La justice nigériane a libéré 475 nouveaux membres présumés de Boko Haram au terme de procès de masse où la majorité des personnes inculpées n’ont pu être condamnées faute de preuves suffisantes, a annoncé dimanche le ministère de la Justice.
Détenu dans la prison américaine de Guantanamo pendant 14 ans, puis poursuivi à son retour dans son pays pour « atteinte à la sûreté de l’État », un Marocain de 49 ans a finalement été acquitté, a-t-on appris vendredi auprès de son avocat.
Le tribunal de grande instance de Paris a estimé, dans une décision rendue ce vendredi, que la star de la musique gabonaise Patience Dabany, par ailleurs mère du président Ali Bongo Ondimba, « a été délibérément trompée sur l’objet de l’entretien » accordé au réalisateur Joël Soler. L’interview de l’ex-Première dame gabonaise ne sera pas diffusée.
Le procureur de la République a requis sept ans de prison à l’encontre du député et maire de Dakar, ainsi qu’une amende de 5,49 milliards F CFA. Une peine similaire a été réclamée par le ministère public à l’encontre de Mbaye Touré, principal coprévenu de Khalifa Sall.
Au tribunal de première instance d’Eseka, le procès de la catastrophe ferroviaire du 21 octobre 2016 se poursuit tant bien que mal. Mais, alors que l’audition de Didier Vandenbon, l’ancien directeur de Camrail, était prévue ce 14 février, l’audience a été renvoyée au 14 mars.
Depuis le début du procès du député et maire de Dakar Khalifa Sall, poursuivi notamment pour « détournement » et « association de malfaiteurs », l’État et la Ville de Dakar se battent dans l’enclos des parties civiles. Retour sur deux stratégies diamétralement opposées qui ont rythmé les audiences, à quelques heures du réquisitoire.
Le procès de Khalifa Sall et ses sept co-prévenus devant le tribunal de grande instance hors-classe de Dakar est entré dans sa dernière phase : celle des plaidoiries et du réquisitoire.
Elle s’est fait un nom en assurant la défense de Ziad Takieddine ou celle de Leïla Ben Ali. Avant de devenir l’avocate patentée des victimes du terrorisme en France.
Le procureur de la République de Guinée équatoriale a requis la peine de mort contre 147 militants du parti Citoyens pour l’Innovation (CI), selon leur avocat. Ils sont accusés de « sédition » et d’« attentats contre l’autorité ».
Une plainte a été déposée lundi contre Moses Thomas, chef de l’unité anti-terroriste sous l’ancien président Samuel Doe. Il est soupçonné d’être l’un des auteurs de la tuerie de 1990, ayant fait 600 morts.
Un rapport rédigé en 2013 par un consultant de la Banque mondiale fait polémique à Dakar. En excluant tout lien d’affaires entre Karim Wade et les frères Aboukhalil, cette étude semble en effet invalider la théorie de la Commission de répression de l’enrichissement illicite (CREI), qui a condamné en 2015 le fils de l’ancien président et ses complices.
La Cour suprême de justice a cassé mercredi l’arrêt qui avait ordonné en 2010 à Dominique Sakombi, aujourd’hui décédé, de quitter son domicile de Kinshasa. La famille de l’ancien ministre crie victoire sur Zoé Kabila, frère du président de la RDC, qui, selon elle, se cachait derrière le nouveau propriétaire déchu. Retour sur cette affaire complexe.
La présidente de la Cour constitutionnel du Gabon a été entendue en décembre par la police française qui enquête sur son patrimoine en France. Ses proches dénoncent une investigation perturbée par les allégations mensongères de « corbeaux ».
Quatre jeunes hommes ont été interpellés et sont entendus dans les locaux de la brigade des mœurs, à Bamako. Ils sont soupçonnés d’être les auteurs du viol d’une jeune fille, dont la vidéo a circulé sur les réseaux sociaux, provoquant une vague d’indignation au Mali.
Une semaine après l’annonce du transfert à Yaoundé de 47 séparatistes camerounais, interpellés au Nigeria, les réactions se multiplient pour dénoncer leur extradition. Beaucoup auraient en effet présenté des demandes d’asile au Nigéria. Ce transfert, dont les modalités restent floues, est le résultat de plusieurs semaines de négociations entre Yaoundé et Abuja.
