L’ex-chef rebelle tchadien Abdelkader Baba Laddé a été condamné jeudi 6 décembre à huit ans de prison ferme pour « détention illégale d’armes », « association de malfaiteurs », « incendie volontaire » et « viol » par la cour criminelle à N’Djamena.
En août, la compagnie aérienne Air Madagascar a assigné Air France devant le tribunal de commerce de Paris. Cette dernière lui réclame le règlement d’un solde de 15 millions d’euros, sur la base d’un contrat de location-vente signé en 2012.
Pressé par la justice française qui enquête sur l’attribution des JO de Rio-2016 et de Tokyo-2020, le président du CIO Thomas Bach a officiellement demandé la coopération du Sénégal, où s’est réfugié l’un des acteurs clés de ces dossiers, Papa Massata Diack.
Le patron de presse marocain Taoufik Bouachrine a été condamné en appel à verser environ 130 000 euros à deux ministres pour « diffamation », soit plus du triple de la somme fixée en première instance.
La chanteur vedette de la pop marocaine Saad Lamjarred, mis en examen et placé en détention provisoire en France depuis mi-septembre, suite à des accusations de viol, a finalement été remis en liberté sous contrôle judiciaire.
L’opposante Diane Rwigara et sa mère Adeline ont été acquittées, jeudi 6 décembre, par la Haute Cour de Kigali. Les juges n’ont pas suivi les réquisitions de l’accusation, qui avait demandé 22 ans de prison pour « incitation à l’insurrection », « faux et usages de faux » et « promotion du sectarisme ».
Patrick Ho, homme d’affaires originaire de Hong Kong, a été reconnu coupable le 5 décembre de corruption à l’étranger. Il était notamment accusé, en relation avec le Sénégalais Cheikh Tidiane Gadio, d’avoir remis 2 millions de dollars au Tchadien Idriss Déby Itno afin de favoriser l’implantation d’une entreprise pétrolière chinoise.
La justice française a rendu un avis favorable à la demande d’extradition du petit frère de Blaise Compaoré vers le Burkina Faso dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Norbert Zongo. Mais ce dernier ne devrait pas être extradé de sitôt, car sa défense dispose encore de plusieurs recours judiciaires pour contester cette décision.
Après l’arrestation le 24 novembre de quatre haut gradés militaires dans le cadre d’une enquête sur l’assassinat de l’ancien président Melchior Ndadaye le 21 octobre 1993, le procureur général du Burundi a annoncé que plusieurs autres personnes étaient recherchées. Parmi elles, l’ancien chef de l’État Pierre Buyoya.
Des policiers et des directeurs d’agences environnementales ont été sanctionnés à la suite du rapport d’enquête sur la mort de trois manifestants, le 18 juin dans le village de Faraba Banta. Le gouvernement « a accepté et appliqué toutes les recommandations de la commission d’enquête ».
Le procès d’Achille Zogo Andela s’est achevé à Yaoundé le 28 novembre. L’ancien PDG de la Société camerounaise de leasing maritime (SCLM), accusé de détournement de biens publics et emprisonné depuis 2011, a été condamné à 35 ans de réclusion criminelle et 58 milliards de francs CFA d’amende.
Le procès de l’ancien président Jacob Zuma, poursuivi pour corruption dans une affaire de ventes d’armes vieille de près de vingt ans, a été renvoyé au 20 mai 2019, a annoncé la justice sud-africaine.
Les juges d’instruction du pôle « crimes contre l’humanité et crimes de guerre » du tribunal de Paris ont rejeté les demandes des parties civiles pour poursuivre l’enquête sur la responsabilité de la France lors des massacres qui ont eu lieu à Bisesero au Rwanda entre le 27 et le 30 juin 1994, pendant le génocide des Tutsi.
L’Union européenne ne doit pas lever les sanctions qui pèsent sur Emmanuel Ramazani Shadary, candidat à la présidentielle du 23 décembre et dauphin de Joesph Kabila. C’est l’appel que lance un collectif d’organisations congolaises affiliées à la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH).
Issa Hayatou a été condamné à 24,5 millions d’euros d’amende pour « abus de position dominante » dans l’octroi de droits de diffusion TV des compétitions africaines. L’ancien président de la Confédération africaine de football (CAF) dénonce une « diffamation » et a annoncé son intention de faire appel.
