La justice française a annoncé l’ouverture prochaine du procès de Lamine Diack pour corruption. Un « soulagement », jure l’ancien patron de l’athlétisme mondial, qui, après avoir observé le silence pendant quatre ans, s’est confié en exclusivité à Jeune Afrique.
Un ministre jadis tout puissant en détention depuis plus de deux ans et demi, un haut-gradé du renseignement dans la ligne de mire, des fonctionnaires soupçonnés de corruption… Jeune Afrique livre les dessous de l’affaire Santullo, qui agite les esprits au Gabon, en Suisse ou encore en France.
Lamine Diack, ex-président de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF) attend toujours à Paris son procès pour « corruption active et passive » dans la tentaculaire affaire de dopage d’athlètes russes qui a ébranlé l’athlétisme mondial. Il s’est confié en exclusivité à Jeune Afrique.
Le gouvernement ivoirien a promis un procès « équitable » à l’ex-maire du Plateau Noël Akossi-Bendjo, condamné le 2 juillet par contumace à vingt ans de prison ferme et plus de 10 milliards de francs CFA d’amende pour « détournement de fonds publics ».
Accusé de détournements de fonds publics, l’ancien maire du Plateau et cacique du PDCI a été condamné à vingt ans de prison ferme mardi 2 juillet. Dans une interview à Jeune Afrique, il dénonce une affaire « politique ».
Le tribunal correctionnel de Libreville a requis mardi dix ans de prison contre Bertrand Zibi, ex-député du Parti démocratique gabonais (PDG), accusé d’être impliqué dans les violences post-électorales d’août 2016.
Six membres du service de sécurité de Paul Biya ont été condamnés le 3 juillet à des peines de prison avec sursis pour avoir pris part à Genève à l’agression d’un journaliste suisse.
L’ancien maire du Plateau et cacique du PDCI a été jugé en son absence, ce mardi, alors que les relations entre sa formation et le RHDP ne cessent de se tendre. Noël Akossi-Bendjo a été condamné à 20 ans de prison et à plus de 10 milliards de F CFA d’amende pour « détournements de fonds ».
Alors que les photos d’armes étrangères utilisées en Libye se multiplient ces dernières semaines, comme autant de preuves de violations flagrantes de l’embargo imposé depuis 2011, la justice internationale peine à se faire entendre, tandis que la justice libyenne a laissé se développer un sentiment d’impunité quasi total.
Détenu depuis le 10 janvier 2017 pour des faits de corruption présumée, l’ex-ministre Magloire Ngambia restera en détention. Une nouvelle demande de remise en liberté a été rejetée par la justice gabonaise.
Trois femmes accusent l’ex-président gambien de les avoir violées et dénoncent un véritable système de prédation sexuelle mis en place à la State House gambienne. Une affaire qui n’est pas sans rappeler le scandale des « amazones » de Mouammar Kadhafi, accusé d’avoir abusé de ces jeunes femmes présentées comme ses « gardes du corps ».
La Gazelle d’or, l’un des plus célèbres hôtels cinq étoiles du royaume, est depuis des années au centre d’un conflit judiciaire entre actionnaires. Jugement en juillet.
La Cour suprême de Guinée a rejeté mardi le pourvoi partiel formulé par les parties civiles contre la requalification en « crimes ordinaires » du massacre du 28 septembre 2009 et le non-lieu en faveur d’officiers militaires. Cet arrêt, qui ne peut faire l’objet d’aucun recours, clôt définitivement l’instruction et ouvre la voie à la tenue du procès, « s’il y a une réelle volonté politique », selon l’avocat des victimes.
Un pacte au sommet de l’athlétisme mondial pour couvrir des athlètes russes dopés: près de cinq ans après la révélation du scandale, la justice française vient d’ordonner un procès pour corruption contre l’ancien patron de l’IAAF Lamine Diack et son fils.
L’Assemblée nationale du Burkina Faso a adopté vendredi 21 juin un nouveau code pénal condamnant de peines allant jusqu’à 10 ans de prison la diffusion d’informations sur les opérations militaires. Une réforme dénoncée par des journalistes et des ONG, qui la jugent liberticide.
