Condamné lundi à dix ans de travaux forcés pour « complicité de meurtre », le richissime marabout Cheikh Béthio Thioune est décédé mardi en France, où il était hospitalisé. Après une brillante carrière dans l’administration publique, cet influent guide religieux mouride avait longtemps cultivé la controverse.
Interpellé la semaine dernière, Hamid Melzi a été entendu par la justice et placé mardi sous mandat de dépôt. Avant d’être limogé en avril, ce proche du général Toufik était à la tête de l’entreprise Sahel, en charge de la gestion des résidences d’État, et de la Société d’investissement hôtelière (SIH).
Zacharie Badiengila – alias Ne Mwanda Nsemi – a fait une surprenante apparition, lundi, lors d’une conférence de presse organisée par le CNSA. Après son évasion spectaculaire de la prison de Makala à Kinsahsa, il y a deux ans, le chef de la secte Bundu dia Kongo n’était pas réapparu. Le gouvernement a « instruit les forces de sécurité de procéder à son arrestation ».
Le frère cadet de l’ex-président Bouteflika, ainsi que les généraux Toufik et Tartag, ont été placés sous mandat de dépôt ce week-end par le tribunal militaire de Blida pour « atteinte à l’autorité de l’armée » et « complot contre l’autorité de l’État ». Ils seront jugés devant cette juridiction, en vertu de l’article 25 du Code de justice militaire.
Après le rejet dimanche 5 mai de sa demande de libération provisoire, Issad Rebrab, PDG du groupe Cevital, devrait rester encore un mois en détention avant de pouvoir formuler une nouvelle demande de libération.
L’ex-ministre des Affaires étrangères, l’un des principaux accusés dans le procès du putsch manqué de 2015, est rentré le 5 mai à Ouagadougou après un séjour de deux mois en Tunisie pour soigner ses problèmes cardiaques.
Le chef des Thiantacounes, Cheikh Béthio Thioune, a été condamné à 10 ans de travaux forcés pour « complicité de meurtre » et « non dénonciation de meurtre » par la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Mbour, dans l’affaire du double meurtre de Médinatoul Salam, en 2012. Soigné en France, le marabout de 80 ans a été jugé par contumace.
Saïd Bouteflika, le frère de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, et les généraux Mohamed Mediène et Athmane Tartag ont été incarcérés dimanche à l’issue de leur comparution devant le tribunal militaire de Blida. Les trois hommes sont notamment soupçonnés de complot contre l’armée.
La police a annoncé samedi avoir reporté, pour des raisons de « sérénité », la convocation de l’opposant Martin Fayulu à la suite d’une plainte déposée contre lui. Aucune date n’a été fixée pour une nouvelle audition.
Sept ans après le double homicide de Bara Sow et Ababacar Diagne, le procès du chef religieux Cheikh Béthio Thioune et de 19 de ses disciples, les Thiantacounes, touche à sa fin. Ouvert le 23 avril devant la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Mbour, le procès a été renvoyé au lundi 6 mai, date à laquelle le verdict devrait être rendu.
La justice militaire de la RDC a décidé d’abandonner les poursuites contre six ex-gardes du corps de l’opposant en exil Moïse Katumbi dans le cadre de l’affaire dite « des mercenaires ». Un pan de l’affaire reste en revanche dans l’attente d’une décision de la Cour constitutionnelle.
L’arrestation il y a plus d’un mois en Tunisie d’un chercheur chargé par l’ONU d’enquêter sur les trafics d’armes en Libye tourne à l’imbroglio diplomatique, Tunis peinant à justifier la détention de cet expert bénéficiant théoriquement d’une immunité.
La justice égyptienne a condamné mardi à perpétuité un haut responsable de la confrérie des Frères musulmans accusé de terrorisme et d' »atteinte à l’économie nationale », a rapporté une source judiciaire.
