Le leader du mouvement de protestation, qui a agité l’an dernier la ville marocaine d’Al-Hoceïma dans le Rif (nord), a contesté lundi la véracité du procès-verbal dressé par la police judiciaire.
Me Éric Dupond-Moretti, avocat de l’opposant Moïse Katumbi, a indiqué lundi à JA qu’il s’apprêtait à ressaisir « dans les jours qui viennent » le Comité des droits de l’homme des Nations unies. Objectif : « dénoncer les nouvelles persécutions judiciaires » à l’encontre de son client.
L’instance chargée de rendre justice aux victimes des dictatures en Tunisie a commencé à lever le voile sur le système répressif sous l’ex-président Ben Ali, en transmettant à la justice ses deux premiers dossiers, concernant des islamistes tués en 1991.
Selon le rapport annuel d’Amnesty International sur la peine de mort publié jeudi 12 avril, 63 personnes ont été exécutées et 1350 condamnations à mort ont été prononcées en Afrique en 2017. D’après l’ONG, la peine capitale est en recul sur le continent.
Six militants politiques issus des rangs de la majorité comme de l’opposition ont été placés sous mandat de dépôt ce mercredi. Trois autres personnes sont en fuite. Tous sont accusés d’« incitation à la haine ethnique » dans le cadre des violences postélectorales.
Depuis plusieurs jours, de nombreux hauts fonctionnaires redoutent les opérations Épervier au Cameroun et Mamba au Gabon. Certains ont depuis été incarcérés. Pour stopper la corruption, les pouvoirs en place ne devraient-ils pas davantage prédisposer les mentalités aux bonnes pratiques, notamment dès l’école ?
Lors de la troisième journée d’audience du procès de 29 prévenus pour « actes de terrorisme » de 29 prévenus, d’une ampleur inédite au Sénégal, l’une des épouses de l’un des principaux accusés a affirmé être au centre de mouvements de fonds pour le compte du réseau jihadiste présumé, en lien avec Boko Haram au Nigeria.
Le 11 avril 2011 marque la fin officielle de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire. Sept ans après, « les victimes demeurent dans l’attente de l’ouverture des procédures », estime Yacouba Doumbia, président du conseil d’administration du Mouvement ivoirien des droits de l’homme (MIDH).
L’ex-première dame est soupçonnée d’être impliquée dans un trafic illégal d’exportations de défense d’éléphants à destination de la Chine, des Émirats ou encore des États-Unis.
A en croire une indiscrétion d’une source très proche de cette affaire qui occupe les tribunaux à Paris et Libreville, c’est la somme à laquelle l’Italien estime son préjudice dans son bras de fer avec l’État du Gabon.
En attendant d’être fixé sur la demande d’extradition formulée par la justice bukinabè, dans deux mois, le frère de l’ancien président n’a plus de passeport et doit signer deux fois par mois dans un commissariat de police.
Transférés au Sénégal en avril 2016, deux ex-détenus libyens de la prison américaine de Guantánamo ont été renvoyés lundi dans leur pays d’origine. L’avocat d’un des deux hommes assure que son client craint pour sa vie.
La figure phare du mouvement de protestation « Hirak » qui a agité l’an dernier la ville marocaine d’El Hoceïma, Nasser Zefzafi, a fustigé lundi un « procès politique par excellence » lors de sa première audience publique, et rejeté toute intention séparatiste.
Ibrahima Ly, Franco-Sénégalais de 34 ans, a été condamné ce lundi à 15 ans de travaux forcés pour des faits de terrorisme. Le procès de 30 autres suspects de faits relatifs au terrorisme, dont l’imam de Kaolack Alioune Ndao, a démarré dans la foulée.
A l’inverse des autres personnes interpelées le 22 mars lors de la marche d’Ensemble pour la démocratie, le président du comité d’organisation n’a pas été remis en liberté. Il lui serait reproché d’avoir financé des actions de « déstabilisation » en 2013.
La « présence » de mercenaires autour de l’opposant Moïse Katumbi remonterait « à partir de novembre 2015 », selon un rapport confidentiel de l’Agence nationale de renseignement (ANR). Le Parquet, lui, situe les faits une année plus tôt.
Le juge Jean-Louis Esambo a confirmé ce lundi à Jeune Afrique avoir démissionné, avec un autre collègue magistrat, de la Cour constitutionnelle de la RDC. Une double décision qui intervient au moment où cette juridiction s’apprête à procéder à un tirage au sort pour renouveler sa composition.
L’ancien directeur des mines d’Areva a été mis en examen à Paris pour « corruption » dans l’enquête sur le rachat désastreux pour le spécialiste du nucléaire de la compagnie minière canadienne Uramin en 2007, selon des sources proches du dossier.
Vingt ans après son ouverture, l’information judiciaire sur l’attentat qui a servi de détonateur au génocide des Tutsis n’a toujours pas atteint son épilogue, ravivant à intervalles réguliers les tensions entre Paris et Kigali…
Une enquête devrait être ouverte, en Corée du Sud, à l’encontre du secrétaire général de l’Association mondiale des organes de gestion des élections (A-WEB). En décembre, le gouvernement sud-coréen avait demandé à cette organisation de cesser toute collaboration avec la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) congolaise.
Le procès de l’ancien président sud-africain Jacob Zuma, accusé de corruption dans une affaire de vente d’armes vieille de près de vingt ans, a été renvoyé au 8 juin, a annoncé le juge du tribunal de Durban en charge du dossier.
Al Hassan, un ex-membre présumé d’Ansar Eddine, a comparu ce mercredi devant la CPI. Transféré quelques jours plus tôt de Bamako à La Haye, il est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à Tombouctou entre 2012 et 2013.
Restant néanmoins en alerte, les autorités américaines ont suspendu le 26 mars leur enquête sur les activités ouest-africaines de la compagnie minière canadienne Kinross, soupçonnée de corruption.
Un nouveau rapport d’expertise sur l’assassinat des moines de Tibhirine a été remis à la justice française en février. Il n’apporte pas la vérité tant attendue, mais donne au moins des pistes de compréhension. Décryptage.
Après la condamnation, ce vendredi, du maire de Dakar à cinq ans de prison, ses avocats et supporteurs dénoncent l’instrumentalisation de la justice sénégalaise à des fins politiques. Ce que récusent les avocats de l’État ainsi que le porte-parole du gouvernement, Seydou Guèye. Tour d’horizon des réactions à ce jugement hautement sensible.
La 17e chambre correctionnelle a relaxé ce jeudi 29 mars les médias français Mediapart, L’Obs, Le Point et deux ONG, poursuivis pour diffamation par les sociétés Socfin et Socapalm, dont le groupe Bolloré est actionnaire minoritaire, après avoir relayé des accusations d’« accaparement des terres », portées par des communautés africaines.
Au terme d’un procès qui aura duré près de deux mois et demi, Khalifa Ababacar Sall, député et maire de Dakar, a été condamné vendredi matin à 5 ans de prison ferme dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de la capitale sénégalaise. Ses avocats entendent faire appel de la décision.
Sommé de prononcer la profession de foi musulmane alors qu’il est athée, l’écrivain algérien avait déposé plainte contre Anis Rahmani, directeur de la chaîne de télévision privée Ennahar TV. Ce dernier sera auditionné par un juge d’instruction ce jeudi.
La question est posée depuis la condamnation d’un homme à douze mois de prison ferme pour dérive sur les réseaux sociaux et la rencontre, mardi, entre six administrateurs de pages Facebook et le procureur de la République de Côte d’Ivoire.