Un an après l’assassinat des experts de l’ONU pour la RDC Michael Sharp et Zaida Catalán, leur ex-collègue revient sur la difficile quête de la vérité dans cette affaire nébuleuse. Il rend aussi hommage à leur professionnalisme, leur humanité et leur amour pour ce pays.
Au tribunal de Lomé, une nouvelle chambre spéciale a été créée pour traiter le recouvrement des « petites créances », de moins d’un million de francs CFA. Objectif : accélérer les procédures et diminuer les frais pour les justiciables concernés.
Arrêté le vendredi 23 février, le directeur de publication du quotidien d’Akhbar al-Youm, poursuivi sur des accusations de « violences sexuelles », a vu son procès s’ouvrir jeudi à Casablanca dans une ambiance houleuse, avant d’être ajourné au 15 mars après de longs débats entre avocats.
La chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) n’a pas donné droit à l’appel de Jean-Pierre Bemba contre sa condamnation, fin mars 2017, à 12 mois de prison pour subordination de témoins. En 2016, l’ancien vice-président congolais avait été condamné à 18 ans de prison pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre.
Un an après son placement en détention, et alors que son sort judiciaire sera connu le 30 mars, Jeune Afrique revient sur le parcours politique et judiciaire de Khalifa Sall, le député et maire de Dakar, tombé de Charybde en Scylla.
Le procès de Taoufik Bouachrine, le directeur de la publication du quotidien marocain Akhbar al-Youm et du site Alyaoum 24, accusé d’agressions sexuelles et viols, doit débuter ce jeudi.
Faut-il s’attendre à un nouveau procès ouvert devant le Tribunal criminel spécial ? Depuis lundi, huit principaux dirigeants et anciens dirigeants de Camtel ont en tout cas été interdits de sortie du territoire sur instruction de Paul Biya. On leur reprocherait une gestion frauduleuse de l’entreprise de télécommunications.
La commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) a rendu un arrêt de non-lieu dans l’affaire Aïda Ndiongue. Cette ancienne sénatrice du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) était accusée de détournement et corruption pour un montant de 47 milliards de FCFA (73 millions d’euros). Me Seydou Diagne, son avocat, réagit à la décision pour Jeune Afrique.
Le juge d’instruction chargé de l’enquête sur le meurtre de nos deux confrères, le 2 novembre 2013 à Kidal, s’est rendu à Bamako en février. Me Christophe Deltombe, ex-avocat de Ghislaine Dupont, et membre de l’association des Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, fait le point sur l’enquête pour Jeune Afrique. Interview.
Le parquet de Luanda a indiqué avoir ouvert une enquête après la découverte d’un transfert suspect de 38 millions de dollars, alors que la fille de l’ancien président dirigeait la compagnie.
Le 11 avril 1994, plus de 2 000 Rwandais menacés qui avaient cru pouvoir trouver refuge dans l’enceinte de l’École technique officielle (ETO), à Kigali, étaient massacrés par des miliciens hutus. A partir du 2 mars, la cour d’appel de Bruxelles doit statuer sur la responsabilité de l’État belge, accusé de « non assistance à personnes en danger », dans cet épisode tragique du génocide.
Le procès des putschistes qui s’est s’ouvert mardi à Ouagadougou a été aussitôt suspendu. Les avocats de la défense ont quitté la salle, arguant d’irrégularités, et le tribunal n’a pas pu se constituer. La reprise des audiences n’est pas prévue avant plusieurs jours. Les parties civiles dénoncent une « manœuvre dilatoire ».
Le Mossad aurait joué un rôle-clé dans l’assassinat de Mehdi Ben Barka, selon un livre d’enquête du journaliste israélien Ronen Bergman, récemment publié aux États-Unis. Le fils de l’opposant marocain disparu en 1965 réagit à ces révélations.
Plusieurs responsables politiques et militaires ivoiriens de premier plan sont accusés d’avoir aidé – ou voulu aider – le général Gilbert Diendéré et ses hommes lors de leur tentative de coup d’État à Ouagadougou en 2015.
