Pour Moïse Katumbi, les ennuis politico-judiciaires se suivent et se ressemblent. Selon une réquisition à expert datant du 25 avril et dont Jeune Afrique a pu consulter jeudi une copie, le dernier gouverneur du Katanga, dans le sud de la RDC, se trouve à nouveau dans le collimateur de l’Agence nationale de renseignement (ANR).
Quatre personnes ont été condamnées par la justice militaire congolaise à des peines allant de cinq ans de prison à la peine de mort pour leur implication dans les massacres de civils perpétrés dans l’est du pays depuis 2014.
Les Forces démocratiques unifiées (FDU), le parti de l’opposante emprisonnée Victoire Ingabire, non reconnu légalement par les autorités, ont dénoncé ce 11 mai l’ « assassinat » d’un de leurs membres.
Mercredi 3 mai, Souleymane Porgo, un Burkinabè de 53 ans installé depuis 20 ans aux États-Unis, a été violemment agressé en plein jour dans une rue du Bronx. Sans défense face à ses quatre assaillants, il se trouve aujourd’hui dans le coma. Son histoire a suscité l’émotion de la communauté burkinabè de New-York, mais pas seulement.
Stella Nyanzi, universitaire et militante des droits de l’Homme arrêtée le 7 avril pour outrage au chef de l’État ougandais sur Internet, a été remise en liberté le 10 mai par un tribunal de Kampala dans l’attente de son procès le 25 mai.
Confrontés à de nombreuses attaques de jihadistes et à des trafics de toutes sortes, le Niger, le Mali et le Tchad ont signé le 9 mai à Niamey un accord de coopération judiciaire.
Depuis la transition, la fin des privilèges et la lutte contre la corruption sont au cœur des préoccupations de l’exécutif comme des citoyens. Maître mot : vigilance.
Deux Tunisiens ont été condamnés mardi à deux mois de prison ferme pour « outrage public » en raison d’une citation hostile à la police imprimée sur un t-shirt.
Pas moins de 89 documents issus des archives des renseignements français et datés en partie de l’année de disparition de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka, en 1965, pourraient être fournis à la justice française sous peu.
Le jeune homme ivre au volant de sa Ferrari qui avait provoqué, en avril dernier, un accident à Rabat a été condamné à deux ans de prison ferme lundi. Il avait lui-même publié sur les réseaux sociaux une vidéo de sa folle soirée, suscitant alors l’indignation sur la toile.
La quinzaine d’avocats défendant les 34 ministres du dernier gouvernement du président burkinabè Blaise Compaoré lors de leur procès devant la Haute Cour de Justice pour leur implication présumée dans la répression de l’insurrection populaire d’octobre 2014, ont quitté le tribunal lundi, a constaté un journaliste de l’AFP.
Libérée à titre provisoire ce jeudi 4 mai par la justice ivoirienne, Antoinette Rouissa Meho avait été arrêtée en août 2016 et inculpée pour atteinte à la sûreté de l’État.
Laurent et Simone Gbagbo ont convoité le pouvoir, l’ont conquis, avant de le perdre brutalement. Que reste-t-il de ce tandem qui présida, avec ses hauts et ses bas, aux destinées de la Côte d’Ivoire pendant une décennie ? Du fond de leurs geôles, nourrissent-ils encore des desseins politiques ?
Le procès de Blaise Compaoré et de 31 membres de son dernier gouvernement, accusés pour leur rôle dans la répression du soulèvement d’octobre 2014, a été reporté pour la seconde fois, au lundi 8 mai.
Après un quart de siècle d’une lutte judiciaire acharnée, le verdict définitif est enfin tombé : l’ex-président tchadien, Hissène Habré finira ses jours en prison.
L’ex-ministre guinéen des mines Mahmoud Thiam a été reconnu coupable par la justice américaine d’avoir blanchi 8,5 millions de dollars de pots-de-vin qu’il avait perçus lors de son passage au gouvernement entre 2009 et 2010.
Au lendemain de l’ouverture à Londres du procès entre la Libyan Investment Authority (LIA), le fonds souverain créé par Mouammar Kadhafi, et la Société générale, les deux parties annoncent avoir trouvé un accord transactionnel de 963 millions d’euros mettant un terme au contentieux.
Le procès de Blaise Compaoré et de 31 membres de son dernier gouvernement s’est ouvert à Ouagadougou ce jeudi. Nebon Augustin Bamouni, porte-parole de l’Union des familles des martyrs de l’insurrection populaire (UFMIP) d’octobre 2014, explique ce qu’il attend de la justice.
2 Tunisiens ont été condamnés à mort et 16 autres à des peines allant de 4 à 36 ans de prison pour deux affaires de terrorisme remontant à 2014, a annoncé le Parquet mercredi.
Jeune Afrique a pu consulter mercredi le rapport de la commission ad hoc sur la décrispation politique en RDC adressé fin mars au président Kabila. Un document confidentiel qui recommande entre autres le retour en « homme libre » de l’opposant Moïse Katumbi au pays. En voici les raisons.
Le Tunisien Anouar Bayoudh a été condamné mercredi à quatre ans de prison pour avoir un temps rejoint le groupe État islamique, a annoncé le Parquet de Tunis. Son père, qui cherchait à le faire rapatrier de Turquie où il était détenu, avait trouvé la mort dans un triple attentat à Istanbul en juin 2016. Une tragédie familiale qui avait alors provoqué une grande émotion en Tunisie.
Soupçonné d’avoir versé des pots-de-vin à des dirigeants pour l’obtention de concessions minières en faveur du fonds du capital-investissement américain Och-Ziff, le Gabonais Samuel Mebiame risque une peine de cinq ans de prison, selon les réquisitions du procureur. Le jugement en première instance doit être rendu vendredi.
Les leaders anglophones Félix Nkongho Agbor, Fontem Neba et Mancho Bibixy sont toujours incarcérés à Yaoundé. Écroués il y a plus de trois mois, ils sont poursuivis entre autres pour « terrorisme, rébellion, crime et délits d’opinion ». Leur avocat, Me Claude Assira, répond aux questions de J.A.
L’ex-président burkinabè et 31 anciens ministres du gouvernement de Luc Adolphe Tiao sont jugés à partir du jeudi 4 mai pour la répression meurtrière de l’insurrection populaire d’octobre 2014. Au cœur de la procédure, sept citoyens, abattus par les hommes du RSP dans les rues de Ouagadougou.
La chambre d’accusation de la cour d’appel de Dakar a refusé mardi la demande de mise en liberté provisoire déposée par Khalifa Sall et ses co-accusés. Tous restent donc en prison.
Six mois après son procès contre Goldman Sachs, la Libyan Investment Authority, le fonds souverain créé par l’ex-dictateur Mouammar Kadhafi, va revenir, mercredi, devant les tribunaux londoniens pour étayer ses accusations de corruption contre la Société générale.
L’un des dirigeants musulmans les plus importants du Nigeria, l’émir de Kano (nord), fait l’objet d’une enquête pour détournement de fonds, qui, selon ses partisans, viserait à lui faire perdre son poste après une série de déclarations sur la nécessité de réformes sociales.
Nnamdi Kanu, le principal leader indépendantiste biafrais, incarcéré depuis octobre 2015, a été remis en liberté sous caution, après plusieurs décisions de justice en sa faveur rejetées par le gouvernement, a annoncé son avocat samedi.
Sur les trois activistes tchadiens arrêtés au début du mois d’avril, un a été relaxé jeudi et deux autres sont toujours détenus à la maison d’arrêt de AmSinene à N’Djamena.