Le procès des assassins présumés de deux jeunes touristes scandinaves, décapitées mi-décembre dans le sud du Maroc au nom du groupe État islamique (EI), a repris jeudi à Salé, près de Rabat, après deux renvois successifs.
Alors qu’il n’a cessé de se battre pour faire éclater la vérité dans cette affaire, Maître Jean Balan dit sa colère. Quinze ans après le bombardement du camp de Bouaké, en Côte d’Ivoire, la justice française a décidé de ne pas poursuivre Michèle Alliot-Marie, Dominique de Villepin et Michel Barnier.
L’homme d’affaires français Alexandre Djouhri, au cœur de l’enquête sur le possible financement libyen de la campagne de l’ex-président Nicolas Sarkozy en 2007, s’est séparé de ses avocats Éric Dupont-Moretti et Antoine Vey, préférant être notamment défendu par Francis Szpiner.
Arrêté pour « tentative de déstabilisation » en 2017, le colonel Denise Auguste Barry, ministre de la Sécurité sous la transition, devra encore attendre, son procès ayant été reporté sine die.
La banque française BNP Paribas fait l’objet d’une procédure collective lancée par vingt-et-un réfugiés soudanais l’accusant d’avoir renforcé les exactions du régime entre 1997 et 2007, en traitant plusieurs milliers de ses opérations bancaires via ses bureaux new-yorkais.
Les dossiers de 12 anciens hauts responsables, parmi lesquels les ex-Premiers ministres Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, ont été transmis à la Cour suprême. C’est la première fois que des anciens chefs de gouvernement sont poursuivis par la justice dans des affaires de corruption.
La procédure dans laquelle était poursuivi le chanteur a été annulée, quatre ans après avoir débuté. Soupçonnée d’avoir trempé dans une affaire de fausse monnaie, la star du mbalax, qui a toujours clamé être victime d’un complot, livre à « Jeune Afrique » sa première interview depuis le jugement.
Le groupe armé centrafricain 3R a remis vendredi à la justice trois de ses éléments qu’il a accusé d’être responsables du massacre de plus de 50 civils dans le nord-ouest du pays, a indiqué samedi une source proche du gouvernement.
Callixte Nsabimana, deuxième vice-président du Mouvement rwandais pour le changement démocratique (MRCD), groupe rebelle en exil de Paul Rusesabagina et porte-parole de sa branche armée, les Forces nationales de libération (FNL), a plaidé coupable jeudi des seize chefs d’accusation qui lui sont reprochés. La justice rwandaise doit statuer le 28 mai sur sa libération provisoire.
Les anciens ministres français Michèle Alliot-Marie, Dominique de Villepin et Michel Barnier ne seront pas poursuivis pour « entrave à la manifestation de la vérité » et « non-dénonciation de crime » dans l’affaire du bombardement du camp militaire français de Bouaké en 2004. La décision de la commission des requêtes de la Cour de justice de la République (CJR) n’est pas susceptible de recours.
La procédure judiciaire contre l’icône sénégalaise du mbalax Thione Ballago Seck a été annulée, jeudi 23 mai, par la 2e chambre du tribunal correctionnel de Dakar, quatre ans après ce qui avait été annoncé comme la saisie de 50 millions d’euros de faux billets chez l’artiste. Retour sur une affaire de fausse monnaie qui a tourné au naufrage judiciaire.
L’Afrique du Sud a annoncé, le 22 mai, sa décision d’extrader vers le Maputo l’ex-ministre mozambicain des Finances Manuel Chang, arrêté fin 2018 sur son territoire dans le cadre du vaste scandale de la dette cachée qui ébranle son pays.
Le Directeur général (DG) du groupe de médias qatari BeIn, Yousef Al-Obaidly, et l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme, Lamine Diack, ont été inculpés fin mars en France dans l’enquête sur des soupçons de corruption en marge des candidatures de Doha aux championnats du monde d’athlétisme, a-t-on appris mardi.
La Cour de cassation française s’est penchée mardi sur le recours de François Compaoré contre son extradition vers le Burkina Faso, où le frère de l’ex-président est mis en cause dans l’assassinat, en 1998, du journaliste Norbert Zongo.
L’expert onusien Moncef Kartas avait été remis en liberté, mardi 21 mai, par la chambre des mises en accusation près la Cour d’appel de Tunis. Si l’enquête et l’instruction se poursuivent, la décision avait surpris, après l’intransigeance montrée dans un premier temps par la justice tunisienne.
