L’homme d’affaires et opposant béninois, condamné par contumace à vingt ans de prison pour trafic de drogue, a obtenu le statut de réfugié politique début avril.
Le puissant homme d’affaires algérien Mahieddine Tahkout, patron d’une usine de montage automobile et proche du président déchu Abdelaziz Bouteflika, a été inculpé et placé lundi en détention préventive dans des affaires de corruption, a annoncé un de ses avocats.
Des ministres, de hauts responsables de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) et le patron d’une usine, Mahieddine Tahkout, ont été entendus dimanche par un juge d’instruction du tribunal d’Alger dans des affaires portant sur « l’octroi de privilèges » à ce dernier, a indiqué l’agence APS. L’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia a également été entendu.
En dépit des considérables moyens humains et financiers mis en œuvre pour enquêter dans l’affaire Sarkozy-Kadhafi, le juge Tournaire n’a rassemblé en six ans aucune preuve qui corrobore la thèse d’un financement libyen de la campagne de l’ex-président français.
Mis en cause dans l’affaire du financement libyen de la campagne présidentielle française de 2007, l’homme d’affaires franco-algérien, proche de Nicolas Sarkozy, se défend pied à pied. Et se dévoile…
Confirmée vendredi matin par le procureur de Marseille, la garde à vue du président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad, la veille, a provoqué la stupeur des dirigeants de l’organisation continentale, sevrés d’informations pour les uns ou en silence radio pour les autres.
Le cabinet d’avocats Bryan Cave Leighton Paisner (BCLP) réclame plus de 1,25 million de dollars à la République gabonaise pour des frais de lobbying non payés, dans le cadre d’un contrat signé en janvier 2016 par l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, Maixent Accrombessi.
L’ancien PDG de Wana, libéré le 31 mai, a dû trouver un accord à l’amiable avec l’administration des douanes qui avait demandé la contrainte par corps pour l’exécution d’un jugement le condamnant à plus de 50 millions d’euros d’amende. Et il doit encore faire face à un autre procès en civil…
Achille Tapsoba, premier vice-président chargé des questions politiques du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ex-parti au pouvoir, revient pour Jeune Afrique sur la décision de la Cour de cassation française de valider l’extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso, où le frère de l’ancien président est mis en cause dans l’assassinat, en 1998, du journaliste d’investigation Norbert Zongo.
Le gouvernement burkinabè s’est réjoui mardi de la décision de la justice française de valider l’extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso, où le frère de l’ancien président est mis en cause dans l’assassinat, en 1998, du journaliste Norbert Zongo.
La Cour de cassation française rejette le pourvoi formé par François Compaoré contre son extradition vers le Burkina Faso. Cette décision constitue une victoire pour les autorités burkinabè, qui souhaitent entendre le frère de l’ancien président Blaise Compaoré dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo.
Témoin clé et coaccusé dans l’affaire Floribert Chebeya, l’ex-policier Paul Mwilambwe est en attente d’un procès au Sénégal. Condamné à mort par contumace en RDC, il continue d’incriminer Joseph Kabila dans le meurtre du défenseur des droits de l’homme, à Kinshasa, le 1er juin 2010. Jeune Afrique l’a rencontré à Dakar.
Entre 1996 et 2016, seules 13 déchéances de nationalité ont été prononcées pour terrorisme, dont cinq en 2015, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur.
Credit Suisse a-t-il contourné le gel des avoirs pesant sur la famille Moubarak ? C’est ce que laisse penser un document récent de l’Organized Crime and Corruption Reporting Project.
Le chef présumé d’une cellule jihadiste a reconnu jeudi son rôle dans l’assassinat de deux touristes scandinaves décapitées au Maroc au nom de l’État islamique (EI).
Le procès des assassins présumés de deux jeunes touristes scandinaves, décapitées mi-décembre dans le sud du Maroc au nom du groupe État islamique (EI), a repris jeudi à Salé, près de Rabat, après deux renvois successifs.
Alors qu’il n’a cessé de se battre pour faire éclater la vérité dans cette affaire, Maître Jean Balan dit sa colère. Quinze ans après le bombardement du camp de Bouaké, en Côte d’Ivoire, la justice française a décidé de ne pas poursuivre Michèle Alliot-Marie, Dominique de Villepin et Michel Barnier.
L’homme d’affaires français Alexandre Djouhri, au cœur de l’enquête sur le possible financement libyen de la campagne de l’ex-président Nicolas Sarkozy en 2007, s’est séparé de ses avocats Éric Dupont-Moretti et Antoine Vey, préférant être notamment défendu par Francis Szpiner.
Arrêté pour « tentative de déstabilisation » en 2017, le colonel Denise Auguste Barry, ministre de la Sécurité sous la transition, devra encore attendre, son procès ayant été reporté sine die.
La banque française BNP Paribas fait l’objet d’une procédure collective lancée par vingt-et-un réfugiés soudanais l’accusant d’avoir renforcé les exactions du régime entre 1997 et 2007, en traitant plusieurs milliers de ses opérations bancaires via ses bureaux new-yorkais.
Les dossiers de 12 anciens hauts responsables, parmi lesquels les ex-Premiers ministres Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, ont été transmis à la Cour suprême. C’est la première fois que des anciens chefs de gouvernement sont poursuivis par la justice dans des affaires de corruption.
La procédure dans laquelle était poursuivi le chanteur a été annulée, quatre ans après avoir débuté. Soupçonnée d’avoir trempé dans une affaire de fausse monnaie, la star du mbalax, qui a toujours clamé être victime d’un complot, livre à « Jeune Afrique » sa première interview depuis le jugement.
Le groupe armé centrafricain 3R a remis vendredi à la justice trois de ses éléments qu’il a accusé d’être responsables du massacre de plus de 50 civils dans le nord-ouest du pays, a indiqué samedi une source proche du gouvernement.
Callixte Nsabimana, deuxième vice-président du Mouvement rwandais pour le changement démocratique (MRCD), groupe rebelle en exil de Paul Rusesabagina et porte-parole de sa branche armée, les Forces nationales de libération (FNL), a plaidé coupable jeudi des seize chefs d’accusation qui lui sont reprochés. La justice rwandaise doit statuer le 28 mai sur sa libération provisoire.
Les anciens ministres français Michèle Alliot-Marie, Dominique de Villepin et Michel Barnier ne seront pas poursuivis pour « entrave à la manifestation de la vérité » et « non-dénonciation de crime » dans l’affaire du bombardement du camp militaire français de Bouaké en 2004. La décision de la commission des requêtes de la Cour de justice de la République (CJR) n’est pas susceptible de recours.
La procédure judiciaire contre l’icône sénégalaise du mbalax Thione Ballago Seck a été annulée, jeudi 23 mai, par la 2e chambre du tribunal correctionnel de Dakar, quatre ans après ce qui avait été annoncé comme la saisie de 50 millions d’euros de faux billets chez l’artiste. Retour sur une affaire de fausse monnaie qui a tourné au naufrage judiciaire.
L’Afrique du Sud a annoncé, le 22 mai, sa décision d’extrader vers le Maputo l’ex-ministre mozambicain des Finances Manuel Chang, arrêté fin 2018 sur son territoire dans le cadre du vaste scandale de la dette cachée qui ébranle son pays.
Le Directeur général (DG) du groupe de médias qatari BeIn, Yousef Al-Obaidly, et l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme, Lamine Diack, ont été inculpés fin mars en France dans l’enquête sur des soupçons de corruption en marge des candidatures de Doha aux championnats du monde d’athlétisme, a-t-on appris mardi.