Le jugement de la Cour de la Cedeao, qui a sommé Accra de divulguer toutes les informations dont il dispose sur le massacre de 2005, constitue une demi-victoire pour les familles de victimes. Elles demandent à présent qu’on les indemnise au plus vite.
Après un renvoi de la Cour suprême de cassation italienne, la chanteuse malienne reste incarcérée à la prison pour femmes de Civitavecchia, toujours dans le cadre d’un litige au sujet de la garde de sa fille. Elle espérait une assignation à résidence à Rome.
L’influent narcotrafiquant marocain Mounir Erramach a été condamné en 2004, entraînant dans sa chute 22 hauts fonctionnaires du royaume. Vingt ans plus tard, le voilà libre. Récit.
Le 18 août, les douaniers français de l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle ont saisi l’équivalent de 2,4 millions d’euros sur deux voyageurs algériens en partance vers la Turquie. Les deux hommes, qui se disent commerçants, sont soupçonnés de blanchiment d’argent.
Le président nigérian a quitté son pays pour la France, le 19 août, à bord d’un avion saisi puis rendu par la justice française dans le cadre d’un litige opposant l’État nigérian à une société chinoise depuis plusieurs années.
Condamnée à 42 mois de prison à Londres en mai 2024, l’ancienne directrice de cabinet du président Andry Rajoelina a annoncé, le 3 août, sa libération et l’abandon des charges à son encontre à la télévision française. Mais sa version a vite été contredite par les Britanniques.
Abolitionniste de facto, la RDC a recommencé à prononcer des condamnations à mort par dizaines. Le gouvernement espère créer ainsi un « électrochoc » pour répondre à une situation sécuritaire inextricable dans l’est du pays.
Au lendemain de la mutation de trois magistrats impliqués dans des procédures qui ont visé Ousmane Sonko, le Premier ministre, Mouhamadou Ndiaye Sarr, de l’Union des magistrats sénégalais, analyse pour Jeune Afrique les soupçons d’atteinte à l’indépendance de la justice.
L’ancien président de la commission électorale, aujourd’hui à la tête de l’Alliance Fleuve Congo, une plateforme politico-militaire dont le M23 fait partie, a été condamné à la peine capitale, à Kinshasa, lors d’un procès auquel ni lui ni la majorité des prévenus n’ont assisté.
La Turquie s’est jointe, mercredi 7 août, à la procédure intentée par l’Afrique du Sud contre Israël devant la CIJ, pour violation présumée de la Convention sur le génocide de 1948.
Son conseil d’administration du 12 juin, son interpellation le 31 juillet, sa première audition… Des sources proches du dossier racontent à Jeune Afrique ce qui s’est passé avant, pendant et depuis l’arrestation du PDG de la compagnie aérienne tunisienne.
Trois prétendants à la candidature – Saida Neghza, Belkacem Sahli et Abdelhakim Hamadi – ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire pour des faits présumés d’achat de parrainages. Vingt-six autres prévenus ont été placés sous mandat de dépôt.
Condamnés à mort au royaume pour la fusillade du café La Crème en novembre 2017 à Marrakech, les deux tueurs à gage néerlandais, recrutés par le baron de la drogue Ridouan Taghi, pourraient voir leur peine réexaminée par un tribunal de Casablanca. Décryptage.
Le 29 juillet, la cour d’appel de Casablanca a confirmé la condamnation à quatre mois de prison ferme prononcée en première instance contre Momo, l’animateur vedette, dans l’affaire du vol fictif de smartphone. Une peine « incompréhensible » pour la défense, laquelle regrette un jugement qui n’est fondé sur « aucune preuve ».
L’ancien président guinéen a été condamné à vingt ans d’emprisonnement pour crimes contre l’humanité dans le cadre du procès du massacre du 28 septembre 2009 à Conakry.
La sixième audience du procès des assassins présumés du journaliste camerounais, qui s’est tenue le 29 juillet à Yaoundé, a débouché sur un nouveau renvoi. Au centre de la querelle entre les parties : l’accès au dossier de procédure.
Dans le cadre de l’enquête sur les inondations meurtrières de Derna en septembre dernier, douze fonctionnaires chargés de la gestion des barrages ont été condamnés à des peines allant de 9 à 27 ans de prison.
Le massacre de près de 400 membres du secte évangélique apocalyptique au Kenya avait choqué le monde entier l’année dernière. Le responsable du groupuscule est jugé à partir de lundi pour « terrorisme ».
La Cour d’État a reporté au vendredi 14 juin sa décision concernant la levée de l’immunité de l’ex-président, à la suite d’une demande de libération introduite par ses avocats.
Un procès contre l’homme d’affaires Vincent Bolloré a été requis par le Parquet national financier français pour corruption dans l’attribution frauduleuse de la gestion des ports de Lomé au Togo et de Conakry en Guinée, entre 2009 et 2011.
Après une très lourde condamnation pour espionnage en RDC, un ressortissant polonais vient d’être libéré. Une histoire qui était, jusqu’à son dénouement, passée sous les radars.
Les autorités fédérales américaines ont déterminé, mardi 14 mai, que le constructeur avait « violé ses obligations » dans le cadre d’un accord conclu en 2021 à la suite de deux crashs ayant causé la mort de 346 personnes, ce qui l’exposerait à des sanctions pénales.
Florent Amany, star ivoirienne des réseaux sociaux, est en détention provisoire en raison d’une vidéo polémique. Le parquet évoque des délits d’injure, de diffamation, d’atteinte à l’image, mais aussi de refus d’obtempérer.
Après des semaines de suspension, le procès du massacre du 28 septembre 2009 a repris le 15 avril. Moussa Dadis Camara a de nouveau été confronté à son ex-aide de camp, Toumba Diakité, et à Marcel Guilavogui.
Ce lundi 15 avril ont débuté les confrontations de certains accusés dans le procès du massacre du stade de Conakry. Le capitaine Moussa Dadis Camara nie en bloc les accusations.
Le 2 avril, l’ancienne première dame gabonaise, Patience Dabany, a déposé une plainte contre huit hauts responsables du Parti démocratique gabonais, dont elle fut la cofondatrice. Elle dénonce des « troubles illicites ».
En RDC, après une injonction du chef de l’État, un haut magistrat est allé visiter la prison centrale de Kinshasa pour y constater les ravages de la surpopulation carcérale.
Traduit en justice par son ancienne directrice de cabinet, le président de la Commission des droits de l’homme du Cameroun (CDHC) saisit à son tour le tribunal.
Éric Nzabihimana fait partie des Tutsi rescapés des massacres ayant eu lieu sur les collines de Bisesero, lors du génocide de 1994 au Rwanda. En 2005, il a porté plainte pour « complicité de génocide » contre des militaires de l’opération Turquoise. Voici sa version des faits.