Le juge d’instruction du tribunal militaire de Blida a décidé mercredi soir du maintien en détention provisoire de la cheffe du Parti des travailleurs (PT) Louisa Hanoune, accusée de « complot » contre l’État. Sa formation dénonce cette décision et alarme sur l’état de santé de la secrétaire générale.
La justice française a renvoyé mercredi au 4 décembre l’examen de la demande formulée par la Tunisie d’extrader Belhassen Trabelsi, beau-frère de Zine el Abidine Ben Ali, pour son implication dans diverses affaires de corruption, selon Tunis.
Le procès des auteurs présumés du putsch manqué de 2015 touche à sa fin, seize mois après avoir débuté. La prison à perpétuité a été requise à l’encontre des deux principaux accusés, les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé. Accusés, témoins clés, expertise des conversations téléphoniques…. Retour en infographie sur ce procès historique.
Le procureur du tribunal militaire de Ouagadougou a requis lundi la prison à vie à l’encontre des généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, les deux principaux accusés du procès du putsch manqué de 2015. Il a réclamé la reconnaissance de leur culpabilité pour « trahison » et « meurtres », ainsi que celle d’« attentat à la sûreté de l’État » pour le premier et de « complicité » pour le second.
Début juin, le roi Mohammed VI a gracié deux condamnés à la peine capitale à l’occasion de l’Aïd el-Fitr. Ils sont environ une centaine aujourd’hui au Maroc. Si le royaume n’exécute plus depuis 1993, l’abolition n’est pas pour autant à l’ordre du jour.
La bataille judiciaire entre les deux émirats rivaux devant la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye a connu un nouveau rebondissement vendredi.
La mise en détention provisoire des anciens chefs de gouvernement Ouyahia et Sellal, ainsi que du ministre Benyounès, de l’ex-candidat à la présidentielle Ali Ghediri et de l’hommes d’affaires Mahieddine Tahkout, constitue le troisième volet d’une vaste purge opérée depuis début avril dans les secteurs économique et politique algériens.
L’opposant équato-guinéen Salomon Abeso Ndong a été attaqué en justice par James Ngumbu, le secrétaire général de l’Association de la presse panafricaine, qui l’accuse de diffamation.
De nouvelles commissions rogatoires seront lancées par la justice française dans le cadre de l’enquête sur la disparition, le 16 avril 2004 à Abidjan, du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer.
La complexe affaire Aliou Sall-Franck Timis, qui a vivement rebondi au Sénégal après la diffusion d’un reportage de la BBC, n’en finit pas d’alimenter le débat politique. L’opposition, à l’offensive, accuse le clan présidentiel d’avoir voulu étouffer un rapport gênant de l’Inspection générale d’État. Le ministère de la Justice a saisi le procureur.
Le procès du putsch manqué de 2015 au Burkina Faso, suspendu depuis fin avril en raison d’un mouvement d’humeur des avocats, a repris mardi au tribunal militaire de Ouagadougou avec les plaidoiries des avocats de la partie civile.
L’homme d’affaires et opposant béninois, condamné par contumace à vingt ans de prison pour trafic de drogue, a obtenu le statut de réfugié politique début avril.
Le puissant homme d’affaires algérien Mahieddine Tahkout, patron d’une usine de montage automobile et proche du président déchu Abdelaziz Bouteflika, a été inculpé et placé lundi en détention préventive dans des affaires de corruption, a annoncé un de ses avocats.
Des ministres, de hauts responsables de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) et le patron d’une usine, Mahieddine Tahkout, ont été entendus dimanche par un juge d’instruction du tribunal d’Alger dans des affaires portant sur « l’octroi de privilèges » à ce dernier, a indiqué l’agence APS. L’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia a également été entendu.
En dépit des considérables moyens humains et financiers mis en œuvre pour enquêter dans l’affaire Sarkozy-Kadhafi, le juge Tournaire n’a rassemblé en six ans aucune preuve qui corrobore la thèse d’un financement libyen de la campagne de l’ex-président français.