Deux représentants des démobilisés, d’anciens rebelles non-intégrés à l’armée après la crise postélectorale de 2010-2011, ont été inculpés ce mardi 11 juillet pour « trouble à l’ordre public ». Ils ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Bouaké, la deuxième ville du pays, épicentre des dernières mutineries.
Le procès de l’attentat du musée du Bardo s’est ouvert en catimini mardi 11 juillet à Tunis, plus de deux ans après cette attaque jihadiste lors de laquelle 21 touristes étrangers et un policier ont été tués, avant d’être reporté au 31 octobre.
Le procès sur l’assassinat des experts de l’ONU dans le Kasaï se poursuit à pas de tortue. Me Serge Niseka, avocat des suspects dénonce la procédure et demande plus de preuves.
À Madagascar, la colère gronde parmi les juges. Un mois après leur première mobilisation, le syndicat des magistrats de Madagascar (SMM) vient de lancer un nouvel appel à la grève du 11 au 17 juillet. Leur présidente, Fanirisoa Ernaivo, entend ainsi lutter contre les atteintes à l’indépendance de la justice sur l’île, après les remous de l’affaire Claudine Razaimamonjy qui secouent le pays depuis plusieurs semaines.
Le chef du Hirak, incarcéré depuis mai à la prison de Casablanca, a été filmé en train de dévoiler son corps pour montrer qu’il n’a pas subi de torture. La toile marocaine est sous le choc. La justice s’en mêle.
Un internaute qui avait créé un faux profil du Premier ministre algérien Abdelmadjid Tebboune a été arrêté par les services de sécurité. Les services du Premier ministre ont par ailleurs apporté un démenti formel aux informations qui avaient été publiées sur ce compte.
Sujet à de lourdes accusations, il risque des dizaines d’années de prison, selon son avocat. Parallèlement, à Al Hoceima, cœur de la contestation qui secoue le rif depuis plusieurs mois, les autorités tentent l’apaisement.
Dans le procès des « biens mal acquis » (BMA), qui implique notamment Teodoro Nguema Obiang Mangue, le vice-président de la Guinée équatoriale, le jugement ne sera rendu que le 27 octobre. Mais les Équato-Guinéens s’activent en coulisses, notamment sous la houlette de leur ambassadeur en France, Miguel Oyono Ndong Mifumu.
Des cérémonies nationales de purification ont débuté ce jeudi 6 juillet dans tout le pays. Elles doivent se terminer dimanche. Ces cérémonies s’inscrivent dans le cadre du processus de réconciliation entamé au Togo depuis 2009.
Ancien ambassadeur à Tunis et protégé du président Nicolas Sarkozy, Boris Boillon a été condamné vendredi 7 juillet par le tribunal correctionnel de Paris à un an de prison avec sursis et à l’interdiction d’exercer une fonction publique pendant cinq ans, pour « blanchiment de fraude fiscale ».
La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé ce vendredi 7 juillet la suspension, par la FIFA, de la Fédération soudanaise (SFA) des compétitions internationales. Cette décision serait la conséquence du limogeage du président de la Fédération soudanaise par le ministre de la Justice, le 2 juin dernier.
Dans un rapport rendu public début juillet, le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire demande la « libération immédiate » de Djibrill Bassolé. Son avocat, Me Varaut, espère désormais que les autorités burkinabè vont se plier à cette requête.
Le procès des biens-mal-acquis se poursuivait jeudi à la 32e chambre correctionnelle du tribunal de Paris. Alors que le procureur a requis trois ans de prison et 30 millions d’euros d’amende contre Teodoro Nguema Obiang Mangue, la défense jouait ses dernières cartes avant le jugement, que le tribunal prononcera le 27 octobre. Récit.
La Cour pénale internationale (CPI) a jugé ce jeudi 6 juillet que l’Afrique du Sud avait manqué à ses obligations internationale en n’arrêtant pas sur son sol le président soudanais Omar el-Béchir, en juin 2015.