Le procès de douze hommes accusés de la séquestration et du viol collectif de Khadija, une adolescente marocaine, en août dernier dans son village, une affaire qui avait suscité l’émoi au Maroc, s’est ouvert mardi devant un tribunal de Beni Mellal (centre), avant d’être immédiatement reporté.
Un avocat du journaliste marocain Taoufik Bouachrine, dont le procès en appel s’est ouvert en avril, a appelé vendredi une experte de l’ONU à prendre connaissance des échanges entre le journaliste et son confrère saoudien, Jamal Khashoggi, assassiné en octobre dans le consulat d’Arabie saoudite à Istanbul.
Le premier grand procès tenu à Tunis dans le cadre de la justice transitionnelle remet sur le devant de la scène une affaire vieille de cinquante-huit ans, celle de l’assassinat du dirigeant politique Salah Ben Youssef, ancien compagnon de route devenu rival du président Habib Bourguiba.
Le motif du limogeage de Benaïssa Ben Kathir, procureur général de la cour de justice d’Alger, Khaled el Bey, procureur de la République, et Mokhtar Rahmani, directeur général d’un organe anticorruption, n’a pas été précisé. Ces responsables avaient été nommés sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika.
La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a avoué avoir pris part à une « réunion consultative » avec Saïd Bouteflika, le frère cadet de l’ex-président, en présence du général Toufik, mais nie toute implication dans le « complot » dont ces derniers sont accusés.
La justice béninoise a ouvert « une information judiciaire » suite à l’enlèvement des deux touristes français le 1er mai dernier et à la mort de leur guide béninois Fiacre Gbédji, dans le parc national de la Pendjari, dans le nord du pays.
Depuis la prison de Libreville, l’ancien ministre gabonais Magloire Ngambia, incarcéré depuis 2017 dans le cadre de l’opération anticorruption Mamba, estime que sa détention provisoire aurait dû prendre fin au plus tard le 9 janvier 2019.
La justice algérienne a inculpé Louisa Hanoune, cheffe du Parti des travailleurs (PT), de complots contre l’armée et l’État pour avoir rencontré Saïd Bouteflika, alors conseiller de son frère Abdelaziz, lui-même encore chef de l’Etat, a indiqué ce lundi un de ses avocats.
Le président déchu Omar el-Béchir a été inculpé pour « le meurtre de manifestants » pendant les protestations contre son régime, a indiqué lundi le Procureur général soudanais. Dans le même temps, les discussions sur le futur Conseil de transition ont progressé et des violences ont éclaté à Khartoum, faisant cinq morts dans la capitale.
Belhassen Trabelsi, beau-frère de l’ancien dictateur Zine el Abidine Ben Ali, a obtenu sa libération devant la justice française, sans pouvoir quitter la France avant l’examen d’une demande d’extradition de la Tunisie, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.
Le Syndicat des magistrats algériens a rejeté samedi les accusations portées contre la corporation alors que la justice algérienne a lancé des enquêtes notamment sur des faits de corruption visant des hommes d’affaires et des hauts responsables de l’État.
Zacharie Badiengila, alias Ne Muanda Nsemi, a été remis en liberté provisoire dans la soirée de vendredi. Il avait été incarcéré quelques heures plus tôt à la prison centrale de Makala de laquelle il s’était évadé en 2017.
Ne Muanda Nsemi, le chef de la secte Bundu dia Kongo, a été incarcéré à la prison de Makala, à Kinshasa, ce vendredi, deux ans après son évasion spectaculaire. Il était réapparu en public mardi, à la surprise générale, lors d’une conférence de presse du CNSA. Les services de renseignement estiment que, durant sa cavale, il se cachait à la frontière entre la RDC et l’Angola et se serait également rendu au Congo-Brazzaville.
Les tribus Herero et Nama, déboutées en mars de leur demande de réparations à l’Allemagne pour les persécutions commises à l’époque de la colonisation allemande dans l’actuelle Namibie, ont déposé mardi un appel devant la justice américaine.
Condamné lundi à dix ans de travaux forcés pour « complicité de meurtre », le richissime marabout Cheikh Béthio Thioune est décédé mardi en France, où il était hospitalisé. Après une brillante carrière dans l’administration publique, cet influent guide religieux mouride avait longtemps cultivé la controverse.