Le procès de la plus vaste escroquerie de l’histoire du Bénin s’est déroulé les 27, 29 et 30 juin avant d’être reporté. Les premières audiences ont en effet révélé des failles de procédure, qui ont entamé l’espoir des victimes d’être remboursées.
Lors du 29e sommet des chefs d’État de l’Union africaine, les victimes de l’ancien président tchadien espèrent qu’un fonds d’indemnisation va être créé. Condamné à perpétuité en avril dernier, l’ancien dictateur doit verser 123 millions d’euros.
Les poursuites annoncées à la suite d’un incident d’audience par William Bourdon, avocat de Transparency International, partie civile au procès du vice-président de Guinée équatoriale dans l’affaire des « biens mal acquis », procèdent d’une « gesticulation médiatique », a dénoncé dimanche le conseil de Teodorin Obiang.
Une juge d’instruction française a décidé d’enquêter sur d’éventuels crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences post-électorales au Gabon en 2016 après la victoire d’Ali Bongo à la présidentielle, a-t-on appris samedi de source proche du dossier.
Sept ans après le plus gros scandale financier de l’histoire du Bénin, la justice tente de comprendre comment ICC-services a pu escroquer des dizaines de milliers de gens qui lui avaient confié leurs économies.
Le procès de Michel Gbagbo pour « divulgation de fausses nouvelles » a été reporté au 20 octobre, a-t-on appris vendredi auprès de son avocat. Dans une interview accordée en mai 2016 à Koaci.com, le fils de l’ex-président ivoirien avait évoqué la disparition de prisonniers politiques en Côte d’Ivoire.
Pour la seconde fois en un mois, un détenu incarcéré pour des délits liés à la crise postélectorale de 2010-2011, à la Maca, la prison d’Abidjan, est mort ce jeudi. Un décès confirmé par le ministère ivoirien de la Justice.
Le 22 juin dernier, la Cour suprême du Ghana a jugé la présence d’anciens détenus de Guantanamo « inconstitutionnelle ». Dans la foulée, l’ambassade des États-Unis à Accra a suspendu les avantages de délivrance des visas accordés aux hautes personnalités politiques du pays.
L’ancien député marocain Saïd Chaou, au centre d’une crise diplomatique entre le Maroc et les Pays-Bas, a été arrêté jeudi 29 juin par les autorités néerlandaises. Il doit être présenté devant un juge qui statuera sur son extradition.
L’article 227 bis du code pénal tunisien permettant à un homme d’échapper à des poursuites pour relations sexuelles avec une mineure s’il l’épouse devait être amendé. Mais faute de consensus en commission parlementaire, cette réforme a été reportée sine die, a appris l’AFP ce jeudi de la bouche d’une parlementaire.
Le procès des « biens mal-acquis », dans lequel Teodoro Nguema Obiang Mangue, dit « Teodorín », est accusé de détournement de fonds publics, d’abus de confiance et de blanchiment, se poursuivait jeudi. Au programme : l’examen d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), qui a donné lieu à des passes d’armes entre juristes chevronnés.
Deux plaintes viennent d’être déposées devant la justice française avec un objectif commun : faire la lumière sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsis au Rwanda. L’une, déposée par trois associations, vise la BNP Paribas ; l’autre, portée par l’association Survie, cible des responsables politiques français en poste à l’époque.
La justice tunisienne a annoncé mercredi 28 juin sa décision de geler les avoirs de Slim Riahi, soupçonné de « corruption et de blanchiment d’argent ». Célèbre homme d’affaires, il est également président du Club Africain (CA), un club de football tunisien, et à la tête d’un parti politique.
La justice française enquête sur les circonstances de la mort en Tunisie en 2014 de Jilani Daboussi, un proche de l’ancien régime décédé des suites de sa détention provisoire, qualifiée d' »arbitraire » par sa famille à l’origine de la plainte en France.
Une centaine d’anciens policiers burkinabè, radiés en 2012 à la suite des mutineries de 2011, ont manifesté mercredi 28 juin à Ouagadougou pour réclamer leur réintégration. Ils estiment avoir été des bouc-émissaires.
En Tunisie, le recours à la justice militaire pour statuer sur le cas de civils (blogueurs, journalistes, politiques, avocats, hommes d’affaires…) suscite l’indignation de la société civile, qui dénonce des violations des droits de l’Homme.
