La Cour suprême du Liberia se prononcera jeudi 7 décembre sur les recours déposés par les candidats Joseph Boakai et Charles Bumskine qui contestent les résultats du premier tour qui donne George Weah en tête.
El Mortada Iamrachen a été condamné jeudi pour apologie du terrorisme au moment où des ONG appellent à la libération des détenus pour apaiser les tensions.
Les avocats français de François Compaoré ont reçu, le 18 novembre, les pièces de la procédure ouverte par la justice burkinabè à l’encontre de leur client dans le dossier Norbert Zongo.
Arrivée en France en 2011, Zenash Gezmu avait remporté plusieurs fois le marathon de Sénart. Un jeune Érythréen de 28 ans s’est accusé du meurtre de la jeune femme.
Poursuivi pour avoir tenté de renverser le gouvernement de l’ancien président Robert Mugabe en organisant des manifestations en 2016, le pasteur zimbabwéen Evan Mawarire a été relaxé ce 29 novembre.
Le président tchadien a vigoureusement rejeté des accusations de la justice américaine qui le soupçonne d’avoir reçu des pots-de-vin de l’ex-ministre sénégalais Cheikh Gadio dans une affaire d’attribution de droits pétroliers.
Alors que le Cirdi a confirmé la responsabilité de l’État tunisien dans l’expropriation illégale d’ABCI Investments, ex-actionnaire de la Banque franco-tunisienne (BFT), et qu’il doit déterminer le montant des pénalités, l’inquiétude des autorités ne cesse de croître.
Début novembre, une opération de lutte contre la traite des êtres humains s’est déroulée sur deux jours à Dakar. Plus de 50 enfants contraints de mendier ont été retirés des rues de la capitale. Cinq trafiquants présumés ont été arrêtés, mais les autorités sénégalaises doivent encore intensifier leurs efforts pour mettre fin à ce fléau.
Installé en février 2017, le procureur de la Cour pénale spéciale (CPS) pour la Centrafrique, Toussaint Muntazini Mukimapa, revient dans le détail sur la mise en place de la CPS. Dans cette interview à Jeune Afrique, il décrypte les enjeux, les moyens et les objectifs de la Cour, sans minorer ses difficultés. Tout en regrettant l’insécurité qui sévit dans l’arrière-pays, ainsi que le manque de structures carcérales en Centrafrique, Toussaint Muntazini Mukimapa se dit pourtant confiant : la justice finira par triompher.
En visite officielle au Burkina Faso, Emmanuel Macron a notamment annoncé la levée prochaine du secret-défense sur les archives françaises concernant l’assassinat de Thomas Sankara. Mariam Sankara, la veuve de l’ex-chef de l’État burkinabè, se félicite de cette décision. Interview.
Deux semaines après que le Premier ministre a annoncé un non-lieu de la justice algérienne le concernant, l’ex-ministre de l’Énergie Chakib Khelil multiplie les interventions publiques.
Ancienne star sud-africaine de l’athlétisme paralympique, Oscar Pistorius a été condamné en appel 13 ans et 5 mois de prison par la Cour suprême d’appel de Bloemfontein, pour le meurtre de sa petite amie Reeva Steenkamp en 2013.
Le gouvernement libyen d’union nationale (GNA) a assuré que les conclusions de l’enquête ordonnée sur des cas d’esclavage en Libye « ne sauront tarder » et que les responsables seront « traités sans indulgence », a annoncé jeudi un ministre.
Le procureur de Moundou, dans le sud du Tchad, a refusé de signer l’autorisation de sortie de Laoukein Médard, ancien maire de Moundou et candidat à la dernière présidentielle tchadienne, qui devait être libéré jeudi sur décision du juge après avoir été arrêté pour « malversations financières », selon une source judiciaire.
Le 9 novembre, le Sénat français a entériné une nouvelle convention judiciaire entre Paris et Alger. Aux termes de son article 21, la partie algérienne devra être informée de toute plainte visant l’un de ses ressortissants qui serait poursuivi sur le territoire français pour des faits commis en Algérie.
Huit directeurs et rédacteurs en chef de journaux tabloïd appartenant à un même groupe ont été arrêtés mercredi à Kampala pour publication d’un article présenté comme « mensonger », portant sur l’implication présumée du président ougandais Yoweri Museveni dans un complot contre le Rwanda.
