Convoqué à la barre comme témoin dans le procès du putsch manqué de 2015, l’ex-président du Conseil national de transition a fait de nouvelles révélations sur l’affaire des écoutes. Selon lui, Guillaume Soro a admis, lors d’une conversation qu’ils ont eue à Paris un mois après la tentative de coup d’État, avoir bien tenu les propos qui lui sont reprochés.
Censé s’ouvrir le 13 mars au tribunal de Libreville, le procès pour corruption présumée de Magloire Ngambia a finalement été reporté sine die. La défense de l’ancien ministre, absent à l’audience, a demandé une recomposition de la Cour criminelle spéciale suite à des propos de sa présidente.
Trois jours après l’incarcération de l’ancien ministre de la Défense Edgard Alain Mebe Ngo’o, son épouse a également rejoint la prison centrale de Kondengui, où elle a été placée sous mandat de dépôt. Les enquêtes sur les soupçons de corruption qui pèsent sur eux se poursuivent.
Convoqué à la brigade criminelle, le président de l’Assemblée nationale du Bénin a finalement été interrogé à son domicile, pour des soupçons de falsifications de documents de candidature pour les législatives, où aucun parti de l’opposition n’a été autorisé. Face au rejet de son recours devant la Cour constitutionnelle, son parti a annoncé une marche le 14 mars.
Appelé en qualité de témoin à la barre du tribunal militaire qui juge 84 personnes pour leur implication supposée dans le putsch manqué de septembre 2015, l’ancien président Jean-Baptiste-Ouédraogo a livré sa version des faits, démentant avoir amendé le coup d’État.
29 personnes interpellées à la suite des marches pacifiques organisées par le MRC de Maurice Kamto fin janvier ont été condamnées à 12 mois d’emprisonnement. Bien que 11 autres ont été déclarés non coupables, la défense a dénoncé une décision « infondée » et a promis de faire appel dès le 12 mars.
Convoqué à la brigade criminelle le 12 mars à 10 heures, le président de l’Assemblée nationale Adrien Houngbédji ne devrait pas s’y présenter, selon nos informations. Si aucun motif officiel n’a été donné pour justifier convocation, plusieurs hypothèses se dégagent.
L’ancien vice-président congolais, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » après plus d’une décennie en détention, a demandé plus de 68 millions d’euros de dédommagement, selon son avocat.
Neuf Soudanaises ont été condamnées samedi à un mois de prison et 20 coups de fouet pour avoir participé à une manifestation antigouvernementale non autorisée à Khartoum, selon l’avocate de la défense.
L’ancien président sud-africain Jacob Zuma a largement utilisé les services de renseignement du pays pour servir ses intérêts politiques et personnels, notamment contre son successeur Cyril Ramaphosa, accuse un rapport officiel.
Le président du tribunal de première instance de Yaoundé a déclaré irrecevable la requête du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et ses coaccusés. Les avocats de la défense entendent faire appel de cette décision.
L’ex-ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, un des principaux accusés dans le procès du putsch manqué de 2015, a été autorisé à partir à Tunis mercredi pour y soigner ses problèmes cardiaques.
Aborder la question de la mémoire collective au Burundi, c’est oser regarder en face les brutalités et les barbaries qui ont bouleversé, déchiré, meurtri et anéanti l’existence de centaines de milliers de personnes, génération après génération.
L’ancien ministre camerounais de la Défense, Edgar Alain Mebe Ngo’o, ex-figure du régime du président Paul Biya, a été arrêté et placé en garde à vue à Yaoundé pour de supposées malversations financières, ont déclaré des sources judiciaires.
Trois dirigeants de la Banque centrale du Liberia (CBL), placés en garde à vue après la publication d’un audit indépendant révélant les méthodes peu orthodoxes de l’institution monétaire et de nombreux dysfonctionnements internes, doivent comparaître lundi pour la première fois devant un juge de Monrovia.
Un ex-gendarme rwandais, soupçonné d’avoir participé au génocide de 1994 et réclamé par la justice française, a été extradé du Cameroun et placé en détention provisoire en France, a annoncé samedi à l’AFP le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR).
