Le procès en appel de Jean-Pierre Bemba s’est ouvert ce mardi devant le Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI). L’ancien vice-président de la RDC, condamné en juin 2016 à 18 ans de prison pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre, avait fait appel du jugement, tout comme l’accusation, qui avait réclamé « au moins 25 ans de prison » en première instance.
Alexandre Djouhri, intermédiaire présumé entre la France sarkozienne et la Libye de Kadhafi, a été arrêté ce dimanche à Londres. Rebondissement de moyenne envergure dans une affaire qui ressemble à un western de Sergio Leone : « le court, la brute et le truand » ?
Au tribunal de paix de Kananga, dans le Kasaï-Central, le ministère public a requis une peine de trois ans de prison ferme à l’encontre de dix militants du mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha). Ils avaient été interpellés fin décembre alors qu’ils s’apprêtaient à manifester pour exiger le départ du président Joseph Kabila.
Ancien commandant proche de Laurent Gbagbo, Jean-Noël Abéhi est poursuivi notamment pour « complot contre l’État ». Lors de sa première journée d’audition, lundi au tribunal d’Abidjan, l’ancien militaire soupçonné d’avoir fomenté une tentative de coup d’État a affirmé avoir au contraire voulu protéger Alassane Ouattara.
L’homme d’affaires français Alexandre Djouhri a été interpellé dimanche à Londres. Intermédiaire financier à la réputation sulfureuse, il est au cœur de l’enquête sur un possible financement libyen de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007.
Des militants du mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha) accusent le maire de Kananga de les avoir séquestrés et violentés dans son bureau. Incarcérés depuis leur arrestation fin décembre, ils doivent être présentés mardi devant un magistrat.
Deux anciens ministres zimbabwéens de l’ex-président Robert Mugabe ont été arrêtés pour corruption et abus de pouvoir, avant d’être libérés sous caution samedi.
Le procès des militants du Hirak, le mouvement de contestation sociale du nord du Maroc, a repris vendredi sur des questions de pure forme, l’accusation repoussant en bloc les requêtes et objections des avocats des 54 prévenus, a constaté l’AFP sur place.
Acquitté le 28 décembre dernier, l’ancien maire de Fotokol a été libéré ce jeudi soir après trois ans de détention. Moussa Ramat avait été interpellé en septembre 2014 par les autorités camerounaises, qui l’accusaient de collusion avec le groupe jihadiste Boko Haram.
Interpellé vendredi dernier par la gendarmerie à Ouagadougou, le colonel Auguste Denise Barry, proche de l’ancien Premier ministre sous la Transition, Yacouba Isaac Zida, en fuite au Canada, a été écroué mercredi soir à la Maison d’arrêt et de correction de armées (Maca), où sont incarcérés les auteurs présumés du putsch raté de 2015. Il pourrait être inculpé formellement dans les prochains jours.
Le procès du député et maire de Dakar et de ses coaccusés s’est ouvert ce mercredi dans la capitale sénégalaise. Khalifa Sall est notamment accusé de détournements de deniers publics. Le procès a été renvoyé au 23 janvier, à la demande de la défense.
Combien la « traque aux biens mal acquis » a-t-elle rapporté à l’État sénégalais : 50, 150 ou 250 milliards de francs CFA ? Depuis la sortie fracassante de l’ex-Première ministre Aminata Touré, fin décembre, les spéculations vont bon train quant-à la réalité des sommes recouvrées depuis 2012…
Un tribunal du Caire a condamné samedi à trois ans de prison l’ancien président islamiste Mohamed Morsi et 19 autres personnes, dont d’anciens députés et deux journalistes, pour « outrage à la magistrature », a indiqué un avocat.
L’enquête sur le massacre de septembre 2009 dans un stade de Conakry est terminée et les prévenus renvoyés devant un tribunal criminel, a affirmé le ministre guinéen de la Justice, Cheick Sako.