L’enquête de RFI, Le Monde, Foreign Policy, Süddeutsche Zeitung et la télévision suédoise SVT, après une fuite de documents internes de l’ONU, met en évidence les embûches placées sur le chemin des enquêteurs onusiens suite à la disparition de deux de leurs experts, l’Américain Michael Sharp et la Suédo-Chilienne Zaida Catalan.
L’audition du général Gilbert Diendéré, l’un des principaux accusés de la tentative de coup d’État de 2015, s’est ouverte lundi 26 novembre devant la justice militaire burkinabè. L’ancien bras droit de Blaise Compaoré réfute avoir « commandité » le putsch et pointe la responsabilité de l’ancien Premier ministre de la Transition, Yacouba Isaac Zida.
Trois personnes présumées proches d’un célèbre cyberactiviste algérien ont été libérées en attente de leur procès, a indiqué dimanche l’un de leurs avocats.
Un député tchadien, Azzai Mahamat Hassane, accusé de « mariage avec une mineure », ce qu’il dément, a été incarcéré vendredi 23 novembre à N’Djamena, a indiqué son avocat, Me François Torde Djimadoun.
Alors que la Cour pénale internationale (CPI) doit se prononcer sur la demande de non-lieu introduite par la défense de l’ancien président, les avocats de l’État ivoirien souhaitent que les audiences puissent se poursuivre.
Le recours qu’Ibrahim Aboukhalil, alias Bibo Bourgi, a déposé devant une instance arbitrale internationale concernant le gel de près d’une trentaine de comptes bancaires à Monaco, dont il est l’un des ayants droit, est toujours pendant.
Les avocats de l’ex-chef de guerre Baba Laddé ont demandé la libération de leur client, en s’appuyant sur la loi d’amnistie signée par le président Idriss Déby Itno.
La chambre d’accusation de la Cour pénale internationale (CPI) a refusé jeudi 22 novembre que Charles Blé Goudé s’exprime lors de la clôture de l’audience de non-lieu introduite par les avocats de l’ancien « général de la rue » et de Laurent Gbagbo. Jeune Afrique s’est procuré le discours qu’il comptait lire à cette occasion.
Lors des audiences en vue de l’examen de la demande d’acquittement introduite par les avocats de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, l’équipe de défense de l’ex-ministre de la Jeunesse s’est employée à démonter l’accusation visant à le présenter comme un acteur majeur du plan commun de Laurent Gbagbo.
Les audiences du procès du putsch manqué de 2015 reprennent mercredi 21 novembre avec le témoignage de Boureima Kiéré, ex-chef d’état-major particulier du président de la Transition. Mais ce sont les témoignages des généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, cerveaux présumés de la tentative de coup d’État, qui sont les plus attendus.
Un collectif d’hommes d’affaires camerounais s’apprêtent à déposer une plainte avec constitution de partie civile devant la Commission nationale de la concurrence au Cameroun contre la Banque populaire Caisse d’épargne (BPCE) et le groupe marocain Banque centrale populaire (BCP).
À Yaoundé, l’avocat de Zogo Andela, a ôté sa robe en pleine audience et refusé de plaider ; à Kinshasa, le chef du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo écrit au président de l’Assemblée nationale… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
Les audiences en vue de l’examen de la demande d’acquittement introduite par Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont repris lundi 19 novembre à la Cour pénale internationale (CPI). Les avocats de Charles Blé Goudé se sont employés à minimiser le rôle de celui qui était qualifié de « général de la rue », notamment dans la création de la milice pro-Gbagbo du Groupement des patriotes pour la paix (GPP).
Selon un groupe d’experts onusiens, l’opposant Jean-Marie Michel Mokoko, condamné le 11 mai à vingt ans de prison, doit être « immédiatement libéré » et bénéficier d’un « droit de réparation » pour détention arbitraire. Les autorités congolaises dénoncent quant à elles un avis « biaisé ».
Trois organisations de défense des droits de l’homme ont annoncé avoir déposé le 5 octobre un recours auprès d’Alassane Ouattara afin que le chef de l’État ivoirien revienne sur sa décision d’amnistier 800 détenus, dont Simone Gbagbo.