Onze personnes ont été inculpées et écrouées pour les attaques jihadistes contre l’ambassade de France et l’état-major des armées, qui avaient fait 8 morts le 2 mars 2018 à Ouagadougou, a annoncé vendredi la procureure du Faso, Maïza Sérémé.
Le nouveau président congolais Félix Tshisekedi a promis samedi d’accorder, dans les dix jours, la grâce présidentielle aux prisonniers politiques et d’œuvrer pour un retour rapide des exilés politiques en République démocratique du Congo.
Le Libanais Jean Boustani, arrêté à New York dans le cadre de l’affaire de la « dette cachée » du Mozambique, a également collaboré avec l’Angola. Notamment dans le cadre de la visite du président João Lourenço en France, en mai dernier.
Deux banquiers centraux, dont l’un des fils de l’ex-présidente du Liberia Ellen Johnson-Sirleaf, ont été interpellés jeudi soir à Monrovia, quelques heures après la publication d’un rapport américain pointant des dysfonctionnements au sein de la Banque centrale au sujet de l’affaire des millions de dollars disparus.
Adama Bictogo, proche du président Alassane Ouattara, est la cible d’une plainte de victimes du Probo Koala, le navire qui avait illégalement déversé des produits toxiques dans la périphérie d’Abidjan en 2006. L’ex-ministre avait joué les bons office pour le compte des victimes, dont certaines l’accusent de détournement de fonds.
Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et ses alliés politiques, interpellés dans le cadre des marches blanches du 26 janvier dernier, devront attendre jusqu’au 7 mars pour le verdict de leur demande de liberté provisoire. La garde à vue de Michèle Ndoki a été prolongée de 48 heures.
L’ancien président français Nicolas Sarkozy a rencontré le président guinéen Alpha Condé à Conakry, le 21 février. Au cœur de leurs échanges : l’affaire Beny Steinmetz, l’homme d’affaires franco-israélien en conflit avec Conakry depuis 2008, qui a fini par renoncer à ses droits sur l’exploitation du gisement de fer de Simandou. Il obtient en revanche l’exploitation du gisement de Zogota.
Son arrestation lundi 18 février est survenue alors que la grève des professeurs à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la principale du pays, est entrée dans sa cinquième semaine.
Trente des 150 militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto, arrêtés fin janvier, ont comparu le 18 février devant les juges du tribunal de première instance du Mfoundi, accusés notamment « d’incitation à l’insurrection ». Les audiences reprendront le 25 février prochain.
« Traque aux biens mal acquis », condamnations de Karim Wade et Khalifa Sall… Ismaïla Madior Fall, ministre de la Justice, revient sur les accusations portées en la matière contre le régime de Macky Sall, candidat à sa propre succession le 24 février.
L’ex-ministre des Sports d’Alassane Ouattara, Alain Lobognon, qui avait été condamné à un an de prison ferme pour « divulgation de fausses nouvelles et incitation à la haine » en première instance, a écopé en appel d’une peine de six mois de prison avec sursis. Il a été libéré dans la foulée.
Ex-directeur de la brigade anti-terroriste puis de la Sûreté touristique, Saber Laajili est détenu à Tunis depuis mai 2017 pour ses liens présumés avec des milices libyennes. L’un de ses avocats dénonce une détention abusive, s’appuyant notamment sur une décision rendue en novembre par le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire (GTDA). Interview.
Jean-Jacques Lumumba et Guylain Luwere, deux lanceurs d’alerte réfugiés en France avec leurs familles après avoir dénoncé des pratiques de malversations, viennent d’assigner leur ancien employeur, la BGFIBank et sa filiale congolaise, devant les juridictions françaises.
Maurice Kamto, le principal opposant de Paul Biya, et 145 autres militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), interpellés dans le cadre des marches blanches du 26 janvier dernier, ont été déférés dans la nuit du 12 au 13 février. Ils sont notamment accusés d’« incitation à l’insurrection ».