Ex-responsable du Rassemblement du peuple de Guinée, le parti d’Alpha Condé, l’ancien président de l’Assemblée nationale a été condamné pour corruption par la cour d’appel, après avoir été jugé en décembre dernier devant la Cour de répression des infractions économiques et financières.
Plusieurs anciens ministres de Macky Sall ont été inculpés ces derniers jours au Sénégal. Parmi eux, celui qui tenait les rênes du département de la Justice : Ismaïla Madior Fall. Il est aujourd’hui sous surveillance électronique alors même qu’il fut le promoteur de cette méthode de privation de liberté.
Le 22 mai, se rouvre le procès portant sur l’achat d’un avion présidentiel et sur des contrats d’équipements militaires signés sous la présidence d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Deux affaires qui remontent à 2014, classées sans suite, mais relancées depuis le coup d’État d’août 2020.
Des opposants au régime congolais étaient jugés ce mardi 20 mai, en France, devant le tribunal judiciaire de Nanterre, pour avoir tenté de faire annuler un concert du chanteur Fally Ipupa, le 25 novembre 2023. Ils lui reprochaient de rester silencieux face aux crimes commis en RDC.
L’ancienne ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants est poursuivie devant la Haute Cour de justice pour diverses infractions financières aux côtés de quatre autres ex-membres du gouvernement sous Macky Sall.
Les investigations en France contre Agathe Habyarimana pour son éventuel rôle lors du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 sont closes, sans que la veuve de l’ancien président hutu rwandais n’ait été mise en examen.
Alfousseyni Togo avait remis en cause certains propos attribués au garde des Sceaux malien. Incarcéré le 9 avril, il a été remis en liberté lundi 12 mai, après le paiement d’une caution. Son procès est prévu le 12 juin.
Alors que le verdict dans l’affaire Bukanga-Lonzo est attendu ce 14 mai, le président de l’Assemblée nationale reproche au juge constitutionnel le non-respect de nouvelles immunités parlementaires de l’ancien Premier ministre, Matata Ponyo, poursuivi pour détournement de fonds.
Le meurtre du jeune malien Aboubakar Cissé a relancé le débat sur l’islamophobie. Remise en question par le ministre français de l’Intérieur, cette forme de violence raciste est pourtant largement documentée par de nombreuses études. Et très largement sous-évaluée par les services de l’État. Décryptage en infographies.
Après l’Union européenne, la France et l’Allemagne, c’est au tour des Nations unies de s’alarmer des conditions dans lesquelles des dizaines de personnalités tunisiennes ont été condamnées, la semaine dernière, par le tribunal de première instance de Tunis.
Celui qui est surnommé « Affectio » a été arrêté le 12 janvier dernier après la publication d’un de ses poèmes sur les réseaux sociaux. D’après son conseil, la justice togolaise lui reproche d’avoir voulu appeler à la révolte.
L’ex-chef de l’État de 2008 à 2019 avait été condamné à cinq ans de prison ferme en première instance pour enrichissement illicite et blanchiment. Le jugement sera rendu le 14 mai prochain.
Mamoutou Touré, inculpé d' »atteinte aux biens publics, faux et usage de faux, et complicité » quand il occupait les fonctions de directeur administratif et financier de l’Assemblée nationale, a bénéficié d’une ordonnance de mise en liberté provisoire. Mais le parquet a fait appel.
Condamnés à des peines allant jusqu’à 66 ans de prison pour « complot », les accusés – dont certains sont français – n’ont pas pu bénéficier d’une défense digne de ce nom, affirme le ministère des Affaires étrangères français.
Les accusés ont été jugés coupables de « complot contre la sûreté de l’État » et d’« adhésion à un groupe terroriste » puis condamnés à des peines allant de 4 à 66 ans de prison. Ahmed Souab, avocat de la défense dans cette affaire, a été arrêté lundi matin à l’aube et une perquisition a été menée à son domicile, d’après les médias tunisiens.
L’ancien président a annoncé il y a quelques jours qu’il s’apprêtait à rentrer en RDC par « la partie orientale ». Kinshasa le suspecte d’être derrière la création de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), la plateforme politico-militaire dont fait partie le M23.
Le militant béninois est accusé de diffusion de fausses nouvelles et de provocation à la rébellion, via un compte critique du pouvoir de Patrice Talon, « Frère Hounvi ».
Elle espérait être élue à la présidence de la République de septembre 2024… à laquelle sa candidature a été rejetée. Depuis, Saida Neghza, l’ex-dirigeante du patronat algérien voit sa réputation et sa carrière s’effondrer sous le poids d’un scandale de corruption électorale.
Une cinquantaine de personnalités sont poursuivies pour « complot contre la sûreté de l’État ». La reprise de leur procès, qualifié de « mascarade judiciaire » par l’opposition et déjà plusieurs fois reporté, a de nouveau tourné court, ce 11 avril. Dans un climat socio-politique de plus en plus tendu.
Tundu Lissu, chef du parti Chadema, a été placé en détention mercredi 9 avril, après un meeting dans la ville de Mbinga, dans le sud-ouest du pays. Le chef d’accusation qui le vise ne lui permet pas d’être libéré sous caution.
Trois journalistes tchadiens avaient été arrêtés en mars puis inculpés pour « intelligence avec l’ennemi ». Le communiqué du procureur faisait état de documents compromettants ayant mené à leur interpellation.
Alfousseyni Togo aurait pointé du doigt le pôle de lutte contre la cybercriminalité et remis en cause certains propos attribués au garde des Sceaux. Il est poursuivi pour, entre autres, « atteinte au crédit de la justice. »
Selon nos informations, trois citoyens américains, condamnés à mort avant que leur peine ne soit commuée en prison à perpétuité, ont été libérés ce 8 avril, quelques jours après la visite en RDC de Massad Boulos, nouveau conseiller Afrique de Donald Trump.
Après trois mois de procès et trois jours de réquisitoire, le parquet a requis sept ans d’emprisonnement, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité contre l’ancien président français, accusé d’avoir voulu « satisfaire ses ambitions politiques dévorantes ». Les audiences se terminent aujourd’hui, avec la parole à la défense.
Le 31 décembre 2011, Léon Kengo wa Dondo était agressé par des militants congolais devant la gare du Nord à Paris. Leur procès se tenait à Paris, du 2 au 3 avril, et la politique congolaise s’est invitée, pour l’occasion, dans la salle d’audience.
Lors de sa proclamation comme président de la République la semaine dernière, le général Abdourahamane Tiani avait réitéré son « engagement solennel à toujours œuvrer pour le pardon et la réconciliation entre Nigériens ». L’ancien président Mohamed Bazoum reste, lui, privé de liberté.
Alors qu’une grâce présidentielle accordée à l’écrivain semblait plus que probable après la reprise du dialogue entre Alger et Paris, cette décision surprise de faire appel de sa condamnation à cinq années de prison rend le scénario d’une prochaine remise en liberté plus incertain.
À l’approche de la présidentielle du 12 avril, les avocats de la famille de l’ancien président tentent d’attirer l’attention sur le sort de Noureddin et Sylvia Bongo Ondimba.
Ces anciens putschistes doivent « manifester un engagement patriotique dans la reconquête du territoire » et « exprimer leur volonté de participer activement à la lutte contre le terrorisme ».
Moins d’un an après une condamnation à une peine de vingt ans de prison, l’ancien chef de l’État guinéen est libre, à la suite d’une grâce accordée par le chef de la junte, le général Mamadi Doumbouya. Calcul politique en vue d’un prochain scrutin ?