Le chef de l’État intérimaire Abdelkader Bensalah a procédé ces derniers jours à un nombre inédit de limogeages de hauts responsables considérés comme un encombrant héritage du règne du président sortant Abdelaziz Bouteflika, tandis que la justice s’est saisie de plusieurs affaires de corruption. Une opération « mains propres » qui peine à convaincre.
Jusqu’à maintenant, la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) bloquait les expulsions vers ce pays, en raison du recours présumé à la torture par les services antiterroristes algériens.
Soulagé mais « préoccupé », l’opposant équato-guinéen Andres Esono Ondo arrêté le 11 avril au Tchad et libéré mercredi, est arrivé à Malabo où il a retrouvé sa famille et les militants de son parti.
Le dossier de l’ancien ministre de l’Énergie Chakib Khelil, cité dans différentes affaires de corruption, dont celle de la Sonatrach, a été transféré à la Cour suprême.
C’est plus qu’une épine dans le pied, c’est une véritable épée de Damoclès. L’affaire du coup d’État manqué au Burkina Faso rattrapera-t-elle Guillaume Soro ?
Avant la plainte de l’État du Gabon, déposée le 7 février 2018 en Suisse contre Guido Santullo pour corruption d’agents publics étrangers et blanchiment d’argent, l’homme d’affaires italien, décédé le 27 août de la même année, faisait déjà l’objet de soupçons de la part de la justice helvète.
Issad Rebrab, PDG du premier groupe privé d’Algérie, Cevital, et considéré comme la première fortune du pays, a été incarcéré dans la nuit à l’issue de sa présentation au parquet dans le cadre d’une enquête anticorruption, a annoncé mardi l’agence officielle APS. Il a été transféré à la prison d’El Harrach, où se trouve par ailleurs l’ex-patron des patrons, Ali Haddad.
Pour lutter contre la corruption, l’Algérie, comme la Tunisie avant elle, a lancé une grande purge au sein des milieux d’affaires. Décryptage de Malik Boumédiène, maître de conférences et spécialiste des transitions démocratiques dans la région.
Depuis la chute d’Abdelaziz Bouteflika, plusieurs grands hommes d’affaires – dont l’ex-patron des patrons – sont dans le collimateur de la justice. Salutaire cure d’assainissement ou cabale politique ? Enquête.
La Cour de cassation a annulé la condamnation de Moïse Katumbi à trois ans de prison, prononcée en juin 2016 par le tribunal de paix Lubumbashi dans une affaire de spoliation immobilière. « Plus rien ne s’oppose à son retour » en RDC, affirme son avocat.
Le groupe de construction navale Privinvest, mis en cause dans le scandale de la dette cachée du Mozambique, a décidé de passer à la contre-attaque, mi-mars. S’estimant injustement accusé, il réclame des centaines de millions de dollars de réparations à l’État mozambicain.
L’opposant équato-guinéen Andres Esono Ondo a été arrêté jeudi 11 avril au Tchad. Alors que son parti dénonce une « machination politique entre deux États », Malabo assure qu’il préparait « un coup d’État en Guinée équatoriale avec un financement étranger ».
L’ancien chef de l’État soudanais, destitué par l’armée, a été transféré dans la nuit de mardi à mercredi dans une prison de la capitale, Khartoum, a affirmé à la presse l’un de ses proches.
Alors que le statu-quo persiste dans la procédure judiciaire engagée contre Maurice Kamto et les 157 autres personnes détenues suite aux « marches blanches » du MRC, le gouvernement camerounais s’active à l’international, et laisse entrevoir sa ligne de défense.
Alors que les combats font rage à Tripoli, les témoignages se multiplient sur les exactions commises dans cette ville, longtemps opposée à Khalifa Haftar. Le maréchal s’en défend en affirmant avoir « libéré Derna, ville chère à tous les Libyens » et « dernier bastion de l’organisation al-Qaïda ». Décryptage.
