Dans leur patrie d’adoption, Blaise Compaoré et son épouse, Chantal, ont élu domicile dans une villa cossue de Cocody-Ambassades, un quartier chic d’Abidjan.
La commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur l’affaire de l’Uraniumgate au Niger a rendu son rapport au président de l’Assemblée nationale. Elle estime que Niamey a bien participé à une transaction avec Areva en 2011, sans toutefois dépenser le moindre sou.
Reporté d’une semaine, le procès de l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré, soupçonné d’être impliqué dans la répression de l’insurrection populaire de 2014, doit s’ouvrir jeudi 4 mai à Ouagadougou. Avant lui, près de 20 autres ex-chefs d’État africains ont eu maille à partir avec la justice nationale ou internationale.
L’ex-président tchadien a été condamné à la prison à perpétuité au terme de son procès en appel qui s’était ouvert le 9 janvier devant un tribunal spécial africain à Dakar.
La Haute Cour de justice juge ce jeudi 27 avril les membres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré, poursuivis pour la répression des « jours de colère » d’octobre 2014, qui avait fait 24 morts et 625 blessés, selon le bilan officiel. A l’aube de ce procès très attendu, où l’ancien président brillera par son absence, le Burkina retient son souffle.
À partir du 27 avril, la Haute Cour de justice jugera Blaise Compaoré et trente et un de ses anciens ministres pour les crimes qui auraient émaillé la chute de son régime. Mais l’ex-chef de l’État ne sera pas dans le box.
Le Parlement tunisien a assoupli ce mardi la sévère et controversée loi sur les stupéfiants, dite loi 52. Il donne ainsi suite à une revendication insistante de la société civile, qui dénonçait depuis des années son coût social « exorbitant », à savoir le grand nombre de jeunes jetés en prison « pour un joint ».
La Cour pénale internationale (CPI) a rendu public lundi un mandat d’arrêt lancé contre l’ex-chef de la sécurité du défunt leader libyen Mouammar Kadhafi, l’accusant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité lors du soulèvement contre le régime en 2011.
Le correspondant de RFI en langue haoussa au Cameroun, Ahmed Abba, a été condamné à 10 ans de prison ferme pour « non-dénonciation d’actes de terrorisme et blanchiment d’actes de terrorisme » par le tribunal militaire de Yaoundé.
Alors que la justice française a accordé la dernière manche à Africard, Niamey ne cède pas et espère toujours remporter la partie et éviter de payer les millions d’euros réclamés par la société de production de documents biométriques.
Le procès d’Henri va Brenda s’est ouvert ce lundi 24 avril devant le tribunal du Cap, dans le sud-ouest de l’Afrique du Sud. Le jeune homme de 22 ans est soupçonné d’avoir tué sa famille à la hache début 2015. Il plaide non coupable.
Le procureur général ayant renoncé à son pourvoi en cassation, Bamba Fall, le maire socialiste de la Médina, une commune de Dakar, a été libéré mardi soir. Il était incarcéré à la prison de Rebeuss depuis janvier.
Les Archives nationales seront-elles contraintes de rendre accessibles les documents « classifiés » de la présidence de la République relatifs au rôle controversé que la France a joué au Rwanda entre 1990 et 1995 ? C’est ce qu’espère François Graner, physicien au CNRS et auteur de l’ouvrage « Le Sabre et la Machette ».
Treize suspects ont été inculpés de « terrorisme » pour le meurtre du porte-parole de la police ougandaise, Andrew Kaweesi, abattu le 17 mars devant son domicile avec son garde du corps et son chauffeur par des hommes lourdement armés, a annoncé samedi la police.
Le procès relatif à l’attentat de juin 2015 à Sousse en Tunisie, dans lequel 38 touristes étrangers avaient été tués, s’ouvrira le 26 mai devant un tribunal de Tunis, a-t-on appris auprès du parquet.
Le ministère des Affaires intérieures sud-africain a indiqué mardi qu’il avait fait appel de la décision de justice donnant un avis favorable à la demande d’asile du pasteur Joseph Mukungubila en Afrique du Sud. Celui-ci est considéré comme l’instigateur présumé des attaques du 30 décembre 2013, qui avaient fait plusieurs mort à Kinshasa, et dans deux autres villes du pays.
Bernard Munyagishari, un ancien chef de milice dans la province de Gisenyi, dans le nord-ouest du Rwanda, a été condamné ce jeudi à la prison à vie par un tribunal de Kigali pour son implication dans le génocide des Tutsis en 1994.
Au Cameroun, le procès du correspondant de RFI Ahmed Abba touche à sa fin. C’est finalement lundi qu’il sera fixé sur son sort. À qui profite ce triste feuilleton judiciaire ?
La vidéo d’un jeune passablement ivre causant un accident à Rabat au volant d’une Ferrari a enflammé la toile marocaine. Si elle a provoqué le rire, elle a aussi suscité l’indignation et pointé le sentiment d’impunité éprouvé par le jeune homme, visiblement issu d’une famille aisée.
Dans une déclaration écrite adressée à un média américain, le mari de la juge Sheila Abdus-Salaam, retrouvée morte le mercredi 12 avril, flottant sur le fleuve Hudson, à New York, a rejeté la thèse du suicide, privilégiée par la police dans les heures qui ont suivi la découverte du corps.
Le procès à venir de l’ex-président burkinabè Blaise Compaoré, exilé en Côte d’Ivoire, et de ses derniers ministres pour leur implication présumée dans la répression de l’insurrection populaire d’octobre 2014 qui a entraîné la chute du régime, est un « règlement de comptes politiques », a dénoncé mercredi son parti.
L’assistant de l’opposant gabonais Jean Ping, qui conteste toujours la réélection d’Ali Bongo Ondimba à la présidentielle, a été placé mardi en détention préventive, cinq jours après son arrestation par les renseignements gabonais.
Le Parquet a requis mardi deux ans de prison, dont 18 mois de sursis avec mise à l’épreuve, contre un militaire français jugé pour agressions sexuelles sur deux fillettes en 2015 au Burkina Faso, où il était en mission.
C’est au titre d’ex-ministre de la Défense que l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré sera jugé à partir du 27 avril à Ouagadougou aux côtés de 31 anciens ministres du gouvernement de Luc Adolphe Tiao. Sans surprise, l’ex-chef d’État ne se présentera pas devant les juges.
Le pasteur Joseph Mukungubila, instigateur présumé des attaques qui avaient fait plusieurs dizaines de morts à Kinshasa, Lubumbashi et Kolwezi le 30 décembre 2013, a obtenu l’asile politique en Afrique du Sud, a-t-on appris lundi auprès de son entourage.
Le président du Club sfaxien (CSS) Moncef Khemakhem, qui s’était vanté d’avoir « pincé à deux reprises les fesses » d’un arbitre-assistant lors d’un match du championnat tunisien, a été « suspendu à vie de toute activité dans le football », a fait savoir vendredi la Fédération tunisienne de football (FTF).
Le Tribunal de première instance de Mafanco, en banlieue nord de Conakry, a rendu ce vendredi un jugement condamnant à 18 et 15 mois de prison le prédicateur islamique Oustaz Taïbou Bah et sa femme, Hafsatou Baldé, pour escroquerie. Leurs avocats ont déjà annoncé qu’ils feraient appel de cette décision.
La justice militaire congolaise a annoncé ce vendredi qu’elle interrogeait un suspect dans le cadre de l’enquête menée sur l’assassinat de deux experts de l’ONU dont les corps ont été retrouvés dans le Kasaï central fin mars. Un autre, en fuite, est recherché.