Considéré comme le chef des opérations du putsch manqué de 2015 au Burkina Faso, l’adjudant-chef major Éloi Badiel a dit lundi au cours de son procès avoir agi sur instruction « indirecte » du général Diendéré.
Vendredi 6 juillet, la cour d’assises de Paris a confirmé en appel la condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité de deux anciens maires rwandais jugés pour crime contre l’humanité et génocide. Un verdict qui clôture deux mois d’audiences éreintantes sur lesquelles Hélène Dumas, spécialiste de l’histoire du génocide des Tutsis, est revenue pour Jeune Afrique.
L’avocat de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, accusé d’avoir financé sa campagne présidentielle de 2007 avec des fonds du régime libyen, presse le parquet de Paris d’obtenir des témoignages à décharge non transmis par Tripoli, indiquent des sources proches du dossier.
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche 8 juillet à Casablanca pour dénoncer les lourdes peines de prison prononcées contre des meneurs du mouvement de protestation « Hirak » qui avait agité le nord du Maroc en 2016 et 2017, appelant à leur libération.
Quatorze ans après le bombardement meurtrier de la base militaire française de Bouaké par deux avions de l’armée ivoirienne, en 2004, le parquet de Paris vient de rendre son réquisitoire.
Les deux anciens bourgmestres de Kabarondo, jugé en appel depuis le 2 mai pour leur rôle dans le génocide des Tutsis au Rwanda, ont été condamnés vendredi à la réclusion à perpétuité.
La justice angolaise a acquitté vendredi le célèbre journaliste et défenseur des droits humains Rafael Marques, qui risquait une peine de prison ferme pour avoir accusé un ancien haut magistrat de corruption dans une affaire immobilière.
Lors de la présentation de ses arguments complémentaires devant la CPI, le bureau du procureur a requis, mercredi 4 juillet, cinq ans de prison et une « amende conséquente » contre Jean-Pierre Bemba dans l’affaire qui le vise pour subornation de témoins.
Sur les trois chefs d’accusation pour lesquels l’activiste Naïm Touré était poursuivi, un seul a finalement été retenu contre lui le 3 juillet, par le tribunal de Ouagadougou. La condamnation à deux mois ferme est jugée « décevante » par ses avocats, qui n’excluent pas de faire appel.
Farid Bedjaoui est réfugié à Dubaï, où il est à l’abri d’une extradition. Qui est vraiment cet intermédiaire sulfureux recherché par la justice de plusieurs pays, dont le sien, et qui vient d’obtenir la nationalité libanaise par décret présidentiel ?
Le gouvernement congolais a annoncé fin juin qu’il ne s’opposerait pas à octroyer un passeport diplomatique à l’ancien vice-président Jean-Pierre Bemba, acquitté de crimes contre l’humanité et crimes de guerre par la CPI. D’après nos informations, la procédure avance.
Quatre Français, arrêtés pour escroquerie le 22 juin à Bujumbura et écroués dans plusieurs prisons du Burundi, ont été libérés au cours des derniers jours et ont quitté le pays samedi, a-t-on appris de sources concordantes.
Dans une décision rendue jeudi soir, la Cour constitutionnelle a jugé conforme la loi supprimant le droit de grève pour les travailleurs des secteurs de la sécurité, de la défense, de la justice et de la santé.
Saisie par la défense du maire de Dakar, la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest a estimé vendredi que les droits de Khalifa Sall et de ses cinq coaccusés avaient été violés. L’édile avait été condamné fin mars à 5 ans de prison ferme dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar.
Inculpé notamment pour complot contre la sûreté de l’État, l’activiste Naïm Touré est apparu détendu, mercredi 27 juin, au tribunal de Ouagadougou. À l’issue d’intenses débats, la justice burkinabè a requis contre lui une peine de douze mois de prison ferme. La décision a été mise en délibéré au 3 juillet.
Face aux irrégularités soulevées par la défense, la Cour suprême de justice a décidé de renvoyer au 10 octobre le procès de l’opposant Moïse Katumbi et de ses coaccusés dans l’affaire du recrutement de présumés mercenaires.
Le dénouement est proche dans l’affaire de la catastrophe ferroviaire d’Eseka au Cameroun : mercredi, le jugement a été mis en délibéré par le tribunal et renvoyé au 10 juillet.
La guerre fratricide entre Akere Muna et sa soeur Ama Tutu Muna se poursuit. Le tribunal de Yaoundé a renvoyé l’affaire au 10 juillet. Mais l’équipe de défense du candidat à la présidentielle est persuadé d’avoir marqué des points.
Les meneurs du « Hirak », le mouvement de contestation sociale qui a agité le Maroc en 2016-2017, ont été condamnés mardi soir à Casablanca à des peines allant jusqu’à 20 ans de prison, à l’issue d’un procès-fleuve de neuf mois.
Placé en détention provisoire en janvier 2017 dans le cadre d’une instruction judiciaire pour détournements de fonds publics, Étienne Dieudonné Ngoubou doit être libéré. C’est l’avis du Groupe de travail sur la détention arbitraire de l’ONU, qui juge cependant que la comparution de l’ex-ministre du Pétrole devant un juge de droit commun n’a pas porté atteinte à ses droits.
Le 27 juin s’ouvre devant la Cour suprême de justice de la RDC le procès de Moïse Katumbi dans l’affaire des mercenaires. L’occasion de faire le point sur tous les démêlés politico-judiciaires de l’opposant.
« Ils n’ont commis aucune infraction sur le sol burundais », a assuré l’avocat des quatre Français écroués pour escroquerie à Bujumbura. Plusieurs sources évoquent une affaire « sensible » impliquant plusieurs responsables hauts placés au Burundi.
Le procès des 54 accusés liés au mouvement de protestation du Hirak, qui a agité le nord du Maroc entre l’automne 2016 et l’été 2017, est entré dans sa dernière ligne droite lundi avec les plaidoiries des avocats de la défense.
Alors que le volet pénal du dossier de la catastrophe ferroviaire du 21 octobre 2016 occupe le tribunal de première instance d’Eseka, son pendant civil est en voie de résolution.
Condamné dans une affaire de subornation de témoins, le sort judiciaire de Jean-Pierre Bemba devant la CPI sera définitivement fixé lors de l’audience du 4 juillet.
Plusieurs responsables congolais sont désormais interdits d’entrée aux Etats-Unis pour des faits de corruption en lien avec le processus électoral en République démocratique du Congo. L’identité des responsables en question n’a pas été rendue public.
Après l’affaire de la cocaïne saisie fin mai au port d’Oran, l’homme d’affaires Kamel Chikhi est cité dans une nouvelle enquête judiciaire, cette fois pour corruption de magistrats. Au total, 28 magistrats et deux cadres supérieurs du ministère de la Justice sont visés par les investigations en cours.