La justice soudanaise a condamné lundi le rédacteur en chef d’un journal indépendant soudanais à six mois de prison. En cause : la publication d’un article accusant la famille du président Omar el-Béchir de corruption.
La justice française soupçonne un Marocain lié au jihadiste Abdelhamid Abaaoud, donneur d’ordre présumé de l’attaque d’un train Thalys en août 2015, d’avoir participé à « la préparation de l’attentat ».
Des victimes de Yahya Jammeh, soutenues par des ONG gambiennes et internationales, se sont réunies du 19 au 21 octobre à Banjul pour réfléchir au meilleur moyen de traduire l’ex-président gambien en justice pour les crimes commis par son régime.
Le Gabon ne donnera suite « à aucune demande d’enquête internationale » sur les violences post-électorales d’août et septembre 2016 autre que l’enquête en cours de la Cour pénale internationale, a fait savoir le gouvernement lundi en réponse à une demande émise par l’Union européenne le 18 octobre.
Le FBI a ouvert une enquête sur d’éventuels liens de la famille Gupta aux États-Unis, rapporte le Financial Times. De son côté, le régulateur bancaire britannique s’intéresse également aux liens de certaines banques du pays avec les Guptas.
Une plainte a été déposée vendredi à l’encontre de l’islamologue et théologien suisse Tariq Ramadan, notamment pour viol et agressions sexuelles, a-t-on appris auprès d’un des avocats de son accusatrice, Henda Ayari, ancienne salafiste devenue militante féministe et laïque.
Il y a un an, le train Yaoundé-Douala déraillait à hauteur d’Eseka, faisant officiellement 79 morts et plus de 600 blessés. Douze mois plus tard, les procédures judiciaires n’ont apporté que peu de réponses aux familles des victimes, dont certaines cherchent toujours des proches disparus.
Remis en liberté provisoire pour raisons médicales, Djibrill Bassolé a été assigné à résidence à Ouagadougou. Ses avocats, qui estiment que son sort ne lui permet pas de se soigner correctement, ont déposé un nouveau recours devant le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies.
Apres les multiples allégations de violations des droits de l’homme par l’armée malienne et les groupes armées du nord du pays, la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, a fait une visite de deux jours au Mali.
L’épouse du président zimbabwéen a lancé des poursuites contre un homme d’affaires libanais qui ne lui a pas remis une bague en diamants qu’elle avait commandée. Nouvel épisode dans le feuilleton de la médiatisation incessante de Grace Mugabe…
Mehdi Bouaouaja, l’un des avocats tunisiens de Baghdadi Mahmoudi, l’ex-secrétaire général du Congrès général du peuple (CGP) libyen (fonction équivalente à celle de Premier ministre), a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Alors que le verdict du procès des « biens mal acquis », qui vise Teodoro Nguema Obiang Mangue – dit Teodorín -, le vice-président de la Guinée équatoriale, devrait être rendu le 27 octobre à Paris, la diplomatie équato-guinéenne s’active en coulisses.
Quatre mois de prison ferme pour lui, deux mois pour elle. Le 18 octobre, le tribunal de Tunis a légèrement réduit en appel les peines de l’homme et de la femme impliqués dans l’affaire dite « du baiser », sans les faire bénéficier d’un sursis.
Près de la moitié des militants du mouvement de contestation du Hirak, né dans le nord du Maroc, qui étaient en grève de la faim pour protester contre leur détention, ont suspendu cette action, a-t-on appris mercredi.
Alors que les relations diplomatiques entre Paris et Kigali sont redevenues explosives, Jeune Afrique revient en détail sur la dernière pomme de discorde en date : un témoin, apparu in extremis devant la justice française, qui accuse le FPR d’être à l’origine de l’attentat du 6 avril 1994.
Le géant minier anglo-australien Rio Tinto et deux de ses ex-dirigeants ont été inculpés par les autorités américaines pour avoir dissimulé l’étendue du fiasco d’un investissement en 2011 dans des mines au Mozambique.
