Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a été entendu pour la première fois en présence de ses avocats, mercredi. Maurice Kamto est notamment accusé d’« incitation à l’insurrection » et d’« hostilité contre la patrie ». En cause, notamment, le saccage de l’ambassade du Cameroun à Paris, dans lequel l’opposant nie toute implication.
Le gouvernement ivoirien a nié mercredi violer la liberté d’expression, comme l’en accuse Amnesty International. L’organisation cite notamment le cas du député Alain Lobognon, condamné mardi à un an de prison pour un tweet.
De larges affiches contre la présence de Yahya Jammeh en Guinée équatoriale ont été accrochées à Malabo par des opposants. Ils demandent que « ce dictateur » rentre chez lui pour y être jugé.
À la veille de l’audience qui s’ouvre vendredi à La Haye sur l’appel du Procureur contre la décision de la Cour pénale internationale de remettre en liberté Laurent Gabgbo et Charles Blé Goudé, Mausi Segun (HRW) et Drissa Traoré (FIDH) estiment que l’État ivoirien et la CPI ont failli à leurs obligations vis-à-vis des victimes.
Les charges ayant conduit à l’arrestation de l’opposant Maurice Kamto, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), demeurent inconnues. Ses avocats dénoncent une « procédure illégale ».
L’examen sur le fond de l’appel du Procureur contre la décision de la Cour pénale internationale de remettre en liberté Laurent Gabgbo et Charles Blé Goudé s’ouvre vendredi à La Haye. Proche de l’ancien président ivoirien, l’ex-ministre et ambassadeur Pierre Kipré plaide pour la libération immédiate des deux hommes.
L’ex-ministre des Sports et député Alain Lobognon, proche de Guillaume Soro, a été condamné à un an de prison ferme et à 300 000 F CFA d’amende, mardi, au terme d’un procès lors duquel toutes les exceptions de la défense ont été rejetées.
En geste d’apaisement après deux semaines d’une brutale répression, le pasteur et opposant Evan Mawarire, arrêté pour « subversion » dans la foulée des récentes émeutes contre la hausse des prix du pétrole, a été remis en liberté mardi.
Alors que Maurice Kamto et plusieurs cadres du MRC, arrêtés lundi soir à Douala, ont été transférés à Yaoundé, le flou persiste toujours sur le lieu de leur détention et les charges qui pèsent contre eux. L’opposition est vent-debout.
Après son acquittement, Laurent Gbagbo espère être libéré par la Cour pénale internationale dans les prochains jours. Mais il n’en aura toujours pas fini avec la justice. En Côte d’Ivoire, il reste menacé par plusieurs procédures judiciaires.
Arrêté la semaine dernière pour « subversion » durant la fronde populaire, le pasteur Evan Mawarire, porte-drapeau de la révolte contre le régime de Robert Mugabe en 2016 et opposant au régime actuel, s’est vu rejeter sa demande de libération conditionnelle.
La Cour suprême algérienne a cassé la condamnation à sept ans de prison prononcée contre cet Algérien, qui avait diffusé sur son blog un entretien avec un responsable israélien. Pas forcément une bonne nouvelle, selon son avocat.
L’ancien président zimbabwéen Robert Mugabe s’est vu dérober près d’un million de dollars en liquide qu’il gardait dans un attaché-case à son domicile, selon des nouveaux chiffres révélés le 25 janvier par le journal d’État « The Herald ».
Coopération judiciaire, rapprochement avec Paris, libérations anticipées de génocidaires condamnés devant le TPIR, affaires Diane Rwigara et Victoire Ingabire… Le ministre rwandais de la Justice, Johnston Busingye, revient pour Jeune Afrique sur les dossiers sensibles du moment.
La France a remis Patrice-Edouard Ngaïssona à la Cour pénale internationale (CPI). L’ex-chef de milice anti-balaka, également président de la Fédération centrafricaine de football, est soupçonné de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre. Il avait été arrêté à la mi-décembre en France.
L’acquittement de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé vient conforter ceux qui dénoncent une justice internationale par trop politisée et peu soucieuse du droit, selon l’avocate Samia Maktouf.
Un policier tchadien, accusé d’avoir supervisé la torture à mort de l’un de ses compatriotes, a été condamné le 18 janvier à dix ans de prison ferme par un tribunal de N’Djamena, a appris samedi l’AFP auprès d’avocats.
L’ancien ministre des Finances de Boni Yayi, arrêté le 14 décembre 2018 à Madrid, a été libéré provisoirement le 17 janvier. Poursuivi au Bénin pour des malversations financières, Komi Koutché devra rester encore sur le territoire espagnol pendant une quarantaine de jours en attendant une décision sur son extradition exigée par les autorités béninoises.
Le juge Theodor Meron a quitté officiellement, ce 18 janvier, la présidence du Mécanisme international qui a succédé aux tribunaux de l’ONU sur le Rwanda et l’ex-Yougoslavie. Il laisse derrière lui une odeur de souffre, après avoir favorisé l’acquittement ou prononcé la libération anticipée de plusieurs génocidaires rwandais.
Trois ans après le début de leur procès, la Cour pénale internationale acquittait l’ancien président ivoirien et son ministre mardi 15 janvier, dans un retournement historique. Mais les deux hommes n’en ont pas fini avec la justice internationale.
Dans une déclaration commune, deux syndicats de magistrats ivoiriens dénoncent, entre autres, des « immixtions » du pouvoir exécutif dans l’exercice de leurs fonctions. Le point sur ce qu’ils reprochent au gouvernement du président Alassane Ouattara.
Le refus du bureau de l’Assemblée nationale de lever l’immunité parlementaire des députés Jacques Ehouo et Alain Lobognon provoque des remous au sein du Parlement ivoirien.
Deux mois après sa libération, Saïd Chitour, fixeur pour des médias étrangers, tente de se reconstruire après 16 mois de détention. Accusé d’« intelligence avec une puissance étrangère », l’homme continue de clamer son innocence. Il livre à Jeune Afrique sa première interview depuis sa sortie de prison.
Acquittés mardi 15 janvier de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale, l’ancien président ivoirien et son ancien ministre de la Jeunesse ne seront pas libérés immédiatement, vient de décider la chambre d’appel de la Cour.
MHD, le rappeur parisien en pleine ascension, est depuis jeudi soir en détention provisoire, mis en cause dans l’enquête sur l’agression mortelle d’un jeune en juillet lors d’une rixe entre bandes à Paris. Des faits pour lesquels il « conteste toute implication ».
La Cour pénale internationale (CPI) a suspendu mercredi soir la remise en liberté de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, après un nouvel appel déposé par le procureur au lendemain de son acquittement retentissant.
Le bureau du parlement ivoirien s’est refusé à lever l’immunité parlementaire des députés Jacques Ehouo et Alain Lobognon, comme le souhaitait le procureur.
Le gouvernement ivoirien a estimé le 16 janvier que la décision de revenir en Côte d’Ivoire appartenait à Laurent Gbagbo, après l’acquittement de l’ancien président par la Cour pénale internationale.
La demande du procureur de maintenir en détention Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé a été rejetée par les juges de la Cour pénale internationale (CPI) mercredi 16 janvier, après avoir annoncé la veille leur acquittement pour crimes contre l’humanité.