Le Comité de défense des deux figures de la gauche tunisienne assassinés en 2013 affirme détenir des documents et des informations sur les commanditaires qui n’ont, pour l’instant, jamais été identifiés par la justice.
L’opposant Sébastien Ajavon, qui séjourne en France depuis plusieurs semaines, ne regagnera pas le Bénin pour se présenter, le 18 octobre, devant les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Son avocat français l’a annoncé dans un communiqué dans lequel il dénonce « de graves irrégularités de procédure ».
Répondant favorablement à la demande du président français Emmanuel Macron, le Maroc a donné son feu vert pour un retour dans son pays du Français détenu à Salé.
Un des jihadistes condamnés dans le cadre de l’attentat au camion piégé qui avait fait plus de 500 morts il y a un an à Mogadiscio a été exécuté dimanche, ont annoncé les autorités somaliennes.
Le Parquet de Paris a requis un non-lieu pour les neuf Rwandais soupçonnés d’être impliqués dans l’attentat du 6 avril 1994. Parmi eux, sept proches du gouvernement rwandais. Leur avocat, Bernard Magain, salue « une étape très importante dans la reconnaissance de l’innocence » de ses clients.
À la veille de la reprise du procès de Moïse Katumbi devant la Cour suprême de justice de la RDC, dans l’affaire dite du recrutement de présumés mercenaires, Me Éric Dupond-Moretti a dénoncé le 9 octobre une « pitrerie ». Il s’en explique à Jeune Afrique.
À moins de trois mois des élections en RDC, l’avocat belge Thierry Bontinck a indiqué lundi 8 octobre à Jeune Afrique qu’Emmanuel Ramazani Shadary, dauphin du président Joseph Kabila, et quatorze autres proches du chef de l’État congolais, demandent à l’UE de lever des sanctions prises à leur encontre.
Une centaine de salariés attaquent Bouygues Énergies & Services (Byes) Gabon aux prud’hommes en France ; Alexandre Barro Chambrier et Zacharie Myboto se rapprochent au Gabon… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
Au Congo-Brazzaville, la police traque les fonctionnaires absents jusque dans les bars et autres « lieux de jouissance » de la capitale. Les premières sanctions sont tombées le 6 octobre, en Conseil des ministres. Bar ou bureau, il faut choisir.
La Haute Cour de Kigali a ordonné le 5 octobre la libération provisoire de l’opposante rwandaise Diane Rwigara, ainsi que celle de sa mère Adeline Rwigara, en attendant la réouverture du procès le 7 novembre.
La justice italienne s’est penchée sur le système de corruption en place sous l’ancien ministre de l’Énergie. Si lui n’est pas poursuivi, son ombre n’a cessé de planer sur le procès.
Convoqué le 4 octobre devant la Cour de répression des infractions économiques et terroristes (Criet), qui a renvoyé l’audience au 18 octobre, l’opposant politique et homme d’affaires béninois Sébastien Ajavon sera de nouveau jugé dans une affaire de trafic de drogue pour laquelle il avait été relaxé il y a deux ans.
En moins de quinze jours, quatre figures proches de l’ancien président José Eduardo dos Santos ont été placées en détention provisoire pour différentes enquêtes. De quoi rallonger la liste des personnalités déjà visées par la justice angolaise. Tour d’horizon.
Les juges français livreront leur délibéré le 5 décembre sur la demande d’extradition de François Compaoré. La justice burkinabè souhaite entendre le frère de l’ancien président dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et de ses trois compagnons en 1998.
L’avocate tchadienne Jacqueline Moudeina, qui fait partie de ceux qui ont obtenu la condamnation de l’ex-président Hissène Habré à la réclusion criminelle à perpétuité, se bat toujours pour la défense des droits de l’homme.
Nhlanhla Nene, le ministre sud-africain des Finances, a apporté mercredi un témoignage supplémentaire au flot de révélations sur les turpitudes de l’ex-président du pays Jacob Zuma. Il a expliqué avoir été congédié du gouvernement pour s’être opposé à un juteux contrat nucléaire avec la Russie.
Alors que Jean-Claude Bastos de Morais, accusé de détournement de fonds, est emprisonné depuis le 24 septembre, un communiqué de son entreprise dénonce une manœuvre politique.
Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) chargés du dossier de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et de son bras droit Charles Blé Goudé ont reporté au 12 novembre les audiences en vue de l’examen de la demande d’acquittement introduite par la défense.
Au deuxième jour des audiences visant à analyser la demande de « non-lieu total » introduite par l’équipe de défense de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, le bureau de la procureure de la CPI s’est employé à démontrer que les deux accusés méritent d’être maintenus en prison.
Tenir meeting au stade du 28-Septembre, le jour anniversaire du référendum sur la Communauté française rejetée par le peuple guinéen, avait une valeur symbolique pour les opposants à une éventuelle candidature du chef de la junte, Moussa Dadis Camara, à la présidentielle de 2010. Pourtant, il semble avoir été moins périlleux de dire « non » à un général, fût-il aussi célèbre que de Gaulle, qu’à un capitaine paranoïaque.
Le procès de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et de son ancien ministre de la Jeunesse, Charles Blé Goudé, à la Cour pénale internationale (CPI), a repris le lundi 1er octobre après des mois d’interruption. Le bureau de la procureure a notamment plaidé pour que le procès aille jusqu’à son terme.
Après Isabel dos Santos, c’est au tour du demi-frère de celle-ci, José Filomeno, de faire les frais de la croisade anticorruption du président angolais, João Lourenço.
Les autorités du Liberia, qui tentent de retracer le parcours sous le précédent gouvernement de billets valant plus de 100 millions de dollars, ont décrété 20 nouvelles interdictions de sortie du territoire visant des employés ou ex-employés de la Banque centrale.
Les avocats de l’ex-président ont été autorisés à plaider le non-lieu devant la CPI. Confiants, ses partisans le voient revenir au pays avant la prochaine présidentielle.
La société ferroviaire Camrail a été déclarée coupable mercredi par le tribunal de première instance d’Eseka, comme onze de ses employés ou anciens employés, dans l’affaire de la catastrophe ferroviaire du 21 octobre 2016.
Alors que la cour d’appel de Paris a invalidé la saisie des comptes de la mission diplomatique du Congo en France, elle a en revanche validé des saisies auprès d’entreprises françaises actives à Brazzaville, au profit de Commisimpex.
José Filomeno dos Santos, ancien président du fonds souverain angolais et fils de l’ex-président angolais Jose Eduardo dos Santos, a été placé en détention provisoire lundi 24 septembre dans le cadre d’une affaire de détournement de fonds portant sur 1,5 milliard de dollars.
Alors que près de 100 millions de dollars américains, livrés au port et à l’aéroport de Monrovia, se sont mystérieusement volatilisés, les plus hautes autorités de l’État sont ébranlées.
Un Nigérian et un Italien ont été condamnés le 20 septembre à Milan à quatre ans de prison suite à l’attribution frauduleuse par les deux majors d’un bloc pétrolier offshore au Nigeria, en 2011.