Lundi 6 décembre s’est ouvert, à Paris, le procès sur les soupçons de « pacte de corruption », en 2007, entre le pouvoir libyen et un Nicolas Sarkozy alors en campagne présidentielle. Un dossier complexe qui ne manque toujours pas, aujourd’hui, de dimensions géopolitiques.
L’ACTU VUE PAR – La Cedeao a approuvé, le 15 décembre, l’établissement d’un tribunal spécial pour juger l’ancien autocrate. L’ex-président du barreau gambien, Salieu Taal, revient sur les attentes suscitées par cette décision et sur les défis à relever avant d’espérer pouvoir un jour juger Yahya Jammeh.
L’élu a été condamné, jeudi 26 décembre, malgré son immunité parlementaire, à un an de prison. Placé en détention préventive depuis près d’un an, il avait été accusé de préparer un coup d’État.
Le Maroc a annoncé, mardi 24 décembre, des propositions pour la révision de son Code de la famille, qui portent notamment sur le mariage des mineures et l’héritage.
Après des mois de menace, la RDC dépose plainte, en France et en Belgique, contre la société Apple, notamment pour recel de crimes de guerre au profit du Rwanda. Des « minerais de sang » seraient intégrés aux smartphones et aux ordinateurs de la marque.
L’arrêté préfectoral notifiant son éviction a été rendu public le 11 décembre. L’édile de la capitale avait déjà déclaré qu’il résisterait à toute tentative de lui retirer ses fonctions municipales.
La cour d’appel de Paris vient de confirmer une décision déjà prise en 2023 : selon elle, l’armée française n’a pas été complice des massacres perpétrées par les soldats et miliciens hutu contre les Tutsi, en juin 1994, sur les collines de Bisesero.
Dans un rapport publié ce mercredi, l’ONG pointe la responsabilité de la Garde républicaine dans cette tuerie de masse et évoque de possibles crimes contre l’humanité.
La santé de l’ancien patron des renseignements maliens, incarcéré depuis 2021, se serait dégradée. Ses conseils ne cessent de demander qu’il puisse recevoir la visite d’un médecin de son choix.
Le secrétaire général de l’association nigérienne Alternative espaces citoyens (AEC), arrêté le 3 décembre à son domicile, est notamment « accusé d’apologie du terrorisme, [et d’] atteinte à la sûreté de l’État ».
Condamné, en 2018, à trente-cinq ans de réclusion criminelle pour détournement de biens publics, Achille Zogo Andela clame son innocence et accuse des magistrats d’avoir orchestré une manipulation judiciaire à son encontre.
L’auteur franco-camerounais était poursuivi, aux côtés de son éditeur, Damien Serieyx, pour des passages de son livre « Rwanda, la vérité sur l’opération Turquoise – Quand les archivent parlent ». Condamnés, les deux prévenus ont immédiatement fait appel.
Arrêté fin septembre par les autorités norvégiennes pour incitation à la commission de crimes contre l’humanité au Cameroun, Lucas Ayaba Cho a vu sa détention provisoire prolongée, assortie d’une interdiction de communication avec l’extérieur. Il encourt jusqu’à trente ans de prison.
Le prix Goncourt 2024 et son épouse ont décidé de porter plainte contre une chaîne algérienne, après la diffusion de propos d’une rescapée d’un massacre. Cette dernière les accuse d’avoir utilisé son histoire et divulgué des secrets médicaux.
Le régime burkinabè a annoncé un vraisemblable rétablissement de la peine de mort, à la faveur de la refonte du Code pénal. Comment ce recul majeur peut-il se concrétiser dans les faits ?
Entre 2020 et 2023, le pasteur Paul Mackenzie a dirigé une communauté religieuse au sein de la forêt de Shakahola, au Kenya. Il est aujourd’hui accusé d’avoir incité plusieurs centaines de fidèles à jeûner jusqu’à la mort. Ce troisième épisode de notre série de reportages raconte la lente descente aux enfers des adeptes du gourou.
Entre 2020 et 2023, le pasteur Paul Mackenzie a dirigé une communauté religieuse au sein de la forêt de Shakahola, au Kenya. Il est aujourd’hui accusé d’avoir incité plusieurs centaines de fidèles à jeûner jusqu’à la mort. Ce deuxième épisode de notre série de reportages revient sur l’ascension et la construction du gourou.
Entre 2020 et 2023, le pasteur Paul Mackenzie a dirigé une communauté religieuse au sein de la forêt de Shakahola, au Kenya. Il est aujourd’hui accusé d’avoir incité plusieurs centaines de fidèles à jeûner jusqu’à la mort. Ce premier épisode de notre série de reportages raconte la découverte des premières victimes qui a mené à son arrestation.
Trafics d’êtres humains et de drogues, cyberfraudes, crimes violents… L’un des plus puissants réseaux cybercriminel transnational africain a été la cible de « Jackall III », vaste opération d’Interpol, qui a conduit à l’interpellation de 300 personnes sur les cinq continents. Décryptage en infographies.
En poste de 2015 à 2021, l’ancien ministre d’Alpha Condé est accusé de détournement de fonds publics, d’enrichissement illicite, de blanchiment de capitaux et de corruption d’agents publics.
En procès devant la Cour d’assises depuis le 24 septembre, les affaires du Boeing présidentiel et de l’achat d’équipements militaires agitent la vie politique malienne depuis maintenant dix ans.
Les trois pays qui composent l’Alliance des États du Sahel reprochent au journaliste, Wassim Nasr, d’avoir des sources dans les milieux jihadistes et de soutenir leurs actions au Sahel. Des accusations « dénuées de fondement », selon France 24.
Arrêtée en juin à Rome dans une affaire de non-représentation d’enfant, Rokia Traoré va être remise à la Belgique « dans les dix jours », selon son avocate.
Alors que des centaines de détenus ont déjà été libérés, le gouvernement a annoncé que près de 2 000 prisonniers malades allaient quitter la prison de Makala, où la surpopulation et les conditions de vie restent alarmantes.
Cinq femmes métisses victimes d’enlèvement et de ségrégation au Congo de l’époque coloniale citent l’État belge en justice. Le procès en appel débute à Bruxelles cette semaine.
L’ancien vice-ministre de la Justice est soupçonné d’être impliqué dans un détournement de fonds destinés à la construction d’une nouvelle prison à Kinshasa. Certains n’excluent pas que ses déboires soient liés à la crise qui secoue l’UDPS, le parti au pouvoir.
Depuis le début de son premier mandat en 2019, le président candidat à sa réélection le 7 septembre a fait de la récupération de l’argent public détourné une priorité. Qu’il met en avant lors de sa campagne électorale même si jusqu’à présent, l’opération a fait chou blanc.