La plus haute juridiction d’Afrique du Sud a reproché vendredi au Parlement de ne pas avoir demandé de comptes au président Jacob Zuma sur un scandale provoqué par la rénovation de sa résidence privée aux frais du contribuable, un jugement qui pourrait déboucher sur une procédure de destitution.
La condamnation d’Hubert Oulaye, mardi 26 décembre, a fait resurgir les polémiques autour de la neutralité de la justice ivoirienne, accusée par certains d’être à la solde du pouvoir politique. Ces dernières années, plusieurs procès d’assises ont vu comparaître des personnalités politiques de premier plan. Souvent très attendus, ils ont régulièrement alimenté la polémique.
Alors que l’ancienne première dame, incarcérée à Abidjan, n’a pu recevoir de visiteur pour Noël, plusieurs passes d’armes ont eu lieu entre ses avocats et le procureur de la République.
Le procès de l’ex-ministre de la Fonction publique de Laurent Gbagbo, jugé pour « complicité d’assassinat » depuis le 18 décembre, s’est achevé ce mardi par une condamnation à vingt ans de prison ferme. Ses avocats ont annoncé avoir formé un pourvoi en cassation.
Le Sénégal est le troisième pays du continent à accueillir des Rwandais condamnés par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Parmi les détenus transférés début décembre, Edouard Karemera et Mathieu Ngirumpatse, les deux principaux responsables de l’ancien parti présidentiel, qui purgent une peine de prison à vie pour leur rôle dans le génocide des Tutsis.
Cinq opposants mauritaniens ont été condamnés jeudi à trois mois de prison avec sursis après avoir participé la semaine dernière à une marche pendant laquelle avait été brandi l’ancien drapeau national.
La défense de l’ex-ministre ivoirien Hubert Oulaye, qui comparait pour complicité d’assassinat de soldats de l’ONU, a estimé que toute l’accusation n’était qu’une « pure fabrication » des services secrets au troisième jour du procès à Abidjan.
Poursuivi pour violence et blessures contre les forces de l’ordre, Mohamed El Ayoubi, a écopé de 20 ans de prison. Vingt trois autres Sahraouis avaient été jugés en juillet dernier.
Le tribunal militaire de Yaoundé a réduit ce jeudi en appel la peine d’Ahmed Abba à 24 mois de prison ferme. Accusé d’avoir collaboré avec les jihadistes de Boko Haram, le journaliste de RFI avait été condamné en première instance à 10 ans de prison.
L’enquête ouverte en France par les juges antiterroristes sur les circonstances de l’attentat du 6 avril 1994, au Rwanda, a été clôturée. L’instruction ouverte en mars 1998, au centre d’un bras de fer politico-judiciaire entre Paris et Kigali, est désormais entre les mains du Parquet de Paris qui devra requérir un procès ou un non-lieu pour les sept Rwandais mis en examen.
Accusé de corruption par le ministre de la Justice, les magistrats gabonais ont lancé jeudi 14 décembre une grève illimitée. Si un accord a été trouvé jeudi pour assurer les services basiques dans les tribunaux, les magistrats ont également réaffirmé leur volonté de poursuivre leur mouvement.
Une enquête de RFI et de Reuters révèle le rôle trouble joué par quatre agents de l’État congolais dans la mort de deux experts de l’ONU dans le Kasaï, le 12 mars dernier.
Depuis quelques jours, l’Algérie est secouée par un fait divers : un homme s’est attaqué à la statue de la belle dame de Sétif, à l’aide d’un marteau et d’un burin. Une vidéo a été diffusée sur les réseaux sociaux, où l’on y aperçoit un homme barbu qui porte un qamis blanc. Précisions sur le profil de l’auteur, placé sous mandat de dépôt depuis ce mercredi.
Au deuxième jour de son procès, mardi, à la cour d’assises du tribunal du Plateau (Abidjan), pour « complicité d’assassinat » de sept Casques bleus nigériens, le 8 juin 2012, Hubert Oulaye, 64 ans, ex-ministre de Laurent Gbagbo, a rejeté toute implication dans l’affaire.