Taoufik Bouachrine, arrêté vendredi 23 février, directeur de publication du quotidien d’Akhbar al-Youm comparaîtra le 8 mars devant la Cour criminelle de Casablanca. Il est notamment accusé de viol et tentative de viol, abus de pouvoir, traite d’êtres humains.
Le procès dans lequel doivent être jugés 84 personnes poursuivies pour leur implication présumée dans le coup d’État manqué du 16 septembre 2015, s’ouvre ce mercredi 21 mars, après un premier report. Si le procès divise l’opinion, il devra toutefois éclaircir l’avenir politique des dignitaires de la famille politique de l’ex-président Blaise Compaoré.
Taoufik Bouachrine comparaîtra à nouveau ce lundi devant le Parquet de Casablanca. Il a été interpellé et placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête suite à des plaintes pour « agressions sexuelles ».
La justice tchadienne a accordé vendredi la liberté provisoire à Alain Didah Kemba, qui avait été arrêté lundi 19 février dans les rues de N’Djamena. Cet activiste affirme avoir été torturé lors de sa détention, rapporte Amnesty International.
Les condamnations récentes de plusieurs proches de l’ancien président Laurent Gbagbo, et le procès de celui-ci toujours en cours devant la Cour pénale internationale, n’ont pas encore permis à toutes les victimes de la crise ivoirienne de bénéficier d’une justice « équitable » et « impartiale ».
Depuis l’ouverture du réquisitoire et des plaidoiries du procès Khalifa Sall – dit de la caisse d’avance -, achevés ce mercredi, les avocats des deux parties ont pour la majorité subi les remontrances du juge Malick Lamotte, entre mises en garde et expulsions. Alors que les répliques se poursuivent jusqu’à ce vendredi, retour sur ce procès mouvementé tenu d’une main de maître.
Les autorités congolaises ont annoncé ce jeudi la remise en liberté provisoire de l’ancien directeur de cabinet de l’opposant Moïse Katumbi, aux côtés de 33 autres personnes condamnées pour des « faits insurrectionnels » et « infractions politiques ». Eugène Diomi et Jean-Claude Muyambo, dont l’opposition réclamait la remise en liberté, restent en prison.
Baba Hydara, fils du journaliste gambien Deyda Hydara, assassiné en 2004 à Banjul, prend ici la plume pour réclamer à l’Union africaine, à la Cedeao et à la société civile africaine de mettre tout en oeuvre pour que Yahya Jammeh ne profite pas d’une « impunité à vie ».
Accusé de corruption par le ministre de la Justice, les magistrats gabonais avaient lancé jeudi 14 décembre un appel à une grève illimitée dans les tribunaux du pays pour réclamer le départ de Francis Nkea Ndzigue. C’est désormais chose faite, suite au remaniement ministériel de mardi.
Les audiences du procès Khalifa Sall – dit de la caisse d’avance – doivent se terminer ce mercredi avec les dernières plaidoiries de la défense. Les avocats du député et maire de Dakar, contre lequel le procureur a requis sept ans de prison, maintiennent leur stratégie et entendent démontrer que le procès est politique.
Un tribunal au grand complet s’est rendu mardi 20 février dans la chambre d’hôpital du député de l’opposition Gérard « Gecoco » Mulumba , poursuivi par la justice congolaise pour « offense au chef de l’État ».
Lydienne Yen Eyoum, libérée le 4 juillet 2016 après près de sept ans de détention au Cameroun, et son ancienne avocate, Caroline Wassermann, sont à couteaux tirés. En cause : un désaccord qui s’envenime depuis plus d’un an au sujet du paiement des honoraires.
La dix-septième journée d’audience du procès de Khalifa Sall a été consacrée, lundi 19 février, aux plaidoiries des avocats des prévenus, après celles des parties civiles et le réquisitoire du parquet. Sept ans de prison ont été requis à l’encontre du député et maire de Dakar, notamment poursuivis pour « détournement », « associations de malfaiteurs », « blanchiment ».
Les journalistes Gremah Boukar, Moudi Moussa (radio Anfani) et le ministre-conseiller Sanoussi Tambari Jackou ont été entendus lundi par le procureur concernant des propos jugés « haineux et ethnocentristes ». Ils ont été relâchés dans la foulée.