Dans une correspondance adressée à l’un des avocats de Moïse Katumbi à Kinshasa et dont Jeune Afrique a pu consulter une copie, le parquet général de la République indique avoir retiré à l’ancien gouverneur du Katanga l’autorisation de séjourner à l’étranger pour des soins et lui demande de se présenter devant la justice congolaise. Un « acharnement », dénonce l’entourage de l’opposant.
Le procès des « biens mal-acquis », dans lequel Teodoro Nguema Obiang Mangue, dit « Teodorín », est accusé de détournement de fonds publics, d’abus de confiance et de blanchiment, se poursuivait mercredi. Et il a été question, entre autres, de « sentiments ».
Un livre très attendu et des attentes somme toute satisfaites. Mieux qu’un long compte rendu des travaux de l’Instance Équité et Réconciliation (IER), « Kadhalek Kan… » (« ainsi fut-il… ») est une expérience d’écriture qui combine plusieurs approches menée d’une seule traite, la main sur le cœur, par deux anciens « ennemis du régime » marocain.
Alors que, le 19 juin, à Paris, s’est ouvert le procès des biens mal acquis (BMA), dans lequel Teodoro Nguema Obiang Mangue (« Teodorín »), vice-président de la Guinée équatoriale, est accusé de détournement de fonds publics, de blanchiment et d’abus de confiance, la cour provinciale de Malabo a rendu, le 12 juin, un jugement dans cette même affaire.
Le procès dit des biens mal acquis, dans lequel Teodoro Nguema Obiang Mangue, dit « Teodorín », est accusé de détournement de fonds publics, d’abus de confiance et de blanchiment, se poursuivait lundi, avec l’audition, tant attendue, des témoins. Récit.
Selon l’AFP, la fille et le gendre du président congolais Denis Sassou-Nguesso ont été mis en examen cette semaine dans l’enquête sur l’origine du patrimoine de l’entourage de dirigeants africains en France.
Une dispute meurtrière, jeudi 22 juin, entre deux jeunes a dégénéré en violences tribales près de Sidi Bouzid, dans le centre de la Tunisie, entraînant une intervention de la police dont six membres ont été blessés.
Le procès de Michel Gbagbo pour « divulgation de fausses nouvelles » a été reporté à la semaine prochaine, a annoncé le procureur vendredi 23 juin à Abidjan. Dans une interview accordée en mai 2016 à Koaci.com, le fils de l’ex-président ivoirien avait évoqué la disparition de prisonniers politiques en Côte d’Ivoire.
Les conclusions de la mission préliminaire des experts mandatés par la Cour pénale internationale au Gabon vont être transmises au parquet qui décidera ou non de l’ouverture d’une enquête pour « crime contre l’humanité ».
Le code de la presse, voté à l’Assemblée nationale mardi après huit années de négociations, provoque un sentiment mitigé chez les professionnels du secteur. Si les mesures d’encadrement du statut des journalistes et des entreprises de presse est salué, les inquiétudes sont vives sur de possibles dérives « liberticides ».
Jeudi 22 juin, au troisième jour d’audience du procès dit des biens mal acquis, dans lequel le vice-président équato-guinéen Teodoro Nguema Obiang Mangue est accusé de détournement de fonds publics, de blanchiment et d’abus de confiance, la défense était à pied d’œuvre, tout en pensant déjà à l’étape cruciale de l’audition des témoins. Compte-rendu.
Les attendus du jugement de 33 pages de la Haute Cour de justice d’Afrique du Sud, rendu le 15 juin à Port Elizabeth et concernant la demande de saisie d’une cargaison de phosphate de la mine marocaine de Bou Craa à destination de la Nouvelle-Zélande, ont laissé pantois son propriétaire, l’Office chérifien des phosphates (OCP).
Le vice-président angolais Manuel Vicente a été renvoyé en procès par la justice portugaise mercredi 21 juin. Elle le soupçonne d’avoir versé des pots-de-vin à un procureur pour qu’il classe deux enquêtes le visant en 2012, selon une décision citée par l’agence de presse Lusa. Les enquêtes concernaient l’origine des fonds avec lesquels Manuel Vicente avait acheté un appartement de luxe dans la banlieue de Lisbonne et, d’éventuels fraudes fiscales et blanchiments de capitaux.