L’ancien dictateur guinéen, qui avait dirigé le pays de 2008 à 2010, avait été condamné, en août 2024, à vingt ans de prison pour crimes contre l’humanité, pour sa responsabilité dans le massacre du 28 septembre 2009.
À Paris, le parquet national financier a demandé, le 28 mars, une peine de sept ans de prison ferme contre l’ancien président français, dans le cadre de l’enquête sur le financement présumé de sa campagne présidentielle de 2007 par le régime libyen de Mouammar Kadhafi.
Accusé d’ « atteinte à l’intégrité territoriale de l’Algérie », l’écrivain a été condamné à cinq ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Dar El Beida, près d’Alger.
La situation de l’intellectuel Franco-Algérien, détenu depuis son arrestation à l’aéroport d’Alger, le 16 novembre dernier, continue de cristalliser les tensions entre les gouvernements français et algérien. Le procureur avait requis dix ans de prison ferme lors de son procès, le 20 mars.
Jamais deux élections perdues sans trois ? La justice guinéenne entend inculper le leader de l’UFDG, dans l’affaire Air Guinée datant de 2004. Une procédure qui exclurait l’opposant de la présidentielle promise par la junte.
Les avocats des ayants-droits de Martinez Zogo et ceux de la DGRE ont demandé la récusation des juges chargés de se prononcer, en appel, sur les exceptions en nullité soulevées par les avocats de la défense devant le Tribunal militaire de Yaoundé. Un développement qui marque un nouvel arrêt dans la procédure enclenchée il y a un an.
Le Franco-Algérien avait été arrêté en novembre dernier à l’aéroport d’Alger. Il est depuis toujours détenu en Algérie et a été présenté à un juge le 13 mars. Son interpellation avait aggravé encore un peu plus les relations diplomatiques entre les gouvernements français et algérien.
La justice française a tranché : l’ancien ministre de l’Industrie et des Mines de Bouteflika, exilé en France, ne sera pas extradé. Les autorités algériennes réclamaient son extradition depuis plus d’un an et demi afin qu’il purge en Algérie ses condamnations à vingt ans de prison et qu’il y soit jugé pour d’autres accusations de corruption.
La veuve de l’ancien président rwandais Juvénal Habyarimana, tué en 1994, serait une des dirigeantes de l’ « Akazu », premier cercle du pouvoir hutu, ayant orchestré le génocide des Tutsi dans le pays. Aujourd’hui âgée de 82 ans, elle vit en France sans statut légal, n’ayant pas obtenu l’asile en raison des accusations portées contre elle.
Sofia Benlemmane fait partie des quatre influenceurs de nationalité algérienne arrêtés en janvier par la police française et accusés d’avoir appelé à commettre des actes violents sur les réseaux sociaux. Ces interpellations ont exacerbé les tensions diplomatiques déjà très fortes entre Alger et Paris.
Moussa al-Megarief faisait partie du gouvernement d’unité nationale basé à Tripoli. Il est soupçonné d’avoir usé de sa position de ministre et d’avoir fait preuve de favoritisme dans une affaire de manuels scolaires.
Accusés d’avoir fui devant l’avancée des rebelles du M23, dans l’est de la RDC, cinq généraux congolais de l’armée et de la police sont jugés devant la Haute Cour militaire de Kinshasa. Risquent-ils vraiment la peine capitale ?
Selon plusieurs médias algériens, l’écrivain déjà accusé par Alger d’« acte terroriste ou subversif » se voit maintenant reprocher d’avoir fourni des informations sensibles à la France. Il a été présenté à un juge jeudi 13 mars.
En France, un employé de Bercy et une assistante sociale de l’OFII ont été mis en examen, en lien avec la transmission à un consulat d’Algérie d’informations confidentielles sur des ressortissants algériens vivant en France, notamment des opposants au régime.
La troisième audience du procès a été l’occasion d’aborder un pan du passé du principal accusé, un ancien policier espagnol dont on retrouve la trace au Mali, dans le sillage de l’affaire « Air Cocaïne ».
Le candidat à la présidentielle Alain-Claude Bilie-By-Nze souhaite que les membres incarcérés de la famille Bongo soit jugés au cours d’un procès « équitable » et « public ». Après 55 ans de pouvoir des Bongo, les « fantômes » de ces derniers pourraient hanter la campagne.
François Zimeray, l’avocat français de l’écrivain, alerte depuis plusieurs semaines sur son impossibilité de se rendre en Algérie pour y voir son client en prison, faute d’obtenir un visa. Il se dit aussi inquiet pour la santé mentale et physique de ce dernier.
L’activiste est poursuivi devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, accusé d’avoir diffusé de fausses nouvelles et d’avoir appelé à la rébellion. Son procès a été renvoyé au 7 avril.
Selon un communiqué du procureur de la République, Olivier Mbaindiguim Monodji, Ndilyam Guekidata et Mahamat Saleh Alhissein ont été arrêtés après avoir été dénoncés, « documents » à l’appui.
Le président du Victoria United FC, déjà cité dans une affaire de matchs truqués, est de nouveau au cœur d’une polémique. Suspendu par la Fédération camerounaise de football pour menaces sur arbitres, il est maintenant poursuivi pour séquestration et torture de ses propres joueurs.
Après plusieurs semaines d’audience, le tribunal correctionnel a condamné, ce 5 mars, à cinq ans de prison l’ancien patron de la cellule antidrogue du Port autonome d’Abidjan, ainsi que deux autres officiers et leur « indic ». L’un d’eux avait été élu meilleur gendarme de Côte d’Ivoire en 2018.
Responsables de partis, avocats, figures des médias, ce sont une quarantaine de personnes issues de divers courants qui sont poursuivies pour « complot contre la sûreté de l’État ». Une affaire dénoncée comme « vide » et « politique » par des ONG et l’opposition.
L’écrivain franco-algérien, qui cristallise une partie des tensions diplomatiques entre Paris et Alger, avait été arrêté à l’aéroport de la capitale algérienne en novembre dernier. Ses proches continuent à se dire inquiets pour son état de santé.
Connu pour son travail d’investigation dans des affaires de corruption, le journaliste avait été emprisonné en mars 2024, puis condamné à huit mois de prison pour avoir porté atteinte à l’honneur et à la réputation d’une cheffe de service au sein du ministère des Affaires religieuses.
Emprisonnée depuis le mois d’août et après une grève de la faim, en janvier dernier, pour protester contre sa détention, la militante pour les droits humains avait dû être hospitalisée pour raisons de santé.
Les audiences se suivent et ne se ressemblent pas dans le procès du « Pablo Escobar du Sahara ». La dernière en date lève le voile sur le système d’Abdenbi Bioui, l’ex-patron de l’Oriental, considéré comme un baron de la drogue, qui aurait bénéficié de la complicité de plusieurs militaires en activité.
L’ancien colonel et médecin du président Yoweri Museveni, passé dans l’opposition il y a 25 ans, est dans un état de santé inquiétant, selon son épouse. Se conformant à une décision de la Cour suprême, les autorités viennent d’accepter que son procès soit transféré d’un tribunal militaire vers une cour civile.
C’est sur la page Facebook de l’épouse du chef de l’État de Sierra Leone que le fugitif Jos Leijdekkers aurait été identifié. Le ministre de la Justice des Pays-Bas exige une extradition, mais Freetown affirme ne pas avoir localisé le trafiquant.
Le ministre de l’Intérieur a confirmé l’inculpation de plusieurs personnes, dont le chef de police et le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, pour « faux et usage de faux » dans la confection de passeports comoriens, et a annoncé la mise à l’arrêt de la production.