Après moult tractations dans la nuit de mercredi 11 au jeudi 12 octobre au tribunal militaire, Djibrill Bassolé a été placé en résidence surveillée. Ses proches dénoncent « l’enlèvement » de celui qui est poursuivi pour « trahison et collusion avec une puissance étrangère » dans l’enquête sur le coup d’État manqué de septembre 2015.
La pop-star nigériane Davido a été entendue à deux reprises par la police de l’État de Lagos après la mort suspecte de trois de ses proches en l’espace d’une semaine. Un fait divers qui déclenche des réactions passionnées au Nigeria.
Claude Muhayimana, arrêté en 2014, est soupçonné d’avoir servi de chauffeur aux Interahamwe pendant le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994. Le parquet de Paris vient de requérir son renvoi devant les assises pour « complicité » de génocide.
Accusé de « complot contre l’autorité de l’État » et placé sous mandat de dépôt lundi, Souleymane Kamagaté Koné – alias « Soul to Soul » -, le chef du protocole de Guillaume Soro, s’en prend dans une lettre ouverte au chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara, qu’il accuse de viser le président de l’Assemblée nationale à travers lui. De son côté, le gouvernement réfute toute dissension entre les deux hommes.
Le général Djibrill Bassolé, incarcéré à la maison d’arrêt et des corrections des armées (Maca) depuis plus de deux ans pour son implication présumée dans le putsch raté de septembre 2015, a été mis en liberté provisoire mardi 10 octobre, selon ses avocats.
Mieux vaut ne pas avoir à faire aux forces de l’ordre en Tunisie, un pays où les gardes à vue sont courantes et les interpellations brutales. Pour faire face à cette violence, voici un petit guide illustré de survie en milieu policier.
Après plus de trois ans de détention, le notaire camerounais Abdoulaye Harissou voit le bout du tunnel. Alors qu’il était accusé « d’hostilité contre la patrie, d’assassinat et de détention et port illégal d’armes et de munitions de guerre », les faits ont été requalifiés le lundi 9 octobre en « non dénonciation » et ses avocats espèrent maintenant sa libération.
Amadou Bah Oury, vice-président – exclu – de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), est la seule partie civile représentée au procès des deux assassins présumés du journaliste Mohammed Koula Diallo, tué par balle lors des affrontements entre militants de l’UFDG, le 5 février 2016. Lors de son passage à la barre, lundi 9 octobre, il a accusé les partisans de Cellou Dalein Diallo d’avoir voulu lui « tendre un guet-apens ».
Plusieurs personnalités politiques ont été entendues ce lundi à Bangui au sujet des violences de mai 2017 à Bangassou et Bria. D’autres ont rencontré un représentant de la CPI en déplacement à Bangui.
Le président du Malawi Peter Mutharika a promis le 10 octobre de régler le problème des groupes d’autodéfense qui ont récemment tué sept personnes soupçonnées d’avoir bu ou tenté de boire du sang humain lors de cérémonies de magie noire.
C’est parfois au péril de leur vie que certains magistrats africains ont choisi de dire le droit. Portrait de ces juges courage qui, comme leurs homologues kényans, ont refusé de se plier aux injonctions du pouvoir.
Le procureur de la République a ordonné lundi soir l’interpellation et le placement sous mandat de dépôt de Souleymane Kamagaté, alias « Soul to Soul », après la découverte en mai à Bouaké d’une cache d’armes dans la maison de ce proche du président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro.
Le juge français chargé de l’instruction sur l’attentat du 6 avril 1994 visant l’avion du président hutu Juvénal Habyarimana a ordonné la confrontation d’un nouveau témoin avec deux personnes mises en examen dans ce dossier. Ce témoin accrédite la thèse selon laquelle l’attentat aurait été commis sur ordre de Paul Kagame.
Suite à la publication du livre de Rachid Boudjedra, « Les Contrebandiers de l’Histoire », paru aux éditions Frantz Fanon (Alger, octobre 2017), où Kamel Daoud est désigné comme ayant été « membre du GIA », celui-ci publie une mise au point.
Kamel Daoud, l’écrivain et journaliste auteur notamment de Meursault, contre-enquête, a déposé la semaine dernière une plainte pour diffamation auprès du tribunal d’Oran (sa ville d’origine, dans l’Ouest algérien), contre l’écrivain Rachid Boudjedra et son éditeur.
Plus de 2 300 membres présumés du groupe jihadiste Boko Haram détenus dans des camps militaires du Nigeria doivent comparaître devant la justice de leur pays à partir du 9 octobre lors de procès inédits qui se tiendront dans le plus grand secret.
De nouveaux documents publiés par Mediapart semblent révéler que le transfert à La Haye de l’ancien président ivoirien est le fruit de collusions politiques entre le procureur de la CPI et des diplomates français et onusiens. Joseph Bemba, spécialiste du droit international, nous livre son analyse de ce rebondissement.
Les 19 et 20 octobre, des ONG gambiennes et internationales de défense des droits humains se réuniront à Banjul pour se pencher sur les crimes commis sous le régime de Yahya Jammeh entre 1994 et 2017.
Une ONG accuse des diplomates nord-coréens établis en Afrique de braconnage. Une manne qui contribuerait au financement du programme nucléaire de Pyongyang.
Accusés de se comporter de façon indécente dans une voiture près de Tunis, un Franco-Algérien et une Tunisienne ont été arrêtés puis condamnés à de la prison pour « atteinte aux bonnes mœurs » et « outrage à un fonctionnaire ».
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné jeudi le journaliste Pierre Péan pour avoir laissé entendre que le président gabonais Ali Bongo était à l’origine des tentatives d’assassinat de Jean-Pierre Lemboumba.
Héritage, mariage avec des non-musulmans, gare des enfants, violences… Malgré des avancées, les inégalités hommes-femmes persistent en Afrique du Nord.
Le général Philippe Mangou, ex-chef d’état-major des armées ivoiriennes lors de la crise post-électorale, s’est à nouveau exprimé à La Haye mercredi 4 octobre, 8e jour de son témoignage devant la CPI dans le cadre du procès de Laurent Gbagbo et de son bras droit Charles Blé Goudé.
Dans une retentissante série d’articles, le site d’information Mediapart écorne quelque peu l’image d’incorruptible du prédécesseur de Fatou Bensouda. De quoi apporter de l’eau au moulin des déserteurs africains de la juridiction de La Haye ?
Le général Philippe Mangou, ex-chef d’état-major des armées ivoiriennes lors de la crise post-électorale, s’est exprimé mardi devant la CPI au sujet des munitions entreposées à la présidence et de l’armement dont disposaient le Cecos et la Garde républicaine.
L’ancien chef d’état-major de l’armée ivoirienne témoigne à charge, depuis le 25 septembre, devant la Cour pénale internationale au procès son ancien mentor, Laurent Gbagbo.
L’ancien Premier ministre, ex-ministre de l’Intérieur à l’époque des incidents violents de Siliana lorsque la police a ouvert le feu (à coups de chevrotine) sur les manifestants, a été acquitté de toute responsabilité dans l’affaire des grévistes blessés par balles, qui a remué tout le pays.
Le procès de l’attentat de Sousse en Tunisie, qui avait coûté la vie à 38 touristes étrangers en 2015, a été une nouvelle fois ajourné pour laisser le temps aux avocats de monter leurs dossiers.