Le gouvernement mauritanien a adopté un projet de loi qui durcit la législation contre les auteurs d’apostasie et de blasphèmes, a indiqué vendredi 17 novembre l’agence officielle AMI. Une décision qui fait suite à la conversion de la condamnation à mort d’un blogueur en peine de prison de deux ans le 9 novembre dernier.
Plus de 5 000 victimes de crimes de guerre demandent des réparations individualisées devant la Cour pénale internationale (CPI) pour les crimes commis en Centrafrique entre octobre 2002 et mars 2003, pour lesquels l’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba avait été condamné en juin 2016.
En août 2017 l’ancien ministre wallon Serge Kubla est inculpé pour « blanchiment ». Un affaire qui remonte à 2011 dans laquelle est citée Chantal Muzito, femme du Premier ministre congolais de l’époque.
Instruite depuis 2005 à Paris, l’information judiciaire sur une possible complicité de génocide d’officiers français au Rwanda, en 1994, durant l’opération Turquoise, semble en voie d’enterrement. Selon les parties civiles, les magistrats rechigneraient à examiner les responsabilités de l’état-major.
Le procès sur le viol de 48 fillettes s’est ouvert mardi devant la cour militaire de Kavumu, en RDC. Charles Cubaka Cicura, porte-parole des avocats des parties civiles revient pour Jeune Afrique sur les menaces qui pèsent sur les témoins, mais aussi le désir de justice dans un procès qui est aussi celui de l’impunité pour les crimes sexuels dans le pays.
Présent pour la première fois à une audience du tribunal de première instance d’Eseka, le 8 novembre, Didier Vandenbon, l’ex-directeur général de Camrail, a fait face aux parties civiles et aux rescapés de la catastrophe ferroviaire du 21 octobre 2016.
Déjà conseil du sénateur Mohamed Ould Ghadda, le Français Jean-Pierre Mignard (Lysias Partners) s’est joint au collège d’avocats qui défend les autres sénateurs et les journalistes mauritaniens mis en examen pour corruption et placés sous contrôle judiciaire.
Un fixeur algérien, accusé d’avoir livré des documents confidentiels à des diplomates étrangers, a été renvoyé devant la justice algérienne pour « intelligence avec une puissance étrangère », crime passible de la prison à vie, a annoncé lundi Reporters sans Frontières (RSF).
Près de 14 ans après le crash d’un Boeing 737 qui s’était abîmé au large de Charm el-Cheikh en Égypte, faisant 148 morts dont 134 Français, le juge français en charge de l’enquête a ordonné un non-lieu, a-t-on appris ce lundi.
Pour la première fois, la jeune femme raconte publiquement les circonstances de l’agression sexuelle qu’elle aurait subie il y a un an. La date du procès n’a toujours pas été fixée.
La star a porté plainte contre la marque qui diffusait sa chanson « Miss Lolo » dans l’un de ses spots publicitaires, affirmant qu’aucun contrat n’avait été passé entre eux. Une version que dément la société de production Pygma Communication.
Victoire d’étape pour le Palais marocain dans son procès en France contre Éric Laurent et Catherine Graciet, les deux journalistes français accusés de chantage à l’égard du roi Mohammed VI. Un de leurs avocats a cependant annoncé son intention de porter l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme.
Le général Firmin Detoh Letoh, ex-commandant des Forces terrestres de l’armée fidèle, est actuellement entendu comme témoin à la barre de la Cour pénale internationale, dans le cadre du procès de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé. Au troisième jour, il a notamment affirmé n’avoir rien à voir avec la répression sanglante de la marche des femmes, à Abobo en mars 2011.
Samira Sabou, la trentaine, est une journaliste nigérienne. Jusqu’en octobre, elle travaillait dans une structure étatique, l’Office national d’édition et de presse (Onep), à Niamey. Mme Sabou a le sens de l’humour. Si tel n’était pas le cas, elle n’aurait pas publié sur sa page Facebook une photo où on la voit posant comme le président Mahamadou Issoufou.
