L’Assemblée nationale du Burkina Faso a adopté vendredi 21 juin un nouveau code pénal condamnant de peines allant jusqu’à 10 ans de prison la diffusion d’informations sur les opérations militaires. Une réforme dénoncée par des journalistes et des ONG, qui la jugent liberticide.
Le juge d’instruction du tribunal militaire de Blida a décidé mercredi soir du maintien en détention provisoire de la cheffe du Parti des travailleurs (PT) Louisa Hanoune, accusée de « complot » contre l’État. Sa formation dénonce cette décision et alarme sur l’état de santé de la secrétaire générale.
La justice française a renvoyé mercredi au 4 décembre l’examen de la demande formulée par la Tunisie d’extrader Belhassen Trabelsi, beau-frère de Zine el Abidine Ben Ali, pour son implication dans diverses affaires de corruption, selon Tunis.
Le procès des auteurs présumés du putsch manqué de 2015 touche à sa fin, seize mois après avoir débuté. La prison à perpétuité a été requise à l’encontre des deux principaux accusés, les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé. Accusés, témoins clés, expertise des conversations téléphoniques…. Retour en infographie sur ce procès historique.
Le procureur du tribunal militaire de Ouagadougou a requis lundi la prison à vie à l’encontre des généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, les deux principaux accusés du procès du putsch manqué de 2015. Il a réclamé la reconnaissance de leur culpabilité pour « trahison » et « meurtres », ainsi que celle d’« attentat à la sûreté de l’État » pour le premier et de « complicité » pour le second.
Début juin, le roi Mohammed VI a gracié deux condamnés à la peine capitale à l’occasion de l’Aïd el-Fitr. Ils sont environ une centaine aujourd’hui au Maroc. Si le royaume n’exécute plus depuis 1993, l’abolition n’est pas pour autant à l’ordre du jour.
La bataille judiciaire entre les deux émirats rivaux devant la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye a connu un nouveau rebondissement vendredi.
La mise en détention provisoire des anciens chefs de gouvernement Ouyahia et Sellal, ainsi que du ministre Benyounès, de l’ex-candidat à la présidentielle Ali Ghediri et de l’hommes d’affaires Mahieddine Tahkout, constitue le troisième volet d’une vaste purge opérée depuis début avril dans les secteurs économique et politique algériens.
L’opposant équato-guinéen Salomon Abeso Ndong a été attaqué en justice par James Ngumbu, le secrétaire général de l’Association de la presse panafricaine, qui l’accuse de diffamation.
De nouvelles commissions rogatoires seront lancées par la justice française dans le cadre de l’enquête sur la disparition, le 16 avril 2004 à Abidjan, du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer.
La complexe affaire Aliou Sall-Franck Timis, qui a vivement rebondi au Sénégal après la diffusion d’un reportage de la BBC, n’en finit pas d’alimenter le débat politique. L’opposition, à l’offensive, accuse le clan présidentiel d’avoir voulu étouffer un rapport gênant de l’Inspection générale d’État. Le ministère de la Justice a saisi le procureur.
Le procès du putsch manqué de 2015 au Burkina Faso, suspendu depuis fin avril en raison d’un mouvement d’humeur des avocats, a repris mardi au tribunal militaire de Ouagadougou avec les plaidoiries des avocats de la partie civile.
L’homme d’affaires et opposant béninois, condamné par contumace à vingt ans de prison pour trafic de drogue, a obtenu le statut de réfugié politique début avril.
Le puissant homme d’affaires algérien Mahieddine Tahkout, patron d’une usine de montage automobile et proche du président déchu Abdelaziz Bouteflika, a été inculpé et placé lundi en détention préventive dans des affaires de corruption, a annoncé un de ses avocats.
Des ministres, de hauts responsables de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) et le patron d’une usine, Mahieddine Tahkout, ont été entendus dimanche par un juge d’instruction du tribunal d’Alger dans des affaires portant sur « l’octroi de privilèges » à ce dernier, a indiqué l’agence APS. L’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia a également été entendu.
En dépit des considérables moyens humains et financiers mis en œuvre pour enquêter dans l’affaire Sarkozy-Kadhafi, le juge Tournaire n’a rassemblé en six ans aucune preuve qui corrobore la thèse d’un financement libyen de la campagne de l’ex-président français.
Mis en cause dans l’affaire du financement libyen de la campagne présidentielle française de 2007, l’homme d’affaires franco-algérien, proche de Nicolas Sarkozy, se défend pied à pied. Et se dévoile…
Confirmée vendredi matin par le procureur de Marseille, la garde à vue du président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad, la veille, a provoqué la stupeur des dirigeants de l’organisation continentale, sevrés d’informations pour les uns ou en silence radio pour les autres.
Le cabinet d’avocats Bryan Cave Leighton Paisner (BCLP) réclame plus de 1,25 million de dollars à la République gabonaise pour des frais de lobbying non payés, dans le cadre d’un contrat signé en janvier 2016 par l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, Maixent Accrombessi.
L’ancien PDG de Wana, libéré le 31 mai, a dû trouver un accord à l’amiable avec l’administration des douanes qui avait demandé la contrainte par corps pour l’exécution d’un jugement le condamnant à plus de 50 millions d’euros d’amende. Et il doit encore faire face à un autre procès en civil…
Achille Tapsoba, premier vice-président chargé des questions politiques du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ex-parti au pouvoir, revient pour Jeune Afrique sur la décision de la Cour de cassation française de valider l’extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso, où le frère de l’ancien président est mis en cause dans l’assassinat, en 1998, du journaliste d’investigation Norbert Zongo.
Le gouvernement burkinabè s’est réjoui mardi de la décision de la justice française de valider l’extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso, où le frère de l’ancien président est mis en cause dans l’assassinat, en 1998, du journaliste Norbert Zongo.
La Cour de cassation française rejette le pourvoi formé par François Compaoré contre son extradition vers le Burkina Faso. Cette décision constitue une victoire pour les autorités burkinabè, qui souhaitent entendre le frère de l’ancien président Blaise Compaoré dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo.
Témoin clé et coaccusé dans l’affaire Floribert Chebeya, l’ex-policier Paul Mwilambwe est en attente d’un procès au Sénégal. Condamné à mort par contumace en RDC, il continue d’incriminer Joseph Kabila dans le meurtre du défenseur des droits de l’homme, à Kinshasa, le 1er juin 2010. Jeune Afrique l’a rencontré à Dakar.
Entre 1996 et 2016, seules 13 déchéances de nationalité ont été prononcées pour terrorisme, dont cinq en 2015, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur.
Credit Suisse a-t-il contourné le gel des avoirs pesant sur la famille Moubarak ? C’est ce que laisse penser un document récent de l’Organized Crime and Corruption Reporting Project.
Le chef présumé d’une cellule jihadiste a reconnu jeudi son rôle dans l’assassinat de deux touristes scandinaves décapitées au Maroc au nom de l’État islamique (EI).
Le procès des assassins présumés de deux jeunes touristes scandinaves, décapitées mi-décembre dans le sud du Maroc au nom du groupe État islamique (EI), a repris jeudi à Salé, près de Rabat, après deux renvois successifs.