La troisième audience du procès a été l’occasion d’aborder un pan du passé du principal accusé, un ancien policier espagnol dont on retrouve la trace au Mali, dans le sillage de l’affaire « Air Cocaïne ».
Le candidat à la présidentielle Alain-Claude Bilie-By-Nze souhaite que les membres incarcérés de la famille Bongo soit jugés au cours d’un procès « équitable » et « public ». Après 55 ans de pouvoir des Bongo, les « fantômes » de ces derniers pourraient hanter la campagne.
François Zimeray, l’avocat français de l’écrivain, alerte depuis plusieurs semaines sur son impossibilité de se rendre en Algérie pour y voir son client en prison, faute d’obtenir un visa. Il se dit aussi inquiet pour la santé mentale et physique de ce dernier.
L’activiste est poursuivi devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, accusé d’avoir diffusé de fausses nouvelles et d’avoir appelé à la rébellion. Son procès a été renvoyé au 7 avril.
Selon un communiqué du procureur de la République, Olivier Mbaindiguim Monodji, Ndilyam Guekidata et Mahamat Saleh Alhissein ont été arrêtés après avoir été dénoncés, « documents » à l’appui.
Le président du Victoria United FC, déjà cité dans une affaire de matchs truqués, est de nouveau au cœur d’une polémique. Suspendu par la Fédération camerounaise de football pour menaces sur arbitres, il est maintenant poursuivi pour séquestration et torture de ses propres joueurs.
Après plusieurs semaines d’audience, le tribunal correctionnel a condamné, ce 5 mars, à cinq ans de prison l’ancien patron de la cellule antidrogue du Port autonome d’Abidjan, ainsi que deux autres officiers et leur « indic ». L’un d’eux avait été élu meilleur gendarme de Côte d’Ivoire en 2018.
Responsables de partis, avocats, figures des médias, ce sont une quarantaine de personnes issues de divers courants qui sont poursuivies pour « complot contre la sûreté de l’État ». Une affaire dénoncée comme « vide » et « politique » par des ONG et l’opposition.
L’écrivain franco-algérien, qui cristallise une partie des tensions diplomatiques entre Paris et Alger, avait été arrêté à l’aéroport de la capitale algérienne en novembre dernier. Ses proches continuent à se dire inquiets pour son état de santé.
Connu pour son travail d’investigation dans des affaires de corruption, le journaliste avait été emprisonné en mars 2024, puis condamné à huit mois de prison pour avoir porté atteinte à l’honneur et à la réputation d’une cheffe de service au sein du ministère des Affaires religieuses.
Emprisonnée depuis le mois d’août et après une grève de la faim, en janvier dernier, pour protester contre sa détention, la militante pour les droits humains avait dû être hospitalisée pour raisons de santé.
Les audiences se suivent et ne se ressemblent pas dans le procès du « Pablo Escobar du Sahara ». La dernière en date lève le voile sur le système d’Abdenbi Bioui, l’ex-patron de l’Oriental, considéré comme un baron de la drogue, qui aurait bénéficié de la complicité de plusieurs militaires en activité.
L’ancien colonel et médecin du président Yoweri Museveni, passé dans l’opposition il y a 25 ans, est dans un état de santé inquiétant, selon son épouse. Se conformant à une décision de la Cour suprême, les autorités viennent d’accepter que son procès soit transféré d’un tribunal militaire vers une cour civile.
C’est sur la page Facebook de l’épouse du chef de l’État de Sierra Leone que le fugitif Jos Leijdekkers aurait été identifié. Le ministre de la Justice des Pays-Bas exige une extradition, mais Freetown affirme ne pas avoir localisé le trafiquant.
Le ministre de l’Intérieur a confirmé l’inculpation de plusieurs personnes, dont le chef de police et le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, pour « faux et usage de faux » dans la confection de passeports comoriens, et a annoncé la mise à l’arrêt de la production.
Une vingtaine de témoins, de victimes et de proches de victimes ont été entendus lors de la deuxième audience du procès en appel de l’attaque jihadiste qui avait visé la ville balnéaire, le 13 mars 2016.
Le procès ouvert contre Nicolas Sarkozy et plusieurs de ses anciens ministres tentera de déterminer si le colonel Kadhafi a financé la campagne présidentielle de 2007 du candidat de la droite française. Un feuilleton judiciaire inédit qui passionne davantage les Français que les Libyens.
LE MATCH DE LA SEMAINE – L’activiste franco-camerounais accuse l’ancien ambassadeur de France à Niamey d’avoir fait assassiner un agent de sécurité nigérien. Une plainte a été déposée en France. Le diplomate dénonce des propos calomnieux et rend coup pour coup.
Le chef de l’État ougandais conteste une inconstitutionnalité décrétée par la plus haute instance judiciaire. Celle-ci pourrait empêcher le jugement par l’armée de l’opposant Kizza Besigye, ce qui n’est pas du goût du président.
L’ambassade de Russie à Tunis avait annoncé l’arrestation, en novembre 2024, d’un groupe de Russes venus étudier les « traditions locales » près de la frontière algérienne. Ces derniers étaient en possession d’« équipements qui ne correspondent pas aux buts touristiques déclarés ».
Abdou Moustoifa avait rédigé une dépêche évoquant des propos qu’aurait tenus le président Azali Assoumani. Selon lui, le chef de l’État avait dit souhaiter voir son fils lui succéder, mais les autorités ont dénoncé une traduction erronée des déclarations en question.
Duduzile Zuma-Sambudla, membre du nouveau parti de son père, l’uMkhonto We Sizwe (MK), qu’elle représente en tant que députée, est connue des Sud-Africains pour son utilisation incendiaire des réseaux sociaux, où elle est accusée d’avoir incité à des violences urbaines qui ont fait plus de 350 morts.
Visé par une procédure de la Cour pénale internationale, le chef de la police judiciaire libyenne Osama Almasri Najim a été arrêté en Italie, puis libéré et renvoyé en Libye. Ce qui intrigue le procureur de Rome.
L’écrivain franco-algérien est detenu depuis son arrivée à l’aéroport d’Alger, mi-novembre. En décembre dernier, sa demande de remise en liberté lui avait été refusée.
La nouvelle de sa libération, en août dernier, a fait la une des journaux. L’ancien directeur général de la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP) a passé quinze ans derrière les barreaux, incarcéré à la prison de New-Bell, à Douala, puis à celle de Kondengui, à Yaoundé. Il raconte.
Guy Hervé Kam est détenu à la prison militaire de Ouagadougou depuis près d’un an, accusé d’avoir participé à un « complot » contre la sûreté de l’État.
Incarcérée à Bruxelles dans le cadre d’un conflit avec le père de sa fille autour de la garde de l’enfant, la chanteuse devra rester en Europe jusqu’à la prochaine audience qui se déroulera en juin à Bruxelles. Il y a sera examiné les modalités de l’accord trouvé entre les deux parents.
Premier ministre d’Alpha Condé entre 2018 et 2021, il est jugé par une cour spéciale pour détournement de fonds publics, corruption et blanchiment de capitaux. Le verdict sera connu mi-février.