L’expert onusien Moncef Kartas avait été remis en liberté, mardi 21 mai, par la chambre des mises en accusation près la Cour d’appel de Tunis. Si l’enquête et l’instruction se poursuivent, la décision avait surpris, après l’intransigeance montrée dans un premier temps par la justice tunisienne.
Le procès de douze hommes accusés de la séquestration et du viol collectif de Khadija, une adolescente marocaine, en août dernier dans son village, une affaire qui avait suscité l’émoi au Maroc, s’est ouvert mardi devant un tribunal de Beni Mellal (centre), avant d’être immédiatement reporté.
Un avocat du journaliste marocain Taoufik Bouachrine, dont le procès en appel s’est ouvert en avril, a appelé vendredi une experte de l’ONU à prendre connaissance des échanges entre le journaliste et son confrère saoudien, Jamal Khashoggi, assassiné en octobre dans le consulat d’Arabie saoudite à Istanbul.
Le premier grand procès tenu à Tunis dans le cadre de la justice transitionnelle remet sur le devant de la scène une affaire vieille de cinquante-huit ans, celle de l’assassinat du dirigeant politique Salah Ben Youssef, ancien compagnon de route devenu rival du président Habib Bourguiba.
Le motif du limogeage de Benaïssa Ben Kathir, procureur général de la cour de justice d’Alger, Khaled el Bey, procureur de la République, et Mokhtar Rahmani, directeur général d’un organe anticorruption, n’a pas été précisé. Ces responsables avaient été nommés sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika.
La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a avoué avoir pris part à une « réunion consultative » avec Saïd Bouteflika, le frère cadet de l’ex-président, en présence du général Toufik, mais nie toute implication dans le « complot » dont ces derniers sont accusés.
La justice béninoise a ouvert « une information judiciaire » suite à l’enlèvement des deux touristes français le 1er mai dernier et à la mort de leur guide béninois Fiacre Gbédji, dans le parc national de la Pendjari, dans le nord du pays.
Depuis la prison de Libreville, l’ancien ministre gabonais Magloire Ngambia, incarcéré depuis 2017 dans le cadre de l’opération anticorruption Mamba, estime que sa détention provisoire aurait dû prendre fin au plus tard le 9 janvier 2019.
La justice algérienne a inculpé Louisa Hanoune, cheffe du Parti des travailleurs (PT), de complots contre l’armée et l’État pour avoir rencontré Saïd Bouteflika, alors conseiller de son frère Abdelaziz, lui-même encore chef de l’Etat, a indiqué ce lundi un de ses avocats.
Le président déchu Omar el-Béchir a été inculpé pour « le meurtre de manifestants » pendant les protestations contre son régime, a indiqué lundi le Procureur général soudanais. Dans le même temps, les discussions sur le futur Conseil de transition ont progressé et des violences ont éclaté à Khartoum, faisant cinq morts dans la capitale.
Belhassen Trabelsi, beau-frère de l’ancien dictateur Zine el Abidine Ben Ali, a obtenu sa libération devant la justice française, sans pouvoir quitter la France avant l’examen d’une demande d’extradition de la Tunisie, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.
Le Syndicat des magistrats algériens a rejeté samedi les accusations portées contre la corporation alors que la justice algérienne a lancé des enquêtes notamment sur des faits de corruption visant des hommes d’affaires et des hauts responsables de l’État.
Zacharie Badiengila, alias Ne Muanda Nsemi, a été remis en liberté provisoire dans la soirée de vendredi. Il avait été incarcéré quelques heures plus tôt à la prison centrale de Makala de laquelle il s’était évadé en 2017.
Ne Muanda Nsemi, le chef de la secte Bundu dia Kongo, a été incarcéré à la prison de Makala, à Kinshasa, ce vendredi, deux ans après son évasion spectaculaire. Il était réapparu en public mardi, à la surprise générale, lors d’une conférence de presse du CNSA. Les services de renseignement estiment que, durant sa cavale, il se cachait à la frontière entre la RDC et l’Angola et se serait également rendu au Congo-Brazzaville.
Les tribus Herero et Nama, déboutées en mars de leur demande de réparations à l’Allemagne pour les persécutions commises à l’époque de la colonisation allemande dans l’actuelle Namibie, ont déposé mardi un appel devant la justice américaine.
