putsch manqué de septembre 2015, les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé ont été condamnés respectivement à 20 ans et 10 ans de prison ferme. Des peines moins lourdes que celles requises par le parquet militaire, qui avait demandé la perpétuité pour les deux hommes.
L’ancien président soudanais Omar el-Béchir, destitué par l’armée le 11 avril après 30 ans au pouvoir, a été inculpé samedi par un tribunal de Khartoum pour possession illégale de fonds étrangers et utilisation frauduleuse de ces fonds, a indiqué un juge.
Le Groupement Santullo Sericom Gabon souhaite répondre à l’article publié dans le no 3052 de Jeune Afrique (du 7 au 13 juillet 2019), intitulé « Santullo, un scandale d’État ».
L’ex-ministre de la Santé, Oly Ilunga, a été entendu mardi par la justice congolaise dans une enquête sur l’utilisation de fonds publics dans la lutte contre Ebola qui a tué près de 2 000 personnes en un an en RDC.
La procureure de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, pourrait être auditionnée par la Commission réconciliation et vérité, chargée d’enquêter sur les crimes commis pendant les vingt-deux ans du régime de Yahya Jammeh.
Pendant qu’à Banjul les témoignages se multiplient sur son règne de terreur, le despote déchu coule une paisible retraite en Guinée équatoriale. Une impunité à laquelle son hôte, le président Obiang Nguema Mbasogo, est désormais prié de mettre un terme.
Après la chute, la prison. L’ancien ministre du Travail (2002-2013) et de la Justice (2013-2019), Tayeb Louh, a été transféré jeudi 22 août à la prison d’El Harrach, où il rejoint plusieurs de ses ex-collègues au gouvernement.
Présenté comme le meneur des putschistes à l’origine du coup d’État manqué du 7 janvier dernier au Gabon, le lieutenant Obiang est, comme les deux autres accusés, toujours incarcéré à la prison centrale de Libreville.
Le président par intérim Abdelkader Bensalah, guidé par le chef de l’état-major, mène une vague de limogeages au sein de l’administration, notamment dans le secteur de la justice. Un moyen de se libérer des cercles de l’ex-président Bouteflika, mais aussi de s’entourer de cadres fidèles, selon le chercheur Moussaab Hammoudi.
Le ministère de l’Intérieur et de la Justice a suspendu de ses fonctions la présidente de la cour d’appel de Libreville. Paulette Ayo Mba avait pris, le 12 août, une décision permettant à la justice de statuer sur la demande d’examen médical d’Ali Bongo Ondimba, ce que les avocats du président avaient contesté.
Le procès pour corruption du président déchu Omar el-Béchir, au pouvoir durant trois décennies, s’est ouvert lundi au Soudan, où le processus de transition vers un pouvoir civil attend toujours son premier acte concret avec la désignation des membres du conseil souverain.
Selon un rapport parlementaire canadien, Justin Trudeau aurait fait pression sur la justice de son pays pour éviter le procès de la multinationale québécoise SNC Lavalin, accusée de fraude et de corruption en Libye.
La cour d’appel de Libreville a rejeté le 12 août le recours des avocats d’Ali Bongo Ondimba, qui s’étaient tournés vers la cour de cassation pour faire dessaisir cette juridiction de la requête d’expertise médicale du président gabonais. L’audience sur le fond de cette demande faite par le collectif « Appel à agir » doit avoir lieu le 26 août.
L’opposant guinéen Faya Millimouno, arrêté et écroué il y a une semaine à Conakry pour « diffamation » envers le ministre de la Justice, a annoncé avoir bénéficié d’une libération conditionnelle.
Quarante-et-un militants de l’opposition camerounaise ont été condamnés jeudi à Douala à six mois de prison ferme pour avoir participé à des manifestations contestant le résultat de l’élection présidentielle d’octobre dernier, ont déclaré le 9 août des avocats de leur parti, le MRC.