Une semaine après l’ouverture du procès des « disparus du Novotel », les auditions des dix accusés se sont poursuivies mardi 28 février, cette fois-ci sous le regard de la famille de Stéphane Frantz Di Rippel.
Des peines d’un mois de prison ferme pour « outrage à l’autorité de l’État » ont été prononcées mardi à l’encontre de 69 étudiants tchadiens. Ils sont accusés d’avoir perturbé une visite ministérielle alors que les universités grondent contre la suppression des bourses.
L’ancien ministre de Blaise Compaoré, inculpé dans l’enquête sur la tentative de coup d’État de septembre 2015, a été brièvement admis lundi à la polyclinique internationale de Ouagadougou en raison d’un nouveau malaise cardiaque.
L’ancien proche collaborateur de Ali Tounsi, chef de la police algérienne, a été condamné à mort lundi soir pour le meurtre de ce dernier en 2010, d’après l’agence de presse officielle algérienne APS.
Entamé le 28 janvier 2016, le procès de Laurent Gbagbo et de l’ancien chef des Jeunes patriotes Charles Blé Goudé devant la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité sera-t-il aussi long que celui du Congolais (RD Congo) Jean-Pierre Bemba, qui avait duré près de six ans ?
L’ancien président tunisien a été de nouveau condamné par contumace ce vendredi à huit ans de prison ferme pour « abus de pouvoir ». Son gendre, Sakhr El-Materi, écope de six ans de prison ferme dans une affaire d’immobilier à Sidi Bou Saïd, en banlieue de Tunis.
Malgré le processus de transition démocratique en cours, entamé il y a six ans, la pratique de la torture perdure en Tunisie. En nette baisse depuis 2015, les abus persistent, notamment dans les prisons et les centres de détention, a indiqué mercredi l’Organisation tunisienne contre la torture (OCTT).
Les ennuis du chanteur marocain avec la justice française ne sont pas finis. Il est une nouvelle fois poursuivi par une Franco-Marocaine qui l’accuse de l’avoir battue et d’avoir abusé d’elle.
Condamné une première fois à six ans de prison pour terrorisme, le Français sera jugé en appel le 1er mars. Sa mère et ses avocats dénoncent un « procès fabriqué de toutes pièces » et mobilisent les médias et les politiques français.
Un mystérieux coup d’État avorté en janvier 2016, 37 personnes mises en cause et de lourdes peines de prison requises… Le procès de putschistes présumés doit s’achever le 1er mars avec l’énoncé du verdict.
La Tunisie vient de se doter d’une loi qui protège les dénonciateurs de la corruption. Chawki Tabib, président de l’Instance nationale de lutte contre le fléau, revient sur ce qu’il considère comme une avancée importante.
Le calendrier judiciaire va s’accélérer au Congo au cours des dix prochains mois. D’ici à juin et juste après la réunion du Conseil supérieur de la magistrature s’ouvriront les sessions criminelles des cours d’appel de Brazzaville et de Pointe-Noire
Les autorités congolaises ont fait volte-face ce mercredi en annonçant enquêter sur « les faits portés à la connaissance du public » après la diffusion d’une vidéo « atroce » mettant en cause des soldats congolais dans un massacre.
Une journaliste soudanaise du quotidien « Al-Tayyar » est accusée d’apostasie par les islamistes après avoir écrit un éditorial sur les réductions des dépenses nationales de santé. Une accusation passible de la peine de mort au Soudan.
Une ligne a-t-elle été franchie ? Poursuivi par la justice française, Lamine Diack est ardemment soutenu par une partie de la classe politique. Et ses fils font bloc derrière lui. Enquête sur un clan en eau trouble.
Le président du Malawi Peter Mutharika a annoncé ce mercredi le limogeage du ministre de l’Agriculture, George Chaponda, soupçonné d’avoir touché des pots de vin dans le cadre d’un contrat d’importation de maïs.
La justice sud-africaine a infligé un camouflet au gouvernement mercredi, en jugeant « invalide et inconstitutionnelle » sa décision de se retirer de la Cour pénale internationale (CPI).
Yankuba Badjie, qui dirigeait en Gambie la très redoutée Agence nationale du renseignement (NIA), a été arrêté lundi, d’après une source policière à Banjul.
Ils étaient nombreux à craindre un nouveau report dans la salle d’audience du tribunal de Yopougon, où s’est finalement ouvert mardi 21 février le procès « des disparus du Novotel ».
Alors que le procès de Simone Gbagbo doit reprendre ce mardi 21 février, celui des « disparus du Novotel », autre procès emblématique de la crise post-électorale ivoirienne, doit également s’ouvrir dans la matinée après avoir été reporté fin janvier.
Le deuxième procès de l’ancienne Première dame ivoirienne reprend mardi 21 février à Abidjan, après un mois et demi d’interruption. Une reprise qui devrait avoir lieu sans Simone Gbagbo ni sa première équipe d’avocats, toujours décidés à ne plus participer au procès. Jeune Afrique fait le point en quatre questions-réponses sur cette procédure judiciaire mouvementée.
Un Code des libertés individuelles : cette proposition constitue, avec l’abrogation de la fameuse loi 52, la mesure-phare révélée dimanche 19 février par le président tunisien Béji Caïd Essebsi au cours de son interview télévisée sur la chaîne Nessma.
Libérés le 3 février, après plus d’un mois et demi d’incarcération, Frédéric Boyenga et Pablo Diumbu Ndjeka vont maintenant être entendus par la justice française.
La Cour de cassation égyptienne a confirmé ce lundi dix des onze peines de mort prononcées en 2015 à l’encontre de supporters ayant pris part à des émeutes au stade à Port-Saïd en 2012. Celles-ci avaient entraîné la mort de 74 personnes.
Le Syndicat professionnel des conducteurs de train du Cameroun et le Comité de libération des prisonniers politiques ont déposé ce vendredi deux nouvelles plaintes, avec constitution de partie civile, au nom des victimes de la catastrophe ferroviaire d’Eseka.
La justice nigériane a condamné ce jeudi l’ancienne ministre du pétrole Diezani Alison-Madueke, accusée de détournements de fonds publics, à rembourser au gouvernement fédéral 153,3 millions de dollars (140 millions d’euros).
Touché mais pas coulé. Condamné à deux ans de prison dont six mois ferme et à une amende (solidaire) de 25 millions de F CFA, l’élu socialiste Barthélémy Dias reste en liberté. Dénonçant une manœuvre politico-judiciaire, visant à le rendre inéligible, ses avocats et lui-même envisagent de faire appel.
La Cour d’appel de Reims a validé, ce jeudi, les enregistrements effectués par l’avocat du Palais, alors qu’un premier jugement de la Cour de Cassation les avait considéré comme illégaux. Catherine Graciet et Éric Laurent, inculpés pour chantage et extorsion de fonds, vont se pourvoir en cassation. On est encore loin du verdict final !