Deux associations de la diaspora congolaise le claironnent depuis le 10 mars : ce jour-là, elles ont déposé « une plainte contre Joseph Kabila » devant la CPI, et elle aurait été jugée « recevable ».
Après sept ans de cavale, Aboubacar Sidiki Diakité a été extradé vers son pays. Un espoir pour tous ceux qui attendent que soient jugés les auteurs présumés du massacre du 28 septembre 2009.
L’ancien chef de guerre congolais Germain Katanga a été condamné ce vendredi par la Cour pénale internationale (CPI) à verser des réparations individuelles d’un montant de 250 dollars à 297 victimes des crimes de guerre qui lui ont été imputés.
Le procès des disparus du Novotel s’est poursuivi ce jeudi à Abidjan avec l’audition de plusieurs témoins. L’un d’entre eux a affirmé que le commando était arrivé au Novotel avec une liste de personnes recherchées.
Hosni Moubarak n’en a pas fini avec la justice. Dix jours après l’annonce de sa libération prochaine, une enquête pour corruption a été rouverte contre l’ancien raïs.
L’acheteur de cacao ivoiro-libanais Ali Darwiche, qui était incarcéré depuis plusieurs semaines après une plainte du Conseil Café-Cacao contre des impayés supposés à des cacaoculteurs d’Akoupé dans le sud de la Côte d’Ivoire, a été libéré mercredi soir. Une affaire dans laquelle le lieutenant-colonel Issiaka Ouattara, alias Wattao, est désormais cité, selon les informations de Jeune Afrique.
Sur le continent aussi, on voit émerger des lanceurs d’alerte, prêts à divulguer des documents confidentiels. En leur offrant une protection, certains pays et associations espèrent susciter des vocations.
Le procès de Boris Boillon, ancien ambassadeur à Tunis et protégé du président Nicolas Sarkozy, débute ce jeudi 23 mars au tribunal correctionnel de Paris.
Walid Zarrouk, un ancien officier pénitentiaire, membre du syndicat de la police républicaine, est incarcéré depuis plusieurs mois pour « diffamation » envers des responsables gouvernementaux tunisiens. À l’occasion de l’examen, prévu le 22 mars, de l’appel de l’une de ses condamnations, la société civile se mobilise au nom de la liberté d’expression.
Quatorze ans après le massacre d’environ 200 personnes dans le village de Bogoro, les juges de la Cour pénale internationale (CPI) pourraient attribuer vendredi les premières sommes affectées au dédommagement de victimes de crimes de guerre, estimées par les avocats à plus de 16,4 millions de dollars.
Entendu sur le fond vendredi dernier, le maire de Dakar est de nouveau convoqué par le juge d’instruction ce jeudi. Il pourrait notamment être confronté à ses co-accusés par le magistrat.
L’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, reconnu coupable par la Cour pénale internationale de subornation de témoins dans son procès pour crimes de guerre et crimes contre l’Humanité, a été condamné mercredi à un an d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende.
Le parquet de Paris demande un non-lieu dans l’enquête visant des soldats français de l’opération Sangaris en Centrafrique accusés de viols par des enfants en 2013 et 2014. L’enquête en question a été clôturée en décembre, sans mise en examen.
Le président de la Cour d’assises qui juge Simone Gbagbo depuis le 31 mai 2016 à Abidjan a décidé que son procès pour crime contre l’Humanité pourra continuer sans l’accusée ni ses avocats commis d’office, absents ce mardi 21 mars. Le réquisitoire du procureur est attendu à partir de lundi prochain.
Placé sous mandat de dépôt vendredi 17 mars pour les propos xénophobes qu’il aurait tenu le 11 mars en parlant d’Alassane Ouattara, Sam Mohamed Jichi, dit « Sam l’Africain », doit être jugé le 31 mars.
Une instruction a été ouverte le 13 mars en France au sujet de la catastrophe ferroviaire d’Eseka, après une plainte déposée contre X pour tentative de meurtre. La justice française devrait également se pencher sur les conditions de l’attribution de la concession de l’activité des chemins de fer camerounais à Camrail, filiale du groupe Bolloré.
Les députés nigériens ont approuvé vendredi la mise en place d’une commission parlementaire pour enquêter sur une affaire douteuse de vente d’uranium. Comme Jeune Afrique l’explique dans son numéro à paraître le 19 mars, celle-ci intéresse également la justice française et concerne un montant d’environ 120 millions de dollars.
La justice militaire congolaise a annoncé samedi avoir arrêté sept militaires accusés de crimes de guerre dans le centre de la République démocratique du Congo secouée par une rébellion de miliciens d’un chef coutumier tué ayant fait 400 morts.
Dans la nuit du 18 au 19 mars 2015, les forces de sécurité en RD Congo ont creusé secrètement une fosse commune à la lisière d’un cimetière proche de la capitale, Kinshasa, et y ont enterré plusieurs centaines de corps. Le lendemain, des habitants de la commune, Maluku, ont signalé la puanteur de cadavres, ainsi que les militaires et le mystérieux camion qu’ils avaient vus au beau milieu de la nuit.
Accusé de détournement de fonds publics, le maire de Dakar est incarcéré depuis dix jours. Ses avocats vont demander sa remise en liberté provisoire ce vendredi après-midi, lors de son premier interrogatoire sur le fond par le juge d’instruction.
Poursuivi pour détournement de deniers publics, le maire de Dakar, Khalifa Sall, a été écroué à la prison de Rebeuss. Mais l’édile dénonce une cabale politique et reçoit le soutien de nombreux ténors de l’opposition.
La présidence tunisienne a annoncé mercredi la prise de mesures pour limiter les cas d’emprisonnement de consommateurs de cannabis, alors qu’un projet d’amendement de la controversée « loi 52 » sur les stupéfiants est actuellement bloqué au Parlement.
44 musulmans rwandais accusés de terrorisme, ont comparu mercredi devant la Haute cour de Kigali, a constaté une journaliste de l’AFP. Leur procès a été reporté au 4 avril.
Sidiki Kaba, ministre sénégalais de la Justice et président de l’Assemblée des États parties au statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI), a été reçu le 2 mars à New York par António Guterres, le secrétaire général de l’ONU (à laquelle la CPI est liée).
Après une audience houleuse, la Cour d’assises jugeant Simone Gbagbo pour crime contre l’Humanité à Abidjan a rejeté mercredi 15 mars la requête de la défense lui enjoignant de se dessaisir ou de reprendre totalement les débats. Les avocats commis d’office envisagent désormais de suspendre leur participation au procès.
Accusé de détournement de fonds publics, le maire de Dakar est incarcéré depuis le 7 mars. Pour lui et ses sept co-accusés démarre une longue procédure judiciaire, à commencer par de nouveaux interrogatoires sur le fond par le juge d’instruction, à partir de ce jeudi.
Selon le gouvernement guinéen, l’ancien aide de camp de Moussa Dadis Camara a été inculpé d’une quinzaine de chefs d’accusations. Un événement salué par les organisations de défense des droits de l’homme.