La Cour de cassation égyptienne a confirmé ce lundi dix des onze peines de mort prononcées en 2015 à l’encontre de supporters ayant pris part à des émeutes au stade à Port-Saïd en 2012. Celles-ci avaient entraîné la mort de 74 personnes.
Le Syndicat professionnel des conducteurs de train du Cameroun et le Comité de libération des prisonniers politiques ont déposé ce vendredi deux nouvelles plaintes, avec constitution de partie civile, au nom des victimes de la catastrophe ferroviaire d’Eseka.
La justice nigériane a condamné ce jeudi l’ancienne ministre du pétrole Diezani Alison-Madueke, accusée de détournements de fonds publics, à rembourser au gouvernement fédéral 153,3 millions de dollars (140 millions d’euros).
Touché mais pas coulé. Condamné à deux ans de prison dont six mois ferme et à une amende (solidaire) de 25 millions de F CFA, l’élu socialiste Barthélémy Dias reste en liberté. Dénonçant une manœuvre politico-judiciaire, visant à le rendre inéligible, ses avocats et lui-même envisagent de faire appel.
La Cour d’appel de Reims a validé, ce jeudi, les enregistrements effectués par l’avocat du Palais, alors qu’un premier jugement de la Cour de Cassation les avait considéré comme illégaux. Catherine Graciet et Éric Laurent, inculpés pour chantage et extorsion de fonds, vont se pourvoir en cassation. On est encore loin du verdict final !
La Haute Cour de justice va juger avant fin mars les membres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré, poursuivis pour la répression des « jours de colère » d’octobre 2014 qui avait fait 24 morts et 625 blessés, essentiellement à Ouagadougou, a-t-on appris jeudi. L’ancien chef de l’État, Blaise Compaoré, qui assurait les fonctions de ministre de la Défense, est également visé par la justice.
Le procès pour suspicion de trafic international de bébés, dans lequel serait impliqué Hama Amadou, a été reporté au 13 mars à la demande des avocats des prévenus, peu après son ouverture lundi à Niamey.
Sept représentants syndicaux des médecins kényans ont été écroués lundi, après avoir été condamnés à un mois de prison pour leur rôle dans une grève qui paralyse les hôpitaux publics du pays depuis dix semaines.
Amateur de dossiers sulfureux, l’enfant terrible du barreau dakarois, El Hadji Diouf, a défendu jusqu’au bout l’ex-dictateur gambien Yahya Jammeh. Envers et contre tous.
Le procès de l’ancien chef de guerre congolais Germain Katanga pour crime contre l’humanité a repris vendredi à Kinshasa devant la Haute Cour militaire de la République démocratique du Congo, après huit mois de suspension.
Le parquet de Nanterre, saisi d’une plainte mettant notamment en cause Camrail, filiale camerounaise du groupe Bolloré, après la catastrophe ferroviaire d’Eseka au Cameroun en octobre, s’est déclaré « incompétent » pour mener l’enquête, a-t-on appris ce vendredi.
L’ancien président tunisien Zine el Abidine Ben Ali et son épouse Leïla Trabelsi, déjà condamnés à de multiples reprises par contumace, viennent d’écoper chacun de dix ans de prison pour corruption.
Formellement identifié comme étant Abdallah El-Hamahmy, un Égyptien de 29 ans, l’auteur de l’attaque contre des militaires près du musée du Louvre a déclaré avoir agi « sans être commandité par le groupe État islamique ».
François Fillon l’assure : il sera le candidat de la droite et du centre à la présidentielle française de mai 2017. L’ancien Premier ministre est pourtant empêtré depuis deux semaines dans une affaire qui mêle soupçons d’emplois fictifs, de détournements de fonds publics ou d’abus de biens sociaux.
125 à 150 millions d’euros : c’est la valeur totale des saisies opérées par la justice en France et à New York sur les biens appartenant à l’État du Niger à la demande de la société Africard. Selon les procès-verbaux que Jeune Afrique a pu consulter, quelques 67,5 millions d’euros d’avoirs « sous la main d’Areva » doivent faire l’objet d’une décision de justice le 9 février.
Détenu depuis 18 mois, Kamel Eddine Fekhar, militant des droits de l’Homme et opposant au régime algérien, dénonce un « acharnement ». Il se dit prêt à mener sa grève de la faim jusqu’au bout.
Le procès de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé a repris ce lundi 6 février devant la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, où les deux hommes sont jugés pour crimes contre l’humanité.
Le 6 février 2013, le leader de gauche Chokri Belaïd était abattu de cinq balles à bout portant, devenant dès lors un symbole de l’opposition. Mais quatre ans plus tard, son assassinat reste un mystère.
L’Union pour la République – Mouvement national (Unir-MN) a annoncé ce vendredi la libération à Kinshasa de son leader, Frédéric Boyenga Bofala, et de l’homme qui l’accompagnait, Pablo Diumbu Ndjeka. Ces deux sujets français d’origine congolaise étaient portés disparus depuis plus de deux mois.
En Tunisie, la « loi 52 » pour la lutte contre la consommation et le trafic de stupéfiants condamne des milliers de personnes chaque année. Un texte ultra-répressif, objet de nombreuses critiques et actuellement au cœur du débat parlementaire. Arrêtés en vertu de cette loi, trois Tunisiens ont accepté de témoigner.
C’est une première défaite pour le gouvernement kényan dans le dossier des frontières maritimes qui l’oppose à la Somalie. La Cour internationale de Justice de La Haye a rejeté jeudi les objections préliminaires du Kenya, qui considérait l’organe judiciaire de l’ONU inapte à juger ce litige relevant du droit de la mer.
Le pasteur Evan Mawarire, l’un des chefs de file de la fronde contre le président zimbabwéen Robert Mugabe a été arrêté par la police ce mercredi à l’aéroport d’Harare, alors qu’il rentrait de plus de six mois d’exil en Afrique du Sud, a indiqué sa soeur à l’AFP.
Arrêtés par la Garde républicaine sous le régime de Kabila, Frédéric Boyenga Bofala et Pablo Diumbu Ndjeka sont portés disparus depuis plus de deux mois. Leurs familles ont porté plainte.
Condamné en juillet 2016 pour avoir lancé sa chaussure sur un ministre, un journaliste et militant mauritanien de l’opposition a été libéré mardi à la faveur d’une réduction de peine à l’issue de son procès en appel.
C’est une arrestation symbolique, venue mettre un terme aux 22 années d’impunité du règne répressif de Yahya Jammeh. Depuis le 26 janvier, le Gambien Ousman Sonko, ministre de l’Intérieur de 2006 à 2016, a maille à partir avec la justice helvétique, qui l’a placé en détention provisoire. Jeune Afrique a interviewé Philip Grant, le directeur de l’ONG qui a signalé sa présence aux autorités suisses.
La Cour suprême mauritanienne a annoncé ce mardi qu’un nouveau procès se tiendrait pour rejuger Cheikh Ould Mohamed Ould Mkheitir, un blogueur condamné à mort pour un billet jugé blasphématoire.
Le blogueur Merzoug Touati, qui anime le blog Al Hogra, est accusé d’ « intelligence avec une puissance étrangère », après avoir diffusé en ligne son entretien avec un prétendu diplomate israélien. Il encourt jusqu’à 25 ans de prison.