Apparu en mars 2017 après la réouverture inopinée, six mois plus tôt, d’une instruction interminable et controversée, un opposant rwandais qui affirme détenir des informations sur l’attentat qui a servi de prétexte au génocide des Tutsis en 1994 pourrait bien être à l’origine d’un nouveau clash diplomatique entre Paris et Kigali.
Le chef du Mouvement indépendantiste pour les peuples indigènes du Biafra (IPOB) devait comparaître pour trahison et atteinte à la sécurité de l’État devant le tribunal d’Abuja, ce mardi 17 octobre. La famille de Nnamdi Kanu accuse l’armée de détenir secrètement l’indépendantiste.
« Il est exclu que le ministre de la Défense réponde à cette convocation de la justice française. » À Kigali, l’entourage présidentiel est unanime : pas question que James Kabarebe, ministre depuis 2010 et ancien aide de camp de Paul Kagame au temps de la rébellion, se rende à Paris afin d’y être confronté à un témoin de la dernière heure qui accuse le FPR (aujourd’hui au pouvoir) d’avoir abattu, le 6 avril 1994, l’avion du président hutu Juvénal Habyarimana.
Où est passé Nnamdi Kanu, le leader indépendantiste pro-Biafra ? Il n’est pas réapparu en public depuis l’assaut donné par l’armée sur sa maison il y a un mois, alors que son procès pour trahison envers l’État du Nigeria doit s’ouvrir le 17 octobre.
La police marocaine a annoncé vendredi soir l’arrestation d’un ressortissant américain recherché par Interpol pour son implication présumée dans « une affaire d’exploitation sexuelle de mineurs ».
Le site du Conseil de l’entente, où fut commis le crime, est longtemps resté fermé au public. Il est aujourd’hui en voie de réhabilitation et devrait devenir un mémorial en hommage au président défunt.
J’ai enfin compris pourquoi Sankara ne me touchait qu’à moitié. L’homme est admirable. Il a transformé un pays, redonné de l’espoir à un peuple, rebaptisé sa patrie, combattu l’ennemi, dénoncé l’impérialisme, tenté de voler l’avion d’un pays ami, travaillé à la souveraineté de ses frères.
Une passion pour la musique, ses relations avec Kadhafi, un caractère bien trempé… Ses amis, ses compagnons d’armes, sa famille racontent un président du Faso aux nombreuses facettes.
Ancien conseiller Afrique de l’Élysée, Jean-Christophe Mitterrand était l’un des hauts fonctionnaires français les plus proches du capitaine au béret rouge. Trente ans après, le fils de l’ancien président français a accepté de se confier sur les rapports franco-burkinabè de l’époque.
Que peut bien espérer le Front international de la société civile panafricaine, quand il dépose une plainte contre un ancien président français ? Peut-être plus qu’une inculpation…
La justice sud-africaine a confirmé ce 13 octobre que le président Jacob Zuma pouvait être poursuivi pour corruption dans un dossier relatif à des ventes d’armes ouvert contre lui il y a une dizaine d’années.
Juriste français, spécialiste de la justice internationale et notamment connu pour être l’avocat de Julian Assange, Juan Branco analyse les récentes révélations sur la CPI. Pour lui, elles ne sont pas si étonnantes : elles sont en cohérence avec les fondements de l’institution.
Poursuivi par la justice militaire burkinabè pour « trahison » et « collusion avec une puissance étrangères » dans l’enquête sur le putsch raté de 2015, le général Djbrill Bassolé a bénéficié mardi d’une liberté provisoire, avant de se voir assigné en résidence surveillée sur requête du procureur militaire. Une décision qui, d’un côté, soulage ses partisans et sa famille, mais qui fait fulminer la société civile.
La justice nigériane a ordonné la saisie de quatre propriétés d’une valeur de 7 millions de dollars appartenant à l’ex-ministre du Pétrole, Diezani Alison-Madueke. Les juges les soupçonnent de provenir de détournements massifs de fonds publics.