En qualifiant l’ex-président Boni Yayi et des anciens ministres de « complices » dans « l’affaire Madoff béninoise », dont le jugement est attendu jeudi, et requérant des peines allant jusqu’à 12 ans de prison contre des principaux dirigeants d’ICC, le procureur spécial de la CRIET a suscité une vague de soupçons d’une instrumentalisation politique du procès.
L’opposant au président Paul Biya avait été arrêté fin janvier, après des manifestations de ses partisans pour dénoncer des « fraudes » survenues lors de l’élection présidentielle d’octobre 2018.
Les récentes révélations de son comité de défense ont permis de relancer l’enquête sur l’assassinat de Chokri Belaïd. Mais six ans jour pour jour après les faits, de nombreuses questions entourent toujours la disparition du leader de la gauche tunisienne.
Il avait été arrêté en 2017 pour avoir projeté des vidéos hostiles au pouvoir dans un lieu public. Après 17 mois de détention préventive, il a été libéré mardi, a annoncé son avocat.
L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l’humanité, bénéficie d’une liberté conditionnelle en Belgique, a annoncé la CPI mardi soir.
Le procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques (CRIET) a requis la reconnaissance de culpabilité pour la plupart des personnes impliquées, et requis des peines allant jusqu’à 12 ans de prison. Le jugement dans le procès sur ce scandale politico-financier est attendu jeudi.
Plus de huit ans après le meurtre d’Aïssatou Boiro, ancienne directrice du Trésor, et de Paul Temple Cole, et après plus d’un an de procès, les juges ont condamné les accusés à des peines allant de 10 ans de prison à la réclusion criminelle à perpétuité.
Charles Blé Goudé, l’ex-chef du mouvement ivoirien des Jeunes Patriotes, libéré vendredi sous conditions par la Cour pénale internationale, attend de trouver un pays d’accueil pour le recevoir, alors que la Belgique a annoncé samedi accepter d’accueillir l’ancien président Laurent Gbagbo, a déclaré son avocat.
La Belgique a dit samedi avoir « accepté d’accueillir » l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l’humanité commis en 2010 et 2011 lors de violences post-électorales en Côte d’Ivoire et libéré vendredi sous conditions.
La Cour pénale internationale a prononcé la remise en liberté sous conditions de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, à l’issue de l’audience de ce vendredi 1er février.
Soixante-dix personnalités favorables à l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, qui s’étaient exilées au Ghana à la suite de la chute de leur mentor en avril 2011, sont rentrés jeudi à Abidjan.
Acquittés de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale le 15 janvier, l’ancien chef d’État ivoirien et son ancien ministre sont toujours prisonniers. Vendredi, ils ont à nouveau rendez-vous avec les juges de la Cour pour tenter d’obtenir la fin de leur détention, suite à l’appel du Procureur.
Le député béninois Mohamed Atao Hinnouho est incarcéré depuis le mois de mai dans le cadre de la retentissante affaire de trafic de médicaments. Pour des raisons médicales, il va être évacué en France, a annoncé le tribunal de Cotonou.
Avenir de la CPI, retour à Abidjan de l’ex-président, enquêtes contre les pro-Ouattara… À la veille d’une nouvelle audience capitale à La Haye, Jean-Paul Benoit et Jean-Pierre Mignard, les avocats de l’État de la Côte d’Ivoire, reviennent sur l’acquittement retentissant de Laurent Gbagbo et ses conséquences.
L’agence anti-corruption du Nigeria a lancé des poursuites judiciaires contre l’ancien secrétaire du gouvernement et un ex-chef des renseignements. Les deux hommes sont des proches du président Muhammadu Buhari, candidat à un second mandat en février.
Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a été entendu pour la première fois en présence de ses avocats, mercredi. Maurice Kamto est notamment accusé d’« incitation à l’insurrection » et d’« hostilité contre la patrie ». En cause, notamment, le saccage de l’ambassade du Cameroun à Paris, dans lequel l’opposant nie toute implication.
Le gouvernement ivoirien a nié mercredi violer la liberté d’expression, comme l’en accuse Amnesty International. L’organisation cite notamment le cas du député Alain Lobognon, condamné mardi à un an de prison pour un tweet.
De larges affiches contre la présence de Yahya Jammeh en Guinée équatoriale ont été accrochées à Malabo par des opposants. Ils demandent que « ce dictateur » rentre chez lui pour y être jugé.
À la veille de l’audience qui s’ouvre vendredi à La Haye sur l’appel du Procureur contre la décision de la Cour pénale internationale de remettre en liberté Laurent Gabgbo et Charles Blé Goudé, Mausi Segun (HRW) et Drissa Traoré (FIDH) estiment que l’État ivoirien et la CPI ont failli à leurs obligations vis-à-vis des victimes.
Les charges ayant conduit à l’arrestation de l’opposant Maurice Kamto, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), demeurent inconnues. Ses avocats dénoncent une « procédure illégale ».
L’examen sur le fond de l’appel du Procureur contre la décision de la Cour pénale internationale de remettre en liberté Laurent Gabgbo et Charles Blé Goudé s’ouvre vendredi à La Haye. Proche de l’ancien président ivoirien, l’ex-ministre et ambassadeur Pierre Kipré plaide pour la libération immédiate des deux hommes.
L’ex-ministre des Sports et député Alain Lobognon, proche de Guillaume Soro, a été condamné à un an de prison ferme et à 300 000 F CFA d’amende, mardi, au terme d’un procès lors duquel toutes les exceptions de la défense ont été rejetées.
En geste d’apaisement après deux semaines d’une brutale répression, le pasteur et opposant Evan Mawarire, arrêté pour « subversion » dans la foulée des récentes émeutes contre la hausse des prix du pétrole, a été remis en liberté mardi.
Alors que Maurice Kamto et plusieurs cadres du MRC, arrêtés lundi soir à Douala, ont été transférés à Yaoundé, le flou persiste toujours sur le lieu de leur détention et les charges qui pèsent contre eux. L’opposition est vent-debout.
Après son acquittement, Laurent Gbagbo espère être libéré par la Cour pénale internationale dans les prochains jours. Mais il n’en aura toujours pas fini avec la justice. En Côte d’Ivoire, il reste menacé par plusieurs procédures judiciaires.
Arrêté la semaine dernière pour « subversion » durant la fronde populaire, le pasteur Evan Mawarire, porte-drapeau de la révolte contre le régime de Robert Mugabe en 2016 et opposant au régime actuel, s’est vu rejeter sa demande de libération conditionnelle.
La Cour suprême algérienne a cassé la condamnation à sept ans de prison prononcée contre cet Algérien, qui avait diffusé sur son blog un entretien avec un responsable israélien. Pas forcément une bonne nouvelle, selon son avocat.
L’ancien président zimbabwéen Robert Mugabe s’est vu dérober près d’un million de dollars en liquide qu’il gardait dans un attaché-case à son domicile, selon des nouveaux chiffres révélés le 25 janvier par le journal d’État « The Herald ».
Coopération judiciaire, rapprochement avec Paris, libérations anticipées de génocidaires condamnés devant le TPIR, affaires Diane Rwigara et Victoire Ingabire… Le ministre rwandais de la Justice, Johnston Busingye, revient pour Jeune Afrique sur les dossiers sensibles du moment.