Par deux arrêts rendus publics le 15 mai, la cour d’appel de Paris a annulé la cession de 85 % des actions de Necotrans Mining au profit de la société de Pascal Beveraggi, Octavia. Conséquence : Moïse Katumbi, à travers son épouse, peut redevenir actionnaire de Necotrans Mining, propriétaire de l’ex-Mining Company of Katanga, MCK.
Condamné le 11 mai à vingt ans de prison pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État », le général Jean-Marie Michel Mokoko n’a pas dérogé à sa « stratégie du silence » durant le procès. Un mutisme qui fait beaucoup parler, à Brazzaville.
L’incendie qui a occasionné la coupure quasi complète des services de l’opérateur Orange, résulterait d’un sabotage. C’est ce qui résulte des premiers éléments de l’enquête diligentée par la justice ivoirienne.
Les autorités maliennes ont annoncé lundi avoir découvert le corps décapité d’une fillette albinos de cinq ans, enlevée dans la nuit de samedi à dimanche à Fana, au nord de Bamako. Une association dénonce « un crime rituel » à l’approche de l’élection présidentielle du 29 juillet.
Le patron de presse marocain Taoufiq Bouachrine nie toutes les accusations de violences sexuelles et conteste les vidéos présentées comme des preuves, lors de son procès à huis clos devant un tribunal à Casablanca.
Principal opposant au président congolais Denis Sassou Nguesso, le général Mokoko, 71 ans, a été condamné vendredi à 20 ans de prison par la justice à Brazzaville, où selon des analystes une guerre de succession au chef de l’État se mène déjà en coulisses.
Chassé du pouvoir en 2014, Blaise Compaoré est de moins en moins ostracisé au Burkina Faso. Retour en grâce populaire, opportunisme politicien ou trompe l’œil de l’Histoire ?
Le gouvernement britannique a officiellement présenté ses excuses à Abdelhakim Belhadj et son épouse, en reconnaissant avoir joué un rôle dans leur capture en Malaisie, en 2004, en collaboration avec les services américains, puis leur transfert vers la Libye du colonel Kadhafi, où ils avaient été torturés. Le leader islamiste avait entamé une bataille juridique en 2012 pour exiger la vérité.
Les corps de quatre accompagnateurs congolais de deux experts de l’ONU tués au moment où ils enquêtaient sur des violences au Kasaï, dans le centre de la RDC, ont été retrouvés lundi 7 mai par la justice militaire.
Le procès du Général Jean-Marie Michel Mokoko s’est ouvert ce lundi 7 mai à Brazzaville. Les audiences devraient s’étaler sur dix jours. Retour sur les éléments clefs du dossier.
Le fils du président équato-guinéen, qui est également vice-président du pays, poursuit un opposant devant la justice française pour un texte publié sur un blog décrivant les conditions de détention d’un homme d’affaires italiens dépossédés de ses biens en Guinée équatoriale.
Mahamadou Bonkoungou, patron d’Ebomaf, a porté plainte contre Lionel Zinsou pour « escroquerie aggravée », le 11 avril. Quelques jours plus tard, il a expliqué en détail ses griefs à l’encontre de l’ancien Premier ministre face au procureur de la République. Jeune Afrique a eu accès au contenu de cette audition.
Dix-huit personnes placées en garde à vue, un préjudice subi par l’Etat évalué à au moins 2 milliards de FCFA (3 millions d’euros) et plus d’un millier de véhicules immatriculés frauduleusement à Abidjan. Le scandale fait grand bruit en Côte d’Ivoire.
Adopté quelques jours avant l’ouverture de la campagne du référendum constitutionnel, le nouveau code de procédure pénale renforce les pouvoirs des forces de l’ordre. Sont désormais autorisées les perquisitions de nuit, sans mandat, ou encore l’acquisition de données informatiques personnelles.
Les concessions portuaires accordées au groupe Bolloré à Lomé et Conakry sont actuellement au centre de « l’affaire Bolloré », ouverte avec la mise en examen pour « corruption d’agents étrangers dépositaires de l’autorité publique » de l’homme d’affaires français Vincent Bolloré, le 25 avril. Tour d’horizon des ports du continent où le groupe est présent.
