Onze proches du pouvoir au Mozambique, dont le fils d’un ex-président, ont été condamnés à la prison ferme, ce 7 décembre, dans le scandale de corruption de la « dette cachée » qui a plongé le pays dans une grave crise financière.
Six ans après l’attaque qui a coûté la vie à 22 personnes dont trois militaires dans la station balnéaire ivoirienne, les audiences ont débuté ce mercredi 30 novembre. Les parties civiles craignent que seules des « petites » mains soient jugées.
Le Marocain Hassan Iquioussen, exilé cet été dans le pays pour échapper à une mesure d’expulsion de la France vers le Maroc, a été placé mardi soir dans un centre de rétention belge en vue d’un éloignement du territoire. Une décision jugée « scandaleuse » par ses avocats.
Quatrième accusé à défiler à la barre, Cécé Raphaël Haba s’est exonéré de toute responsabilité dans le massacre. Et a donné sa version des événements, durant ces semaines où régnait une odeur de poudre.
Placé en détention provisoire depuis cinq ans, l’ex-chef de l’État devrait comparaître dans les prochains jours pour haute trahison devant la Cour de sûreté de l’État. Un rebondissement inattendu, dans lequel son avocat voit « une manœuvre » du président Azali Assoumani.
Poursuivi par la justice malienne, l’ancien Premier ministre vit désormais hors de son pays, mais n’a pas renoncé à un avenir politique. Très critique vis-à-vis de la junte d’Assimi Goïta, il clame son innocence.
La justice française vient d’ordonner le maintien du contrat entre la Fédération camerounaise de football et l’entreprise française. Une décision qui relance le débat sur l’équipementier des Lions indomptables, à moins d’un mois du début de la Coupe du monde de football.
Il a fallu attendre le 31 octobre pour qu’enfin trois membres d’un groupe armé soient condamnés pour « crimes contre l’humanité ». Face aux insuffisances de la CPS, Amnesty International souhaite voir le mandat de la Cour renouvelé et un soutien politique plus fort.
L’opposant à Macky Sall doit être entendu ce 3 novembre par le juge en charge de l’affaire qui l’oppose à Adji Sarr, son accusatrice. La veille, il s’est montré serein face à une audition qu’il juge « banale ».
Inaugurée en 2015, la prison algérienne est célèbre pour abriter de nombreux dignitaires déchus. Mais beaucoup de détenus de droit commun ou de personnes accusées de terrorisme y sont aussi incarcérés. Témoignage.
Le premier accusé de l’assassinat de Luca Attanasio entendu ce mercredi par le tribunal militaire de Kinshasa a affirmé que ses aveux avaient été arrachés sous la torture.
Le cofondateur de la plateforme de transfert d’argent a été inculpé la semaine passée en France pour agressions sexuelles. Des accusations qu’il conteste.
Dès la reprise du procès pour l’assassinat de Luca Attanasio, qui avait commencé le 12 octobre, l’un des avocats a demandé à ce que le tribunal se déclare incompétent. Ce dernier rendra sa décision le 26 octobre. Le procès a été suspendu.
Incarcéré depuis janvier pour des soupçons de tentative de putsch contre Roch Marc Christian Kaboré, l’influent officier a vu sa demande de remise en liberté provisoire rejetée par la justice militaire.
Dès l’ouverture du procès du massacre du 28 septembre, les avocats de l’ancien chef de la junte et ceux de son ex-aide de camp ont contesté leur placement en détention. Ils n’ont pas été entendus.
Connue pour ses innombrables dérapages racistes, visant en particulier ses compatriotes kabyles mais aussi les réfugiés subsahariens, l’ancienne députée du Parti de l’équité et de la proclamation était jugée le 5 octobre. Peine requise : deux ans de prison.
La Cour d’appel d’Alger a confirmé le jugement en première instance condamnant le frère et ex-conseiller de l’ancien président à huit ans de prison, tout en levant la saisie de ses biens. Sa défense annonce un pourvoi en cassation.
Convoqués par la justice, Ali Larayedh, l’ancien Premier ministre, et Rached Ghannouchi, le chef d’Ennahdha, sont soupçonnés d’avoir favorisé le départ de Tunisiens pour la Syrie et l’Irak lorsque leur parti était au pouvoir. Ces accusations sont-elles étayées ?
Alors que le procès du massacre du 28-Septembre 2009 reprend ce 4 octobre à Conakry, Cheick Sako revient sur les difficultés à l’organiser lorsqu’il était ministre de la Justice sous Alpha Condé. Il affirme que de nombreuses personnes ont fait obstacle à la tenue de ces audiences.
En interdisant à la justice d’enquêter en se basant sur de tels courriers, le président algérien dit vouloir rompre avec une dérive qui a coûté leur place à plusieurs responsables et fonctionnaires, pourtant innocents.
Ce procès annoncé comme historique s’est ouvert treize ans après les faits. Une occasion pour ce pays de rompre avec un long cycle d’impunité et de liens décriés entre justice et politique.
Le 29 septembre s’ouvre à La Haye un procès historique, celui de Félicien Kabuga. Soupçonné d’avoir été l’argentier du génocide des Tutsi, cet ancien homme d’affaires, arrêté en mai 2020, comparaît après plus de vingt ans de cavale.
Après un bras-de-fer juridique, l’ancien ministre de la Sécurité d’Alpha Condé a été libéré ce mercredi 10 août. Un espoir pour les autres caciques de l’ancien régime encore détenus.
Le bras de fer entre l’ancien ministre Damantang Albert Camara et le procureur Aly Touré se poursuit. Alors que le premier a obtenu de la Cour suprême qu’elle prononce sa remise en liberté, le second s’y oppose toujours. Dernier rebondissement en date : les avocats du détenu ont demandé l’intervention du ministre de la Justice. Révélations.
Cinq enfants de l’ancien président gabonais sont accusés d’avoir acheté des biens immobiliers en France grâce à la fortune de leur père, que la justice soupçonne d’avoir été frauduleusement acquise.
La Cour pénale internationale a levé les scellés ce 28 juillet du mandat d’arrêt concernant le chef de groupe armé centrafricain Noureddine Adam. Il y est suspecté de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre.
Ike Ngouoni Aila Oyouomi a été condamné, le mardi 26 juillet, à huit ans de réclusion pour détournement de fonds publics. L’ancien porte-parole du président Ali Bongo Ondimba avait été arrêté en 2019 dans le cadre d’une opération anti-corruption, qui a également touché l’ex-ministre Brice Laccruche Alihanga.
Mamadi Doumbouya a instruit son ministre de la Justice de relancer le procès du massacre du 28 septembre 2009. Les proches des victimes de cette répression, qui avait fait plus de 150 morts, nourrissent l’espoir que la justice leur soit enfin rendue.