Les juges d’instruction guinéens qui enquêtent sur le massacre du stade de Conakry en septembre 2009 ont transmis le dossier au Parquet, a annoncé jeudi le ministère de la Justice. Plus de huit ans après les faits, cette démarche ouvre la voie à un procès.
La police sud-africaine a annoncé jeudi avoir ouvert, sur plainte des services de renseignement du pays, une enquête sur le journaliste Jacques Pauw qui vient de sortir un livre à charge contre la présidence très critiquée de Jacob Zuma.
Au deuxième jour de son témoignage au procès de Laurent Gbagbo et de son bras droit Charles Blé Goudé, à la Cour pénale internationale (CPI), ce mercredi 8 novembre 2017, le général Firmin Detoh Letoh, ex-commandant des Forces terrestres, est revenu sur le bombardement d’un marché et la répression d’une manifestation de femmes favorables à Alassane Ouattara à Abobo, une commune d’Abidjan, ainsi que sur le rôle de Charles Blé Goudé et du commandant Jean-Noël Abéhi.
Cheikh Ould Mohamed Ould Mkheitir échappe à la peine de mort. Il a été condamné ce jeudi, en appel, à deux ans de prison. En première instance il avait été condamné à la peine de mort pour un billet de blog jugé blasphématoire, mais le jugement avait été cassé par la Cour suprême.
Au premier jour de son témoignage au procès de Laurent Gbagbo et de son bras droit Charles Blé Goudé, à la Cour pénale internationale (CPI), ce mardi 7 novembre 2017, le général Firmin Detoh Letoh est revenu sur son rôle lors de la crise postélectorale, sur les instructions données par l’ex-chef d’État et sur ses relations avec le général Philippe Mangou, ex-chef d’état-major des armées.
Le prévenu, Cheikh Ould Mohamed Ould Mkheiti, un musulman âgé d’une trentaine d’années, avait été arrêté en janvier 2014 pour un article sur internet jugé blasphématoire envers le prophète de l’islam. Sa condamnation à mort avait été cassée par la Cour suprême.
Firmin Detho Letoh, 61 ans, est le cinquième général ivoirien ayant occupé un poste important dans le dispositif sécuritaire sous Laurent Gbagbo appelé à témoigner, ce mardi 7 novembre 2017, dans le procès de celui-ci et de son bras droit Charles Blé Goudé, à la Cour pénale internationale (CPI).
Au Tchad, l’ex-directeur général de l’aviation civile tchadienne (Adac) soupçonne la compagnie aérienne AirInter1 d’être au coeur d’un détournement présumé d’immatriculation tchadienne d’un avion retrouvé en Syrie. Des accusations que les avocats de la société démentent.
Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a souhaité dimanche que la justice française accepte d’extrader François Compaoré, frère de l’ancien chef de l’État, placé sous contrôle judiciaire en France dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat en 1998 du journaliste Norbert Zongo.
Un Libyen accusé d’être impliqué dans l’attaque contre le complexe diplomatique américain à Benghazi en 2012 qui a fait quatre morts, dont l’ambassadeur des États-Unis, a été présenté vendredi à un juge à Washington, cinq jours après sa capture en Libye.
Rachid Boudjedra et son éditeur retireront le passage de son dernier ouvrage, dans lequel il accuse Kamel Daoud d’avoir été membre du Groupe islamique armé (GIA) pendant la « décennie noire » en Algérie.
Le parquet général de Paris a fait appel du verdict de la cour d’assises Abdelkader Merah, ce 3 novembre. Ce dernier avait été condamné la veille à 20 ans de réclusion criminelle pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » mais acquitté du chef de complicité des assassinats commis par son frère Mohamed en 2012.
Fondateur de Sahara Reporters, Omoyele Sowore a rapidement imposé ce site Web d’investigation dans le paysage médiatique très concurrentiel du Nigeria, en dévoilant chaque semaine de nouveaux scandales politico-financiers.
Le 2 novembre, la justice française a condamné à vingt ans de réclusion criminelle Abdelkader Merah, le frère du tueur jihadiste Mohamed Merah qui avait tué en mars 2012 sept personnes dont trois enfants juifs à Toulouse.