Condamné lundi à dix ans de travaux forcés pour « complicité de meurtre », le richissime marabout Cheikh Béthio Thioune est décédé mardi en France, où il était hospitalisé. Après une brillante carrière dans l’administration publique, cet influent guide religieux mouride avait longtemps cultivé la controverse.
Interpellé la semaine dernière, Hamid Melzi a été entendu par la justice et placé mardi sous mandat de dépôt. Avant d’être limogé en avril, ce proche du général Toufik était à la tête de l’entreprise Sahel, en charge de la gestion des résidences d’État, et de la Société d’investissement hôtelière (SIH).
Zacharie Badiengila – alias Ne Mwanda Nsemi – a fait une surprenante apparition, lundi, lors d’une conférence de presse organisée par le CNSA. Après son évasion spectaculaire de la prison de Makala à Kinsahsa, il y a deux ans, le chef de la secte Bundu dia Kongo n’était pas réapparu. Le gouvernement a « instruit les forces de sécurité de procéder à son arrestation ».
Le frère cadet de l’ex-président Bouteflika, ainsi que les généraux Toufik et Tartag, ont été placés sous mandat de dépôt ce week-end par le tribunal militaire de Blida pour « atteinte à l’autorité de l’armée » et « complot contre l’autorité de l’État ». Ils seront jugés devant cette juridiction, en vertu de l’article 25 du Code de justice militaire.
Après le rejet dimanche 5 mai de sa demande de libération provisoire, Issad Rebrab, PDG du groupe Cevital, devrait rester encore un mois en détention avant de pouvoir formuler une nouvelle demande de libération.
L’ex-ministre des Affaires étrangères, l’un des principaux accusés dans le procès du putsch manqué de 2015, est rentré le 5 mai à Ouagadougou après un séjour de deux mois en Tunisie pour soigner ses problèmes cardiaques.
Le chef des Thiantacounes, Cheikh Béthio Thioune, a été condamné à 10 ans de travaux forcés pour « complicité de meurtre » et « non dénonciation de meurtre » par la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Mbour, dans l’affaire du double meurtre de Médinatoul Salam, en 2012. Soigné en France, le marabout de 80 ans a été jugé par contumace.
Saïd Bouteflika, le frère de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, et les généraux Mohamed Mediène et Athmane Tartag ont été incarcérés dimanche à l’issue de leur comparution devant le tribunal militaire de Blida. Les trois hommes sont notamment soupçonnés de complot contre l’armée.
La police a annoncé samedi avoir reporté, pour des raisons de « sérénité », la convocation de l’opposant Martin Fayulu à la suite d’une plainte déposée contre lui. Aucune date n’a été fixée pour une nouvelle audition.
Sept ans après le double homicide de Bara Sow et Ababacar Diagne, le procès du chef religieux Cheikh Béthio Thioune et de 19 de ses disciples, les Thiantacounes, touche à sa fin. Ouvert le 23 avril devant la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Mbour, le procès a été renvoyé au lundi 6 mai, date à laquelle le verdict devrait être rendu.
La justice militaire de la RDC a décidé d’abandonner les poursuites contre six ex-gardes du corps de l’opposant en exil Moïse Katumbi dans le cadre de l’affaire dite « des mercenaires ». Un pan de l’affaire reste en revanche dans l’attente d’une décision de la Cour constitutionnelle.
L’arrestation il y a plus d’un mois en Tunisie d’un chercheur chargé par l’ONU d’enquêter sur les trafics d’armes en Libye tourne à l’imbroglio diplomatique, Tunis peinant à justifier la détention de cet expert bénéficiant théoriquement d’une immunité.
La justice égyptienne a condamné mardi à perpétuité un haut responsable de la confrérie des Frères musulmans accusé de terrorisme et d' »atteinte à l’économie nationale », a rapporté une source judiciaire.
Le chef de l’État intérimaire Abdelkader Bensalah a procédé ces derniers jours à un nombre inédit de limogeages de hauts responsables considérés comme un encombrant héritage du règne du président sortant Abdelaziz Bouteflika, tandis que la justice s’est saisie de plusieurs affaires de corruption. Une opération « mains propres » qui peine à convaincre.