Le procès en appel de deux bourgmestres rwandais condamnés en première instance à la réclusion à perpétuité pour crime de génocide et crimes contre l’humanité s’est ouvert le 2 mai, devant la cour d’assises de Paris. La défense, qui juge le procès inéquitable, souhaite plaider la nullité de la procédure.
L’un des leaders du mouvement citoyen Filimbi, Carbone Beni, a été admis à l’hôpital mardi 1er mai, après quatre mois de détention dans les geôles de l’Agence nationale de renseignement.
La mise en examen de Vincent Bolloré a relancé la controverse autour de la concession du terminal à conteneurs du port de Conakry. Tandis que l’opposition en fait son miel, l’entourage du président Alpha Condé conteste le scénario privilégié par les juges d’instruction français.
L’ancien associé du magnat breton, qui gérait à travers son entreprise Progosa la concession du terminal à conteneurs du Port de Lomé avant son attribution à Africa Bolloré Logistics, en 2009, attend notamment de la mise en examen de Vincent Bolloré qu’elle lui évite, entre autres, la prison en Espagne.
Selon Thierry Dal Farra, avocat spécialisé en droit pénal des contrats publics, et associé du cabinet UGGC Avocats, les délits dont Vincent Bolloré est soupçonné seront délicats à prouver par la justice.
Le procès de Nasser Zefzafi, leader du mouvement de protestation qui a agité l’an dernier la région marocaine du Rif (nord), s’est poursuivi vendredi à Casablanca, portant essentiellement sur des conversations téléphoniques de l’accusé.
Les anciens présidents comoriens Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et Ikililou Dhoinine sont visés par une procédure judiciaire suite à une affaire de vente de passeports entre 2008 et 2016. Plus de 48 000 passeports ont été accordés à des populations apatrides durant cette période, au lieu des 4 000 initialement prévus.
Le célèbre avocat tunisien s’est saisi du dossier d’Omar Laabidi, un jeune supporter de foot mort noyé le 31 mars, après une match marqué par des violences dans le stade. Son décès, et des soupçons portant sur le comportement des forces de l’ordre, en ont fait une affaire nationale.
Mohamed Touré, fils du premier président guinéen, Ahmed Sekou Touré, resté célèbre pour avoir dit « non » au général de Gaulle, a été inculpé aux États-Unis avec son épouse, Denise Cros-Touré, pour travail forcé. Ils sont passibles d’une peine de 20 ans de prison.
Hicham Geneina, ex-président de l’Autorité égyptienne anticorruption, a été condamné mardi à cinq ans de prison par un tribunal militaire égyptien, pour avoir suggéré l’existence de documents secrets compromettants pour les dirigeants de l’État. Son avocat a décidé de faire appel.
Vincent Bolloré, Gilles Alix, directeur général du groupe Bolloré depuis 2006, et Jean-Philippe Dorent, responsable du pôle international de Havas, ont été placés en garde à vue, ce mardi 24 avril, dans le cadre d’une information judiciaire portant notamment sur des soupçons de « corruption d’agents publics étrangers » dans le cadre de l’obtention de terminaux à conteneurs sur les ports de Lomé et Conakry, en 2009 et 2010.
Selon un document que s’est procuré Jeune Afrique, la Banque centrale du Congo a versé 7,5 millions de dollars à une société détenue par des proches du président Joseph Kabila en mai 2016.
La société gabonaise e-Doley Finance accuse BGFIBank d’avoir usurpé sa technologie pour sa solution de paiement par mobile. L’affaire est devant la justice à Paris et à Libreville.
Quatre personnalités du football congolais, dont le président de la Fédération nationale Constant Omari, étaient en garde à vue mardi soir à Kinshasa. La justice souhaite les entendre dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de détournement d’argent devant servir à l’organisation de matches de l’équipe nationale.
La justice a condamné mardi l’opposant Barthélémy Dias et maire de la commune dakaroise de Mermoz-Sacré-Coeur à six mois de prison ferme, après ses propos injurieux à l’égard des magistrats.