La 17e chambre correctionnelle a relaxé ce jeudi 29 mars les médias français Mediapart, L’Obs, Le Point et deux ONG, poursuivis pour diffamation par les sociétés Socfin et Socapalm, dont le groupe Bolloré est actionnaire minoritaire, après avoir relayé des accusations d’« accaparement des terres », portées par des communautés africaines.
Au terme d’un procès qui aura duré près de deux mois et demi, Khalifa Ababacar Sall, député et maire de Dakar, a été condamné vendredi matin à 5 ans de prison ferme dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de la capitale sénégalaise. Ses avocats entendent faire appel de la décision.
Sommé de prononcer la profession de foi musulmane alors qu’il est athée, l’écrivain algérien avait déposé plainte contre Anis Rahmani, directeur de la chaîne de télévision privée Ennahar TV. Ce dernier sera auditionné par un juge d’instruction ce jeudi.
La question est posée depuis la condamnation d’un homme à douze mois de prison ferme pour dérive sur les réseaux sociaux et la rencontre, mardi, entre six administrateurs de pages Facebook et le procureur de la République de Côte d’Ivoire.
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris dira le 13 juin si elle accède ou non à la demande d’extradition de François Compaoré formulée par les autorités du Burkina Faso, qui souhaitent l’entendre dans l’affaire de l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo, en 1998.
Cinq jours après les révélations de Jeune Afrique sur la détention de la nationalité italienne par Moïse Katumbi entre 2000 et 2017, le Parquet a ouvert mardi une information judiciaire contre l’opposant congolais. Dans le camp de ce dernier, on dénonce une « réaction excessive ».
Depuis 2013, un litige oppose Aly Amine, patron d’Elco Construction, à Roger Roc, fondateur de Maisons sans frontières Congo. Au cœur de l’affaire : l’arrêt de la construction de 150 villas à Pointe-Noire.
Jean-Jacques Demri, Français d’origine tunisienne, a été arrêté la semaine dernière dans le cadre d’une enquête sur des présomptions de blanchiment d’argent. Au centre du dossier : une opération immobilière sur un hôtel qui appartenait au syndicat UGTT.
Le tribunal militaire du Burkina Faso s’est déclaré lundi incompétent pour statuer sur la demande de récusation des magistrats portée par les avocats de la défense.
Dans une correspondance qui a fuité vendredi sur les réseaux sociaux, le procureur général de la République sollicite de la Cour suprême de justice la fixation d’audience dans l’affaire dite des mercenaires qui l’oppose depuis 2016 à Moïse Katumbi. Ce document le désigne comme un citoyen « congolais ».
Depuis quelques jours, plusieurs responsables de l’administration camerounaise ont été incarcérés dans le cadre de l’opération Épervier de lutte contre la corruption.
La présidente mauricienne a officiellement quitté ses fonctions ce vendredi midi, poussée vers la sortie par le Premier ministre alors qu’elle était au centre d’un scandale financier. Un départ qui n’est que le dernier épisode d’une série d’affaires dont l’épicentre est le sulfureux homme d’affaires angolais Alvaro Sobrinho.
L’ex-ministre malgache des Finances Jean Razafindravonona a été placé en détention provisoire pour son implication présumée dans des « dépenses liées à des contrats publics fictifs ».
L’activité est intense, ces derniers jours, autour du Tribunal criminel spécial et de la prison centrale de Kondengui, à Yaoundé. L’ancien ministre Basile Atangana Kouna a finalement été arrêté au Nigeria ce 22 mars, et il n’est pas le seul. Au Cameroun, l’opération anti-corruption Épervier déploie à nouveau ses serres…
Convoqué par les juges d’instruction pour un interrogatoire, ce lundi, puis à nouveau ce mardi, le général Jean-Marie Michel Mokoko, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 20 mars 2016, actuellement détenu pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’État », s’est retranché dans le mutisme.
Après les pharmaciens, le président béninois s’attaque à deux entreprises nationales : la Sonapra (agriculture) et la Soneb (eau). Les deux entreprises sont dans le collimateur de la justice.
La cour militaire de Bukavu a condamné à mort mercredi Abbas Kayonga, ex-chef anti-corruption de la riche province minière du Sud-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo. Il a été transféré immédiatement à Kinshasa.
Le procès des auteurs du putsch manqué de septembre 2015 doit reprendre ce 21 mars. Sur le banc des accusés : 83 Burkinabè, mais aussi un Malien membre du Mouvement arabe de l’Azawad, un groupe armé actif dans la région de Tombouctou.
« Plus de 200 individus » ne remplissant pas les conditions d’accès à la magistrature congolaise ont été identifiés par une commission d’enquête mise en place fin 2017. Les faussaires seront poursuivis, a annoncé ce mardi Alexis Thambwe Mwamba, le ministre de la Justice.
L’ancien président français Nicolas Sarkozy a été placé ce mardi en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre. Il est entendu sur les soupçons de financement libyen de sa campagne lors de l’élection présidentielle de 2007.
Deux anciens ministres, des hauts fonctionnaires influents, l’ombre d’un ex-conseiller tout-puissant, un homme d’affaires italien… Le premier procès de l’opération Mamba, qui reprend ce mardi, pourrait marquer un tournant politique autant que juridique.
Le journaliste d’investigation est poursuivi par l’ancien procureur général de la République pour avoir dévoilé l’achat frauduleux d’un terrain qui devait accueillir un complexe immobilier.
Suite aux propos du professeur de philosophie Songue Diouf, qui affirmait le 9 mars à la télévision sénégalaise qu’une femme pousserait un homme à la violer, la juriste Fatima Zahra Sall a déposé une plainte pour « apologie du viol » et dénonce le silence quasi total des pouvoirs publics.
L’ouverture du premier procès issu de l’opération anti-corruption Mamba a été reportée au 20 mars. Un événement historique, au vu du pedigree des accusés, dont la plupart sont d’anciens ministres ou hauts fonctionnaires. Qui sont les inculpés de Mamba ? Revue d’effectif.
Neuf policiers sud-africains ont été présentés ce jeudi devant un juge pour le meurtre de trois mineurs, qui avait précédé en 2012 le massacre par les forces de l’ordre de salariés de la mine de Marikana.
Faut-il s’attendre à une nouvelle série d’arrestations en lien avec l’opération anti-corruption « Épervier » ? Après le remaniement ministériel, les rumeurs vont bon train, ce qui a poussé Jean-Marie Atangana Mebara, détenu depuis 2012, à s’exprimer depuis sa cellule.
Poursuivis pour « actes de terrorisme et financement du terroriste », les 30 jihadistes présumés devront encore patienter avant d’être jugés. Leur procès, qui doit se tenir devant un tribunal de Dakar, a de nouveau été renvoyé au 9 avril, à la demande du parquet.
L’État du Sénégal ne pourra pas saisir les biens de Karim Wade et Bibo Bourgi se trouvant sur le sol français. La Cour d’appel de Paris a confirmé mercredi le jugement rendu en première instance en septembre 2016, qui rejetait la demande formulée par le parquet national financier français.
Sept responsables de sociétés qui se répartissent la distribution des médicaments entre les pharmacies au Bénin ont été condamnés ce mardi à quatre ans de prison ferme et à des dommages et intérêts, par le tribunal de première instance de Cotonou, à l’issue d’un procès qui aura duré moins d’un mois.