Le chef de l’État intérimaire Abdelkader Bensalah a procédé ces derniers jours à un nombre inédit de limogeages de hauts responsables considérés comme un encombrant héritage du règne du président sortant Abdelaziz Bouteflika, tandis que la justice s’est saisie de plusieurs affaires de corruption. Une opération « mains propres » qui peine à convaincre.
Jusqu’à maintenant, la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) bloquait les expulsions vers ce pays, en raison du recours présumé à la torture par les services antiterroristes algériens.
Soulagé mais « préoccupé », l’opposant équato-guinéen Andres Esono Ondo arrêté le 11 avril au Tchad et libéré mercredi, est arrivé à Malabo où il a retrouvé sa famille et les militants de son parti.
Le dossier de l’ancien ministre de l’Énergie Chakib Khelil, cité dans différentes affaires de corruption, dont celle de la Sonatrach, a été transféré à la Cour suprême.
C’est plus qu’une épine dans le pied, c’est une véritable épée de Damoclès. L’affaire du coup d’État manqué au Burkina Faso rattrapera-t-elle Guillaume Soro ?
Avant la plainte de l’État du Gabon, déposée le 7 février 2018 en Suisse contre Guido Santullo pour corruption d’agents publics étrangers et blanchiment d’argent, l’homme d’affaires italien, décédé le 27 août de la même année, faisait déjà l’objet de soupçons de la part de la justice helvète.
Issad Rebrab, PDG du premier groupe privé d’Algérie, Cevital, et considéré comme la première fortune du pays, a été incarcéré dans la nuit à l’issue de sa présentation au parquet dans le cadre d’une enquête anticorruption, a annoncé mardi l’agence officielle APS. Il a été transféré à la prison d’El Harrach, où se trouve par ailleurs l’ex-patron des patrons, Ali Haddad.
Pour lutter contre la corruption, l’Algérie, comme la Tunisie avant elle, a lancé une grande purge au sein des milieux d’affaires. Décryptage de Malik Boumédiène, maître de conférences et spécialiste des transitions démocratiques dans la région.
Depuis la chute d’Abdelaziz Bouteflika, plusieurs grands hommes d’affaires – dont l’ex-patron des patrons – sont dans le collimateur de la justice. Salutaire cure d’assainissement ou cabale politique ? Enquête.
La Cour de cassation a annulé la condamnation de Moïse Katumbi à trois ans de prison, prononcée en juin 2016 par le tribunal de paix Lubumbashi dans une affaire de spoliation immobilière. « Plus rien ne s’oppose à son retour » en RDC, affirme son avocat.
Le groupe de construction navale Privinvest, mis en cause dans le scandale de la dette cachée du Mozambique, a décidé de passer à la contre-attaque, mi-mars. S’estimant injustement accusé, il réclame des centaines de millions de dollars de réparations à l’État mozambicain.
L’opposant équato-guinéen Andres Esono Ondo a été arrêté jeudi 11 avril au Tchad. Alors que son parti dénonce une « machination politique entre deux États », Malabo assure qu’il préparait « un coup d’État en Guinée équatoriale avec un financement étranger ».
L’ancien chef de l’État soudanais, destitué par l’armée, a été transféré dans la nuit de mardi à mercredi dans une prison de la capitale, Khartoum, a affirmé à la presse l’un de ses proches.
Alors que le statu-quo persiste dans la procédure judiciaire engagée contre Maurice Kamto et les 157 autres personnes détenues suite aux « marches blanches » du MRC, le gouvernement camerounais s’active à l’international, et laisse entrevoir sa ligne de défense.
Alors que les combats font rage à Tripoli, les témoignages se multiplient sur les exactions commises dans cette ville, longtemps opposée à Khalifa Haftar. Le maréchal s’en défend en affirmant avoir « libéré Derna, ville chère à tous les Libyens » et « dernier bastion de l’organisation al-Qaïda ». Décryptage.
Le cas Omar el-Béchir pourrait devenir le symbole d’une CPI qui se serait ressaisie. C’est la conviction de Samia Maktouf, avocate conseil auprès de la Cour pénale internationale.