La diffusion sur les réseaux sociaux de la vidéo d’un viol collectif commis par un groupe de jeunes ayant agi à visages découverts a secoué le Mali. Les associations réclament de la justice qu’elle agisse rapidement pour juger les auteurs du crime.
L’élection de Patrice Edouard Ngaïssona au Comité exécutif de la CAF fait polémique. De forts soupçons pèsent en effet sur le rôle qu’a joué dans la guerre civile centrafricaine cet ancien « coordinateur » auto-proclamé des anti-balaka.
Soupçonné d’avoir fomenté un projet de coup d’État contre Denis Sassou Nguesso, et placé en détention depuis le 11 janvier à la DGST, le général congolais Norbert Dabira a été transféré mardi à la maison d’arrêt de Brazzaville, a-t-on appris de l’entourage de l’officier, signant une nouvelle étape dans l’enquête.
Trois semaines après l’ouverture du procès du député et maire de Dakar, les débats ont, enfin, abordé le fond de l’affaire, ce mardi 6 février. Khalifa Sall et ses coprévenus comparaissent devant la justice sénégalaise notamment pour « détournement », « associations de malfaiteurs », « blanchiment ».
Le 6 février 2013, le leader de gauche Chokri Belaïd a été abattu de trois balles tirées à bout portant. Cinq ans après, cet assassinat politique n’est toujours pas résolu. Une nouvelle audience est prévue le 20 février, mais elle ne concerne que des complices présumés. Les commanditaires restent inconnus.
Moins de quatre mois après son installation par Mohammed VI à la tête du parquet général, Mohammed Abdennabaoui marque son territoire. Entre nouvelles nominations et circulaire à l’adresse des procureurs, il assure vouloir préserver l’indépendance de cette institution vis-à-vis de l’exécutif.
Les juifs originaires d’Algérie « qui ont souffert de mesures antijuives prises par des alliés des nazis comme le régime de Vichy » vont recevoir des indemnités de la part de Berlin. Jusq’ici, la reconnaissance du statut de victime ne s’étendait pas aux juifs d’Algérie.
Après l’ouverture des audiences, le 23 janvier dernier, le procès du député et maire de Dakar a repris ce lundi devant le tribunal correctionnel de Dakar en s’attaquant au fond du dossier. Suite à la bataille procédurale des premiers jours, les prévenus se sont finalement défendus notamment sur les faits de « détournement de fonds ». Sélection.
Une cinquantaine de manifestants, dont le leader contestataire Nasser Zefzafi, comparaissent devant un tribunal de Casablanca, depuis le mois de septembre. Les débats s’éternisent et deviennent de plus en plus houleux.
Après deux jours de suspension, le procès du député et maire de Dakar a repris ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Dakar. Toutes les exceptions de nullité soulevées ont été rejetées. Le procès va désormais s’attacher au fond du dossier et aborder les charges qui pèsent sur Khalifa Sall et sur sept agents de la mairie de Dakar.
Depuis le 26 janvier 2018, les trois sociétés de l’homme d’affaires, au cœur d’un vaste trafic d’évasion fiscale, ont reçu une confirmation des redressements fiscaux mis à leurs charges en 2017. Sébastien Ajavon devra payer près de 155 milliards de FCFA.
C’est la première fois qu’un État est poursuivi pour des coupures de réseau Internet. Les ONG qui interviennent dans le dossier espèrent créer un précédent, alors que plusieurs pays africains ont eu recours à cette pratique ces derniers mois pour étouffer les mouvements de contestation.
Le procès du député et maire de Dakar et de ses sept coprévenus, dont les audiences ont démarré le 23 janvier, n’a pour l’instant pas abordé les questions de fonds. Poursuivi notamment pour « détournement de fonds », Khalifa Sall et ses avocats sont engagés dans une bataille procédurale. Jeune Afrique fait le point sur les arguments déployés.
Les autorités nigérianes ont extradé lundi à Yaoundé 47 séparatistes anglophones, dont leur leader Sisiku Ayuk Tabe. Celui-ci était détenu au Nigeria depuis le 5 janvier.
Après avoir bataillé pour sa libération, l’avocate française Caroline Wassermann a présenté une facture plus élevée qu’attendue à sa consœur franco-camerounaise.