Jugés pour le meurtre de civils dans la province du Kasaï, en République démocratique du Congo, huit militaires ont été condamnés ce jeudi 6 juillet à des peines de prison allant de douze mois à la perpétuité, selon la défense.
Une vingtaine d’associations de journalistes du Niger ont protesté mercredi 5 juillet dans un communiqué contre l’incarcération « en violation de la loi sur la presse » du journaliste nigérien Ali Soumana.
Les résultats de la contre-expertise demandée par la famille d’Adama Traoré, décédé lors d’une interpellation le 19 juillet dernier dans le Val d’Oise, confirment que sa mort est due à un « état asphyxique aigu ».
Ministre chargé de la Réforme administrative en 2012, Mohamed Abbou, 51 ans, avait rapidement jeté l’éponge faute de prérogatives pour combattre la corruption.
Le procureur du parquet national financier a requis 3 ans de prison et 30 millions d’euros d’amende, mercredi, à l’encontre de Teodoro Nguema Obiang Mangue, dit Teodorín, jugé à Paris dans le cadre du procès des « biens mal acquis ».
En avril, la justice française a ouvert une enquête sur d’éventuels crimes contre l’Humanité, perpétrés lors des violences qui ont suivi la victoire d’Ali Bongo à la présidentielle en 2016. Mais Libreville, qui invoque notamment « l’égalité souveraine des États », s’oppose fermement à cette initiative.
En grande difficulté il y a quelques semaines, le chef du gouvernement Youssef Chahed a renversé la situation en sa faveur en lançant une vaste opération mains propres. Et gagné ses galons d’homme d’État.
Le procureur général auprès de la Cour d’appel camerounaise a livré ce mardi les résultats de l’autopsie de l’évêque Jean-Marie Benoît Bala, retrouvé mort dans le fleuve Sanaga le 2 juin dernier. Dans un communiqué, il indique que la noyade est la cause la plus probable du décès. Une conclusion qui vient contredire les allégations des évêques camerounais.
Jeudi, la Cour pénale internationale doit décider si l’Afrique du Sud a violé des lois internationales, en n’arrêtant pas le président soudanais en 2015. Une décision qui en dira beaucoup sur la marge de manœuvre de la Cour dans l’avenir…
Résidant en France, Jean-Jacques Lumumba avait en 2016 fait fuité des documents internes de la BGFI. Dans le cadre de cette affaire, il se verra défendu par deux avocats.
Le journaliste nigérien Ali Soumana, fondateur de l’hebdomadaire privé « Le Courrier » et connu pour ses critiques contre le régime, a été écroué lundi. Il est notamment accusé d’avoir volé un document judiciaire concernant l’affaire Africard, qui oppose l’État et une société libanaise.
Le domicile de Souleymane Kamagaté, alias « Soul to Soul », le directeur du protocole de Guillaume Soro, a été perquisitionné lundi à Abidjan. C’est dans une villa lui appartenant à Bouaké qu’une cache d’armes avait été découverte le 15 mai alors que des mutineries secouaient le pays.
Le procès des «biens mal acquis» devrait livrer son verdict le 6 juillet prochain, sauf retournement de situation ou mise en délibéré. L’aboutissement de dix ans de procédures que Jeune Afrique se propose de vous résumer en une infographie.
Une nouvelle plainte a été déposée lundi par le principal parti sud-africain d’opposition à l’encontre de la famille Gupta, proche du président Jacob Zuma. Le mariage d’une des nièces de la sulfureuse fratrie aurait été financé grâce à de l’argent public.
Le Comité international pour le mémorial Thomas Sankara a découvert de nouvelles tombes au Conseil de l’entente, où Thomas Sankara et ses compagnons ont été assassinés le 15 octobre 1987. Le juge en charge de l’enquête devrait être saisi prochainement.