Le cas Omar el-Béchir pourrait devenir le symbole d’une CPI qui se serait ressaisie. C’est la conviction de Samia Maktouf, avocate conseil auprès de la Cour pénale internationale.
Sisiku Ayuk Tabe, ses coaccusés et leurs avocats étaient tous absents du tribunal militaire de Yaoundé le 8 avril, où se tenait une audience dans le cadre du procès qui les oppose à l’État du Cameroun. Ils exigent qu’une décision de la cour d’appel relative à leur statut de réfugiés soit rendue, avant toute poursuite de la procédure.
17 militants ont été arrêtés devant le palais de justice de Yaoundé, à l’intérieur duquel a été rendu, ce 9 avril, le verdict du recours en appel déposé par le leader du MRC et ses alliés politiques, rejetant la demande de libération provisoire de Maurice Kamto et de ses alliés politiques.
Ce 9 avril, la cour d’appel de Versailles a débouté Vincent Bolloré de sa demande d’indemnisation, réclamée à France Télévisions suite à un reportage diffusé en 2016 qui évoquait notamment les conditions d’attribution de concession portuaire de Kribi, en 2015.
Afin de préparer sa défense dans l’affaire qui l’oppose au Groupement Santullo Sericom, l’État gabonais a fait appel à différents avocats et spécialistes d’un prestigieux cabinet. Ils travaillent tous avec la directrice générale de l’Agence judiciaire de l’État.
Accusé de corruption, le président de la Cour suprême du Nigeria, Walter Samuel Nkanu Onnoghen, a démissionné de ses fonctions le 4 avril. Le président Muhammadu Buhari avait ordonné sa suspension en février dernier.
Les États-Unis ont révoqué le visa de la procureure générale de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, en réaction à l’éventuelle ouverture d’une enquête sur des crimes de guerre présumés commis par des soldats américains en Afghanistan.
Le cabinet d’avocats parisiens qui défend l’opposant camerounais a saisi le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies. Me Dupond-Moretti et Me Vey affirment que Maurice Kamto, Albert Dzongang, Paul Eric Kingue et 150 de leurs partisans et alliés, « ont été arrêtés de manière totalement illégale ».
La cour d’appel de Paris a confirmé le 4 avril le renvoi de Claude Muhayimana devant les assises pour complicité de « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité », accusé d’avoir organisé le transport de miliciens hutu sur les lieux de plusieurs massacres en 1994. Il compte former un pourvoi en cassation.
L’audience en appel sur la demande de liberté provisoire formulée par les avocats de Maurice Kamto et de ses codétenus s’est tenue mardi en l’absence de la défense, qui exige un procès public. Le verdict est attendu le 9 avril prochain.
Dans le procès qui l’oppose à l’homme d’affaires Sébastien Ajavon, l’État béninois a été condamné par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) le 29 mars à Arusha.
L’ex-patron des patrons algériens, Ali Haddad, homme d’affaires proche du président Abdelaziz Bouteflika, a été arrêté dans la nuit à un poste-frontière avec la Tunisie, a indiqué dimanche une source sécuritaire algérienne ayant requis l’anonymat, confirmant une information de médias locaux.
Deux enquêtes sont actuellement en cours sur le massacre de civils peuls à Ogossagou, qui a fait au moins 160 victimes samedi 23 mars. L’une initiée par le gouvernement malien, l’autre diligentée par la Minusma. Le point sur les premiers éléments connus.
En octobre 2018, Alfred Bongo Ondimba, fils d’Omar Bongo Ondimba, a déposé plainte contre le BGFIBank après la « disparition » de 1,5 milliard de F CFA du compte de son étude notariale. La justice ne s’est pour l’instant pas saisie de l’affaire.
Le fils de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos, incarcéré depuis septembre dans une affaire de détournement de fonds et de trafic d’influence, a été libéré dimanche. Les charges qui pesaient contre lui n’ont pas été retenues.