Alors que le statu-quo persiste dans la procédure judiciaire engagée contre Maurice Kamto et les 157 autres personnes détenues suite aux « marches blanches » du MRC, le gouvernement camerounais s’active à l’international, et laisse entrevoir sa ligne de défense.
Alors que les combats font rage à Tripoli, les témoignages se multiplient sur les exactions commises dans cette ville, longtemps opposée à Khalifa Haftar. Le maréchal s’en défend en affirmant avoir « libéré Derna, ville chère à tous les Libyens » et « dernier bastion de l’organisation al-Qaïda ». Décryptage.
Le cas Omar el-Béchir pourrait devenir le symbole d’une CPI qui se serait ressaisie. C’est la conviction de Samia Maktouf, avocate conseil auprès de la Cour pénale internationale.
Sisiku Ayuk Tabe, ses coaccusés et leurs avocats étaient tous absents du tribunal militaire de Yaoundé le 8 avril, où se tenait une audience dans le cadre du procès qui les oppose à l’État du Cameroun. Ils exigent qu’une décision de la cour d’appel relative à leur statut de réfugiés soit rendue, avant toute poursuite de la procédure.
17 militants ont été arrêtés devant le palais de justice de Yaoundé, à l’intérieur duquel a été rendu, ce 9 avril, le verdict du recours en appel déposé par le leader du MRC et ses alliés politiques, rejetant la demande de libération provisoire de Maurice Kamto et de ses alliés politiques.
Ce 9 avril, la cour d’appel de Versailles a débouté Vincent Bolloré de sa demande d’indemnisation, réclamée à France Télévisions suite à un reportage diffusé en 2016 qui évoquait notamment les conditions d’attribution de concession portuaire de Kribi, en 2015.
Afin de préparer sa défense dans l’affaire qui l’oppose au Groupement Santullo Sericom, l’État gabonais a fait appel à différents avocats et spécialistes d’un prestigieux cabinet. Ils travaillent tous avec la directrice générale de l’Agence judiciaire de l’État.
Accusé de corruption, le président de la Cour suprême du Nigeria, Walter Samuel Nkanu Onnoghen, a démissionné de ses fonctions le 4 avril. Le président Muhammadu Buhari avait ordonné sa suspension en février dernier.
Les États-Unis ont révoqué le visa de la procureure générale de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, en réaction à l’éventuelle ouverture d’une enquête sur des crimes de guerre présumés commis par des soldats américains en Afghanistan.
Le cabinet d’avocats parisiens qui défend l’opposant camerounais a saisi le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies. Me Dupond-Moretti et Me Vey affirment que Maurice Kamto, Albert Dzongang, Paul Eric Kingue et 150 de leurs partisans et alliés, « ont été arrêtés de manière totalement illégale ».
La cour d’appel de Paris a confirmé le 4 avril le renvoi de Claude Muhayimana devant les assises pour complicité de « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité », accusé d’avoir organisé le transport de miliciens hutu sur les lieux de plusieurs massacres en 1994. Il compte former un pourvoi en cassation.
L’audience en appel sur la demande de liberté provisoire formulée par les avocats de Maurice Kamto et de ses codétenus s’est tenue mardi en l’absence de la défense, qui exige un procès public. Le verdict est attendu le 9 avril prochain.
Dans le procès qui l’oppose à l’homme d’affaires Sébastien Ajavon, l’État béninois a été condamné par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) le 29 mars à Arusha.
L’ex-patron des patrons algériens, Ali Haddad, homme d’affaires proche du président Abdelaziz Bouteflika, a été arrêté dans la nuit à un poste-frontière avec la Tunisie, a indiqué dimanche une source sécuritaire algérienne ayant requis l’anonymat, confirmant une information de médias locaux.
Deux enquêtes sont actuellement en cours sur le massacre de civils peuls à Ogossagou, qui a fait au moins 160 victimes samedi 23 mars. L’une initiée par le gouvernement malien, l’autre diligentée par la Minusma. Le point sur les premiers éléments connus.