Emprisonné depuis plus de huit mois, le député et maire de Dakar devait être entendu ce mercredi 22 novembre par une commission parlementaire chargée d’examiner la levée de son immunité parlementaire. Mais l’opération a tourné court, Khalifa Sall refusant d’être auditionné en prison.
Il y a un mois, la Cour pénale internationale a autorisé l’ouverture d’une enquête sur de possibles crimes commis au Burundi entre avril 2015 et octobre 2017. Ancien haut fonctionnaire international, intellectuel burundais engagé, David Gakunzi livre ici sa vision de la situation du pays, de l’impact de cette décision de la CPI et de la réaction des chefs d’État de la région.
Chargée de l’enquête française sur le bombardement de Bouaké, qui fit 10 morts et 33 blessés en novembre 2004, la juge d’instruction Sabine Khéris a clos fin septembre l’instruction ouverte il y a douze ans.
Le Tchad et le groupe pétrolier chinois CEFC China Energy ont fermement démenti être impliqués dans l’affaire qui a valu à l’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, d’être arrêté vendredi aux États-Unis. Les enquêteurs américains soupçonnent l’existence d’un système de corruption impliquant de hauts responsables tchadiens et ougandais.
L’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio, candidat malheureux à la présidentielle de 2012, a été arrêté à New York vendredi dernier. La justice américaine le soupçonne d’avoir obtenu des concessions pétrolières au profit de l’entreprise dirigée par son co-accusé, un homme d’affaires chinois, en échange de pots-de-vins qui auraient été proposés
à de hauts responsables tchadien et ougandais.
Ahmad Al Faqi Al Mahdi a été reconnu coupable par la Cour pénale internationale (CPI) de crime de guerre pour avoir dirigé, en juin et juillet 2012, la destruction de dix monuments à Tombouctou. Le Courrier de l’Unesco l’a interviewé, dans sa prison à La Haye. Jeune Afrique retranscrit cet entretien exceptionnel.
Accusé d’avoir transporté des miliciens responsables du massacre de Tutsis, le Franco-Rwandais a été renvoyé le 9 novembre devant la cour d’assises pour complicité du génocide au Rwanda en 1994, a-t-on appris lundi.
Une modification dans la liste des officiers chargés d’enquêter pour la Cour pénale spéciale – chargée d’enquêter sur les violations graves des droits humains commises en Centrafrique depuis 2003 – est au centre d’un bras de fer entre avec les bailleurs, Minusca, France et États-Unis en tête.
Au moins 15 personnes ont été tuées dimanche lors d’une distribution de dons alimentaires dans la région d’Essaouira. Pauvreté, mauvaise organisation, fracture ville-campagne… Au-delà des enquêtes ouvertes sur les responsabilités éventuelles, le drame a réveillé le débat sur l’obsolescence du modèle de développement du Maroc.
Le gouvernement mauritanien a adopté un projet de loi qui durcit la législation contre les auteurs d’apostasie et de blasphèmes, a indiqué vendredi 17 novembre l’agence officielle AMI. Une décision qui fait suite à la conversion de la condamnation à mort d’un blogueur en peine de prison de deux ans le 9 novembre dernier.
Plus de 5 000 victimes de crimes de guerre demandent des réparations individualisées devant la Cour pénale internationale (CPI) pour les crimes commis en Centrafrique entre octobre 2002 et mars 2003, pour lesquels l’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba avait été condamné en juin 2016.
En août 2017 l’ancien ministre wallon Serge Kubla est inculpé pour « blanchiment ». Un affaire qui remonte à 2011 dans laquelle est citée Chantal Muzito, femme du Premier ministre congolais de l’époque.
Instruite depuis 2005 à Paris, l’information judiciaire sur une possible complicité de génocide d’officiers français au Rwanda, en 1994, durant l’opération Turquoise, semble en voie d’enterrement. Selon les parties civiles, les magistrats rechigneraient à examiner les responsabilités de l’état-major.
Le procès sur le viol de 48 fillettes s’est ouvert mardi devant la cour militaire de Kavumu, en RDC. Charles Cubaka Cicura, porte-parole des avocats des parties civiles revient pour Jeune Afrique sur les menaces qui pèsent sur les témoins, mais aussi le désir de justice dans un procès qui est aussi celui de l’impunité pour les crimes sexuels dans le pays.