Éric Nzabihimana fait partie des Tutsi rescapés des massacres ayant eu lieu sur les collines de Bisesero, lors du génocide de 1994 au Rwanda. En 2005, il a porté plainte pour « complicité de génocide » contre des militaires de l’opération Turquoise. Voici sa version des faits.
Alors que le président de la Commission des droits humains du Cameroun est accusé de harcèlement sexuel par son ancienne cheffe de cabinet, Judith Espérance Nkouete Messah, cette dernière vient d’être licenciée. Une décision qui provoque un tollé.
Le youtubeur Mohamed Reda Taoujni a été reconnu coupable d’« outrage à un fonctionnaire public » et de « diffamation ». On lui reprochait de s’être interrogé, dans ses vidéos, sur les éventuels liens entre un ministre et le scandale du « Pablo Escobar du Sahara ».
La justice suisse a confirmé la culpabilité de six gardes du corps de Paul Biya. Ils avaient agressé un journaliste de la Radio-télévision suisse (RTS) en 2019, en marge d’une manifestation hostile au président camerounais devant l’Hôtel Intercontinental de Genève.
Accusé de « lien notoire avec les Frères musulmans » par le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, le Ballon d’or 2022 a entamé une procédure pour diffamation.
La cour d’appel de Paris se prononce sur certains volets de l’affaire des biens présumés mal acquis par les enfants d’Omar Bongo Ondimba. Les perspectives de procès pourraient se préciser, y compris pour Ali, le président gabonais récemment déchu.
Qui, du président de la transition ou de l’ex-magistrat, aura la tête de l’autre ? Alors que le second multiplie les actions en justice contre le premier, il pourrait bien finir par être poursuivi à son tour.
Presque dix ans après sa condamnation pour homicide, l’ex-champion paralympique sud-africain sera fixé, ce vendredi 22 novembre, sur son éventuelle libération conditionnelle.
À la manœuvre dans plusieurs procédures visant des dignitaires du régime déchu d’Alpha Condé, le procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief) fait régulièrement parler de lui depuis le putsch de 2021.
Ce 2 novembre marquera les dix ans de la mort des deux journalistes de Radio France Internationale, enlevés à Kidal puis assassinés dans le désert malien. Depuis, l’enquête piétine, entravée notamment par le secret-défense. Mais de récents éléments ouvrent de nouvelles pistes.
Le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a annoncé que son bureau abandonnait les charges pesant contre le Centrafricain Maxime Mokom. Ce dernier était notamment accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Un collectif de paysans camerounais vient de remporter une bataille dans le conflit qui l’oppose à la Socapalm et au groupe Bolloré. Mais la guerre n’est pas pour autant terminée.
Surnommé « le violeur de Facebook » et condamné à la réclusion à perpétuité, cet escroc a mis en scène son propre décès pour s’échapper de prison. Ses crimes autant que le scandale de son évasion tiennent l’Afrique du Sud en haleine.
Retour sur cinq faits divers, sordides et parfois rocambolesques, qui ont défrayé la chronique, du Mali à la Côte d’Ivoire en passant par l’Afrique du Sud, le Sénégal et le Kenya.
L’avocate des parties civiles a annoncé que sa demande de saisie de la justice française avait été acceptée. Objectif : s’assurer que l’ancien patron français, impliqué dans un vaste scandale sexuel, soit effectivement poursuivi et jugé.
Délocalisation de l’audience en prison, émission de mandat d’amener… La Cour de répression des infractions économiques et financières multiplie les initiatives pour entendre l’ancien président de l’Assemblée nationale, jusque-là sans succès.
Tueurs à gages, menaces d’enlèvement et assassinats de personnalités, le tout sur fond de trafic de cocaïne… Depuis 2020, un vaste procès secoue les Pays-Bas, avec comme principal accusé Ridouan Taghi, un Néerlandais d’origine marocaine dont la célèbre avocate, Inez Weski, vient d’être arrêtée.
La justice marocaine a finalement décidé de juger huit collaborateurs de l’ancien patron du groupe d’assurance français Assu2000. Sont notamment retenus les chefs d’inculpation de « traite d’êtres humains » et de « harcèlement sexuel ». Jacques Bouthier, quant à lui, est incarcéré en France.
Chargée de poursuivre plusieurs personnalités du régime d’Ibrahim Boubacar Keïta, la Cour suprême est critiquée par certains magistrats et avocats qui dénoncent une juridiction « caporalisée », aux ordres de la transition d’Assimi Goïta.
Le « guérisseur » accusé d’avoir été à l’origine de la propagation d’une bactérie mortelle dans un village de Côte d’Ivoire a écopé d’une peine de cinq ans de prison au terme d’un procès expéditif.
L’ancien étudiant en informatique accusé de cybercriminalité par les autorités américaines risque jusqu’à 116 ans de prison. Son extradition intervient à un moment de tensions persistantes entre Paris et Rabat.
Le juge Bitar reprend l’enquête sur l’explosion qui a ravagé le port de Beyrouth, le 4 août 2020. Après une suspension de plus d’un an, il rouvre le dossier en inculpant des hommes politiques de premier rang, dont certains proches du Hezbollah.
Après avoir déclaré publiquement fumer du haschich et provoqué un tollé, le rappeur a été attaqué devant le tribunal de Casablanca pour injures, diffamation et menaces.
Le procureur de la République, Richard Adou, a demandé la prison à vie, « une peine exemplaire et dissuasive », pour dix des accusés. Le verdict est attendu ce jeudi.
L’ancien directeur général de la CRTV a été condamné ce 20 décembre à douze ans de prison pour détournement de fonds publics. Un premier épilogue pour celui qui a déjà passé six années en détention provisoire.
Massata Samb et Mamadou Niang, du Parti de l’unité et du rassemblement, ont nié avoir frappé Amy Ndiaye, élue de la majorité. Le 1er décembre, la scène de violence au Parlement avait fait scandale.