L’homme d’affaires Farid Bedjaoui, poursuivi dans l’affaire Saipem-Sonatrach notamment pour avoir versé plusieurs millions de pots-de-vin, a été condamné le 19 septembre par le tribunal de Milan à cinq ans et cinq mois de prison.
Le chanteur marocain Saad Lamjarred, mis en examen fin août en France suite à une plainte pour « viol », a été placé en détention le mardi 18 septembre, a annoncé l’AFP.
Le président du Mouvement de libération du Congo (MLC) va faire appel de la peine d’un an de prison et de 300 000 euros d’amende prononcée lundi 17 septembre par la Cour pénale internationale (CPI) pour subornation de témoin, a annoncé à Jeune Afrique son avocate Melinda Taylor.
La justice sud-africaine a décriminalisé mardi la consommation de la marijuana à titre personnel pour les adultes, épilogue judiciaire d’un dossier qui suscite la polémique depuis des années dans le pays.
Coopération judiciaire avec la France, indépendance de la magistrature, condamnation de militants du Hirak, campagne de boycott, Aziz Akhannouch et le nouveau RNI, cohabitation avec le PJD… Le garde des Sceaux, Mohamed Aujjar, livre ses vérités.
En prison depuis près de trois ans, l’opposant congolais Paulin Makaya a bel et bien été libéré, selon son avocat. Sa libération intervient quatre jours après la décision de justice ordonnant la fin de sa détention.
L’ancien ministre français de l’Intérieur, qui fut directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, a de nouveau été mis en examen par la justice française, pour « corruption passive » cette fois.
La Cour pénale internationale a condamné Jean-Pierre Bemba à douze mois de prison ferme dans l’affaire de subornation de témoins, dans une décision rendue publique lundi 17 septembre. Sa défense plaidait la relaxe, en arguant de son acquittement spectaculaire en juin dernier.
Entre ceux qui vilipendent à tort la Cour pénale internationale (CPI) et ceux qui la critiquent à raison, l’espace se réduit chaque mois un peu plus, au point que l’on se demande si l’institution, née il y a vingt ans du traité de Rome, n’est pas à court terme menacée d’asphyxie prématurée.
Le président rwandais Paul Kagame vient d’accorder une remise de peine à l’opposante emblématique Victoire Ingabire, incarcérée depuis 2010 alors qu’elle entendait se présenter à l’élection présidentielle.
Soupçonnés d’avoir projeté l’assassinat d’un opposant originaire du Congo-Brazzaville, deux Français âgés d’une cinquantaine d’années ont été inculpés à Lyon.
Déjà mis en examen dans l’enquête en France sur un système de corruption pour couvrir des cas de dopage en Russie, l’ancien président de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF), Lamine Diack, est désormais poursuivi pour avoir fait profiter son fils, Papa Massata Diack, de fonds issus des droits TV et des sponsors.
Un mois après l’ordonnance d’amnistie prise par le président Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire, la plupart des personnes détenues suite aux événements de la crise postélectorale de novembre 2010 à avril 2011 ont été libérées. Quant aux exilés politiques, la majorité est encore hésitante.
Placée en détention provisoire depuis le 29 août, l’activiste bukinabè Safiatou Lopez, poursuivie par la justice militaire pour « complot », a été interrogée mardi 11 septembre par le juge d’instruction.
Trois juges d’instruction et trois membres du parquet du tribunal militaire de Ouagadougou font l’objet d’une plainte déposée par quatre des civils accusés dans l’affaire du putsch manqué de 2015.
Figure du hip-hop français depuis une vingtaine d’années, artiste-entrepreneur avisé, Booba est pourtant poursuivi pour des violences dignes d’un garnement. Portrait.
Le directeur des poursuites pénales kényan a ordonné des dizaines d’arrestation pour corruption ces derniers mois, sans épargner l’élite kényane. Portrait de cet ancien membre des services de renseignement, qui a su convaincre par sa fermeté.
Un Libérien naturalisé néerlandais soupçonné d’exactions lors du confit civil au Liberia dans les années 1990 a été arrêté le 4 septembre en région parisienne. Il a été inculpé et écroué pour « actes de torture » ainsi que « crimes contre l’humanité ».
La police a conclu au suicide dans l’enquête sur la mort de Simegnew Bekele, le directeur de projet controversé du grand barrage de la Renaissance, sur le Nil Bleu.
Alcide Djédjé, 62 ans le mois prochain, désormais ex-cadre du Front populaire ivoirien (FPI de Laurent Gbagbo), a profité d’une conférence de presse le 4 septembre pour évoquer les luttes de clan au sein des partisans de Gbagbo lors de la crise postélectorale.
La Cour constitutionnelle de la RDC a validé lundi la candidature de l’ancien Premier ministre Samy Badibanga à la présidentielle. Mais la polémique autour du recouvrement de sa nationalité congolaise est loin de s’estomper.
Le ministre congolais de la Justice, visé en Belgique par une plainte pour crime contre l’humanité, avait déclaré à plusieurs reprises se tenir à la disposition des autorités belges dans ce dossier. Il a été auditionné pendant quatre heures mardi 4 septembre par la justice.
Le ministre congolais de la Justice, visé en Belgique par une plainte pour crime contre l’humanité, pourrait être entendu dans les semaines qui viennent dans le cadre de l’instruction sur le crash d’un avion abattu par un missile en octobre 1998.
Nasser Zefzafi, le leader du mouvement « Hirak », qui purge une peine de vingt ans de prison à Casablanca, a annoncé le 30 août dans un message relayé par son père sur Facebook qu’il entamait une grève de la faim illimitée.
Au cours de l’audience sur le contentieux électoral entre Jean-Pierre Bemba et la Ceni, le procureur général de la République a demandé le 31 août à la Cour constitutionnelle de confirmer l’inéligibilité du candidat.
Le maire de Dakar Khalifa Sall a été condamné en appel, le jeudi 30 août, à cinq ans de prison ferme. Un jugement vivement dénoncé par la défense de l’édile, qui évoque une « instrumentalisation de la justice » pour écarter un candidat à l’élection présidentielle. L’un de ses avocats, le Français Alain Jakubowicz, s’en explique à JA.
Mis en examen le 28 août, le chanteur marocain Saad Lamjarred ne sera plus défendu par Me Éric Dupond-Moretti, comme le confirme l’avocat à Jeune Afrique. Son second avocat, Me Jean-Marc Fedida, continuera d’assurer sa défense.
Quinze mois après sa première lettre, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a une nouvelle fois demandé à l’État congolais de permettre le retour, en homme libre, de l’opposant en exil Moïse Katumbi.