La Haute Cour de justice va juger avant fin mars les membres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré, poursuivis pour la répression des « jours de colère » d’octobre 2014 qui avait fait 24 morts et 625 blessés, essentiellement à Ouagadougou, a-t-on appris jeudi. L’ancien chef de l’État, Blaise Compaoré, qui assurait les fonctions de ministre de la Défense, est également visé par la justice.
Le procès pour suspicion de trafic international de bébés, dans lequel serait impliqué Hama Amadou, a été reporté au 13 mars à la demande des avocats des prévenus, peu après son ouverture lundi à Niamey.
Sept représentants syndicaux des médecins kényans ont été écroués lundi, après avoir été condamnés à un mois de prison pour leur rôle dans une grève qui paralyse les hôpitaux publics du pays depuis dix semaines.
Amateur de dossiers sulfureux, l’enfant terrible du barreau dakarois, El Hadji Diouf, a défendu jusqu’au bout l’ex-dictateur gambien Yahya Jammeh. Envers et contre tous.
Le procès de l’ancien chef de guerre congolais Germain Katanga pour crime contre l’humanité a repris vendredi à Kinshasa devant la Haute Cour militaire de la République démocratique du Congo, après huit mois de suspension.
Le parquet de Nanterre, saisi d’une plainte mettant notamment en cause Camrail, filiale camerounaise du groupe Bolloré, après la catastrophe ferroviaire d’Eseka au Cameroun en octobre, s’est déclaré « incompétent » pour mener l’enquête, a-t-on appris ce vendredi.
L’ancien président tunisien Zine el Abidine Ben Ali et son épouse Leïla Trabelsi, déjà condamnés à de multiples reprises par contumace, viennent d’écoper chacun de dix ans de prison pour corruption.
Formellement identifié comme étant Abdallah El-Hamahmy, un Égyptien de 29 ans, l’auteur de l’attaque contre des militaires près du musée du Louvre a déclaré avoir agi « sans être commandité par le groupe État islamique ».
François Fillon l’assure : il sera le candidat de la droite et du centre à la présidentielle française de mai 2017. L’ancien Premier ministre est pourtant empêtré depuis deux semaines dans une affaire qui mêle soupçons d’emplois fictifs, de détournements de fonds publics ou d’abus de biens sociaux.
125 à 150 millions d’euros : c’est la valeur totale des saisies opérées par la justice en France et à New York sur les biens appartenant à l’État du Niger à la demande de la société Africard. Selon les procès-verbaux que Jeune Afrique a pu consulter, quelques 67,5 millions d’euros d’avoirs « sous la main d’Areva » doivent faire l’objet d’une décision de justice le 9 février.
Détenu depuis 18 mois, Kamel Eddine Fekhar, militant des droits de l’Homme et opposant au régime algérien, dénonce un « acharnement ». Il se dit prêt à mener sa grève de la faim jusqu’au bout.
Le procès de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé a repris ce lundi 6 février devant la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, où les deux hommes sont jugés pour crimes contre l’humanité.
Le 6 février 2013, le leader de gauche Chokri Belaïd était abattu de cinq balles à bout portant, devenant dès lors un symbole de l’opposition. Mais quatre ans plus tard, son assassinat reste un mystère.
L’Union pour la République – Mouvement national (Unir-MN) a annoncé ce vendredi la libération à Kinshasa de son leader, Frédéric Boyenga Bofala, et de l’homme qui l’accompagnait, Pablo Diumbu Ndjeka. Ces deux sujets français d’origine congolaise étaient portés disparus depuis plus de deux mois.
En Tunisie, la « loi 52 » pour la lutte contre la consommation et le trafic de stupéfiants condamne des milliers de personnes chaque année. Un texte ultra-répressif, objet de nombreuses critiques et actuellement au cœur du débat parlementaire. Arrêtés en vertu de cette loi, trois Tunisiens ont accepté de témoigner.
C’est une première défaite pour le gouvernement kényan dans le dossier des frontières maritimes qui l’oppose à la Somalie. La Cour internationale de Justice de La Haye a rejeté jeudi les objections préliminaires du Kenya, qui considérait l’organe judiciaire de l’ONU inapte à juger ce litige relevant du droit de la mer.
Le pasteur Evan Mawarire, l’un des chefs de file de la fronde contre le président zimbabwéen Robert Mugabe a été arrêté par la police ce mercredi à l’aéroport d’Harare, alors qu’il rentrait de plus de six mois d’exil en Afrique du Sud, a indiqué sa soeur à l’AFP.
Arrêtés par la Garde républicaine sous le régime de Kabila, Frédéric Boyenga Bofala et Pablo Diumbu Ndjeka sont portés disparus depuis plus de deux mois. Leurs familles ont porté plainte.
Condamné en juillet 2016 pour avoir lancé sa chaussure sur un ministre, un journaliste et militant mauritanien de l’opposition a été libéré mardi à la faveur d’une réduction de peine à l’issue de son procès en appel.
C’est une arrestation symbolique, venue mettre un terme aux 22 années d’impunité du règne répressif de Yahya Jammeh. Depuis le 26 janvier, le Gambien Ousman Sonko, ministre de l’Intérieur de 2006 à 2016, a maille à partir avec la justice helvétique, qui l’a placé en détention provisoire. Jeune Afrique a interviewé Philip Grant, le directeur de l’ONG qui a signalé sa présence aux autorités suisses.
La Cour suprême mauritanienne a annoncé ce mardi qu’un nouveau procès se tiendrait pour rejuger Cheikh Ould Mohamed Ould Mkheitir, un blogueur condamné à mort pour un billet jugé blasphématoire.
Le blogueur Merzoug Touati, qui anime le blog Al Hogra, est accusé d’ « intelligence avec une puissance étrangère », après avoir diffusé en ligne son entretien avec un prétendu diplomate israélien. Il encourt jusqu’à 25 ans de prison.
Le procès des auteurs présumés de l’enlèvement de quatre expatriés, en avril 2011, débute ce mardi 31 janvier. Les militaires impliqués devront s’expliquer sur cette affaire jamais élucidée.
À peine ouvert ce mardi à Abidjan, le procès des auteurs présumés du rapt du Novotel a été reporté au 21 février. Dix personnes, la plupart des militaires ivoiriens, sont accusées de l’enlèvement et de l’assassinat de quatre hommes dont deux Français en 2011, sur fond de crise post-électorale.
La grève n’était censée durer qu’une semaine, mais les tensions sont vite montées entre le gouvernement et les magistrats, qui l’ont prolongée pour une durée illimitée. Au Mali, l’appareil judiciaire s’en trouve totalement paralysé.
Actuellement détenu en Belgique, Mohamed Abrini a été remis à la justice française pour la journée de lundi seulement. Un juge antiterroriste lui a signifié sa mise en examen pour sa participation supposée aux attaques de Paris en novembre 2015.
Trois ans après l’adoption de la nouvelle Constitution, les changements prévus par cette dernière peinent encore à se concrétiser. Et la société s’impatiente.