En octobre 2018, Alfred Bongo Ondimba, fils d’Omar Bongo Ondimba, a déposé plainte contre le BGFIBank après la « disparition » de 1,5 milliard de F CFA du compte de son étude notariale. La justice ne s’est pour l’instant pas saisie de l’affaire.
Le fils de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos, incarcéré depuis septembre dans une affaire de détournement de fonds et de trafic d’influence, a été libéré dimanche. Les charges qui pesaient contre lui n’ont pas été retenues.
Dans le cadre de l’affaire Defex, la justice ibérique s’intéresse à cinq contrats dans lesquels Edgar Alain Mebe Ngo’o, l’ex-ministre de la Défense, aurait joué un rôle. Ceux-ci auraient servi à dissimuler des pots-de-vin versés à des responsables camerounais, selon le juge d’instruction.
Le procès de plus de 150 personnes, accusées d’être à l’origine du « coup d’état » que Malabo affirme avoir déjoué en décembre 2017, s’est ouvert vendredi au tribunal de Bata, la capitale économique de la Guinée équatoriale.
Depuis la comparution du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et de ses alliés politiques le 26 février dernier, aucune évolution significative n’a été enregistrée dans ce dossier, qui continue de crisper la scène politique camerounaise.
Bénéficiant d’une libération conditionnelle, l’opposant Eugène Diomi Ndongala a quitté la prison de Makala le 21 mars sous les acclamations de ses militants. Condamné en 2014 à dix ans de détention pour viol sur mineures, l’opposant fait partie des prisonniers politiques libérés par le président Félix Tshisekedi.
Après quatre mois de blocage, le gouvernement a enfin pris la décision de convoquer, samedi, le conseil municipal de la mairie du Plateau, à Abidjan, en vue de l’élection de Jacques Ehouo. Mais ce dernier, inculpé pour détournement de deniers publics, pourrait cependant être révoqué après son installation.
Le Tribunal criminel spécial (TCS) a prononcé mardi quatre nouvelles condamnations à l’encontre de Gervais Mendo Ze, Polycarpe Abah Abah, Jean-Marie Akono Ze et Jean-Paul Amang Bitegni, dans le cadre de détournements de fonds publics à la télévision nationale CRTV.
La Cour d’appel de Fès a décidé mardi de renvoyer le procès du dirigeant du PJD au 14 mai, tout en joignant son dossier à l’affaire initiale pour laquelle il avait été condamné en 1994.
Le procès du groupe Bourbon, spécialisé dans les services maritimes à l’industrie pétrolière, et de huit de ses « cols blancs » poursuivis pour « corruption » d’agents du fisc en Afrique devant le tribunal correctionnel de Marseille a été reporté pour un vice de procédure.
Belhassen Trabelsi, homme d’affaires et beau-frère de l’ex-président tunisien Zine el Abidine Ben Ali, a été mis en examen et incarcéré lundi à Marseille, après trois ans de cavale depuis sa fuite du Canada en 2016, où il était menacé d’extradition.
Le chanteur congolais Koffi Olomidé a été condamné lundi par la justice française à deux ans de prison avec sursis pour « atteintes sexuelles sur mineure » de moins de 15 ans, en l’occurrence une de ses ex-danseuses.
L’opposant Boubacar Diallo, surnommé Grenade, a été condamné le 18 mars à dix ans de prison. Présenté comme l’auteur de tirs à balles réelles lors des manifestations de mai 2016, le militant de l’UFDG était poursuivi pour « tentative d’assassinat, port illégal d’armes de guerre et de minutions ». Ses avocats comptent faire appel de cette décision.
La Tunisie réclame l’extradition de Belhassen Trabelsi, beau-frère de l’ex président Zine el Abidine Ben Ali, à la suite de son arrestation en France après des années de cavale, a indiqué dimanche 17 mars le ministère de la Justice.
Le chanteur congolais Koffi Olomidé, toujours sous mandat d’arrêt, connaîtra lundi 18 mars le sort judiciaire que lui réserve le tribunal correctionnel de Nanterre devant lequel il est poursuivi pour agressions sexuelles sur quatre de ses danseuses.