Le nouveau président congolais Félix Tshisekedi a promis samedi d’accorder, dans les dix jours, la grâce présidentielle aux prisonniers politiques et d’œuvrer pour un retour rapide des exilés politiques en République démocratique du Congo.
Le Libanais Jean Boustani, arrêté à New York dans le cadre de l’affaire de la « dette cachée » du Mozambique, a également collaboré avec l’Angola. Notamment dans le cadre de la visite du président João Lourenço en France, en mai dernier.
Deux banquiers centraux, dont l’un des fils de l’ex-présidente du Liberia Ellen Johnson-Sirleaf, ont été interpellés jeudi soir à Monrovia, quelques heures après la publication d’un rapport américain pointant des dysfonctionnements au sein de la Banque centrale au sujet de l’affaire des millions de dollars disparus.
Adama Bictogo, proche du président Alassane Ouattara, est la cible d’une plainte de victimes du Probo Koala, le navire qui avait illégalement déversé des produits toxiques dans la périphérie d’Abidjan en 2006. L’ex-ministre avait joué les bons office pour le compte des victimes, dont certaines l’accusent de détournement de fonds.
Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et ses alliés politiques, interpellés dans le cadre des marches blanches du 26 janvier dernier, devront attendre jusqu’au 7 mars pour le verdict de leur demande de liberté provisoire. La garde à vue de Michèle Ndoki a été prolongée de 48 heures.
L’ancien président français Nicolas Sarkozy a rencontré le président guinéen Alpha Condé à Conakry, le 21 février. Au cœur de leurs échanges : l’affaire Beny Steinmetz, l’homme d’affaires franco-israélien en conflit avec Conakry depuis 2008, qui a fini par renoncer à ses droits sur l’exploitation du gisement de fer de Simandou. Il obtient en revanche l’exploitation du gisement de Zogota.
Son arrestation lundi 18 février est survenue alors que la grève des professeurs à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la principale du pays, est entrée dans sa cinquième semaine.
Trente des 150 militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto, arrêtés fin janvier, ont comparu le 18 février devant les juges du tribunal de première instance du Mfoundi, accusés notamment « d’incitation à l’insurrection ». Les audiences reprendront le 25 février prochain.
« Traque aux biens mal acquis », condamnations de Karim Wade et Khalifa Sall… Ismaïla Madior Fall, ministre de la Justice, revient sur les accusations portées en la matière contre le régime de Macky Sall, candidat à sa propre succession le 24 février.
L’ex-ministre des Sports d’Alassane Ouattara, Alain Lobognon, qui avait été condamné à un an de prison ferme pour « divulgation de fausses nouvelles et incitation à la haine » en première instance, a écopé en appel d’une peine de six mois de prison avec sursis. Il a été libéré dans la foulée.
Ex-directeur de la brigade anti-terroriste puis de la Sûreté touristique, Saber Laajili est détenu à Tunis depuis mai 2017 pour ses liens présumés avec des milices libyennes. L’un de ses avocats dénonce une détention abusive, s’appuyant notamment sur une décision rendue en novembre par le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire (GTDA). Interview.
Jean-Jacques Lumumba et Guylain Luwere, deux lanceurs d’alerte réfugiés en France avec leurs familles après avoir dénoncé des pratiques de malversations, viennent d’assigner leur ancien employeur, la BGFIBank et sa filiale congolaise, devant les juridictions françaises.
Maurice Kamto, le principal opposant de Paul Biya, et 145 autres militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), interpellés dans le cadre des marches blanches du 26 janvier dernier, ont été déférés dans la nuit du 12 au 13 février. Ils sont notamment accusés d’« incitation à l’insurrection ».
Depuis le début du procès de Gbagbo à La Haye, deux avocats se sont affrontés dans le prétoire de la Cour pénale internationale. Retour sur huit ans d’un combat acharné entre Me Emmanuel Altit, qui a défendu Laurent Gbagbo, et Me Jean-Paul Benoît, avocat de l’État ivoirien, qui est également l’avocat personnel d’Alassane Ouattara.
La justice tunisienne a condamné samedi sept accusés à la prison à vie dans les procès des attentats du Bardo et de Sousse en 2015, après une dizaine d’audiences réparties sur un an et demi, apportant des réponses incomplètes sur les responsabilités.
Reconnus coupables d’escroquerie et d’exercice illégal d’activité bancaire et de microfinance, les principaux responsables d’ICC-Services ont été condamnés dans la soirée du 6 février à des peines de 8 à 10 ans d’emprisonnement ferme. Un verdict diversement apprécié par les Béninois.
En qualifiant l’ex-président Boni Yayi et des anciens ministres de « complices » dans « l’affaire Madoff béninoise », dont le jugement est attendu jeudi, et requérant des peines allant jusqu’à 12 ans de prison contre des principaux dirigeants d’ICC, le procureur spécial de la CRIET a suscité une vague de soupçons d’une instrumentalisation politique du procès.
L’opposant au président Paul Biya avait été arrêté fin janvier, après des manifestations de ses partisans pour dénoncer des « fraudes » survenues lors de l’élection présidentielle d’octobre 2018.
Les récentes révélations de son comité de défense ont permis de relancer l’enquête sur l’assassinat de Chokri Belaïd. Mais six ans jour pour jour après les faits, de nombreuses questions entourent toujours la disparition du leader de la gauche tunisienne.
Il avait été arrêté en 2017 pour avoir projeté des vidéos hostiles au pouvoir dans un lieu public. Après 17 mois de détention préventive, il a été libéré mardi, a annoncé son avocat.
L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l’humanité, bénéficie d’une liberté conditionnelle en Belgique, a annoncé la CPI mardi soir.
Le procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques (CRIET) a requis la reconnaissance de culpabilité pour la plupart des personnes impliquées, et requis des peines allant jusqu’à 12 ans de prison. Le jugement dans le procès sur ce scandale politico-financier est attendu jeudi.
Plus de huit ans après le meurtre d’Aïssatou Boiro, ancienne directrice du Trésor, et de Paul Temple Cole, et après plus d’un an de procès, les juges ont condamné les accusés à des peines allant de 10 ans de prison à la réclusion criminelle à perpétuité.
Charles Blé Goudé, l’ex-chef du mouvement ivoirien des Jeunes Patriotes, libéré vendredi sous conditions par la Cour pénale internationale, attend de trouver un pays d’accueil pour le recevoir, alors que la Belgique a annoncé samedi accepter d’accueillir l’ancien président Laurent Gbagbo, a déclaré son avocat.
La Belgique a dit samedi avoir « accepté d’accueillir » l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l’humanité commis en 2010 et 2011 lors de violences post-électorales en Côte d’Ivoire et libéré vendredi sous conditions.
La Cour pénale internationale a prononcé la remise en liberté sous conditions de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, à l’issue de l’audience de ce vendredi 1er février.
Soixante-dix personnalités favorables à l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, qui s’étaient exilées au Ghana à la suite de la chute de leur mentor en avril 2011, sont rentrés jeudi à Abidjan.
Acquittés de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale le 15 janvier, l’ancien chef d’État ivoirien et son ancien ministre sont toujours prisonniers. Vendredi, ils ont à nouveau rendez-vous avec les juges de la Cour pour tenter d’obtenir la fin de leur détention, suite à l’appel du Procureur.
Le député béninois Mohamed Atao Hinnouho est incarcéré depuis le mois de mai dans le cadre de la retentissante affaire de trafic de médicaments. Pour des raisons médicales, il va être évacué en France, a annoncé le tribunal de Cotonou.