Vilipendée pour ses lenteurs, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) semble émettre des signes de crispation à l’encontre de la société civile. Ils sont palpables dans le cadre des discussions en cours sur la révision de la loi 52 sur l’usage de stupéfiants.
Pour soulager les prisons, le ministère algérien de la Justice a décidé d’utiliser le bracelet électronique comme alternative à l’emprisonnement de certains prévenus. Une première au Maghreb.
L’ancien ministre du Pétrole a été placé en détention jeudi soir pour détournement de fonds présumé, alors qu’une opération anti-corruption sans précédent est conduite dans le pays, a-t-on appris, deux jours après l’envoi en prison d’un autre ex-ministre.
Jugé en appel pour crimes contre l’Humanité, l’ancien chef d’État tchadien Hissène Habré sera fixé sur son sort le 27 avril 2016, date à laquelle le tribunal spécial rendra son verdict.
Plus de dix jours après la signature de l’accord politique de la Saint-Sylvestre qui, entre autres, acte sa libération, l’opposant Moïse Moni Della, reconnu comme l’un des sept prisonniers politiques emblématiques, est toujours en détention à Kinshasa.
Le nombre de procès pour consommation de stupéfiants a été multiplié par huit entre 2000 et 2016 en Tunisie, a indiqué ce mercredi le ministre de l’Intérieur Hédi Majdoub lors d’un débat au Parlement.Il défendait le projet d’assouplissement de la loi 52, actuellement en vigueur en la matière.
Les autorités congolaises ont arrêté ce mercredi le journaliste Ghys Fortuné Bemba Dombé . Il est soupçonné de complicité avec Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi, lui-même accusé d’entretenir l’insécurité dans le département du Pool, dans le sud du Congo.
Recherché depuis plusieurs semaines, l’opposant et ex-ministre congolais André Okombi Salissa, candidat à la présidentielle de mars 2016, a été arrêté mardi à Brazzaville. À l’instar du général Jean-Marie Mokoko, autre candidat à l’élection, il est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’État.
L’une des déclarations fortes entendues à la clôture de la récente session de l’Assemblée des États Parties à la Cour pénale internationale (CPI), tenue en novembre dernier à la Haye, est celle qui a été faite par la délégation malienne à cette Assemblée.
Goodluck Jonathan, l’ancien président nigérian, et sa ministre du Pétrole d’alors, Diezani Alison-Madueke, figurent dans les documents d’une enquête de la justice italienne sur des soupçons de corruption lors de l’attribution d’un contrat pétrolier en eaux profondes aux géants pétroliers italien ENI et anglo-néerlandais Shell, en avril 2011.
L’État togolais a promis d’indemniser à hauteur de 2 milliards de francs CFA (environ 3 millions d’euros) les victimes des « événements violents qui ont secoué le pays de 1958 à 2005 », pouvait-on lire dans un communiqué publié mardi.
Un non-lieu a été prononcé le mois dernier au bénéfice de Pierre Tegera par des juges d’instruction français. Visé par un mandat d’arrêt de la justice rwandaise, sa participation au génocide de 1994 n’a pu être clairement établie.
Le suprémaciste blanc de 22 ans, responsable du meurtre de neufs fidèles africains-américains en juin 2015 dans une église de Charleston en Caroline du Sud, a été condamné mardi à la peine de mort.
La justice sénégalaise a donné son feu vert à l’extradition du militaire guinéen Aboubacar Sidiki Diakité, dit Toumba Diakité, a affirmé mardi son avocat. L’ancien chef de la garde présidentielle de Dadis Camara avait été arrêté mi-décembre à Dakar.
Faute de juges disponibles, la Cour suprême gambienne a annoncé mardi ne pas pouvoir statuer avant plusieurs mois sur le recours du président Yahya Jammeh contre sa défaite électorale face à l’opposant Adama Barrow.
Plus qu’un retour aux sources de ses ancêtres africains, la candidature de Dieudonné à la prochaine présidentielle camerounaise pourrait n’être qu’un biais pour tenter d’exister dans le débat politique français.
Les parents musulmans ne peuvent, au nom de leur religion, prétendre que leurs filles soient exemptées de cours de natation mixtes à l’école, a jugé mardi la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH).
Les divisions internes au Parti socialiste sénégalais dégénèrent : suite aux échauffourées provoquées le 5 mars au siège du PS par des partisans de Khalifa Sall, plusieurs proches du maire de Dakar viennent d’être placés sous mandat de dépôt.
Le procès en appel de l’ex-président tchadien, condamné le 30 mai 2016 à la prison à vie pour crimes contre l’humanité par un tribunal spécial africain à Dakar, s’ouvre ce lundi.
Housseini Salaha, procureur de la République à Gao, dans le nord du Mali, détaille la vie quotidienne des magistrats de son tribunal, entre menaces terroristes et intimidations par les groupes armés. Interview.
Deux associations namibiennes ont déposé devant un tribunal de New York un recours collectif contre l’Allemagne pour obtenir réparations du génocide perpétré par les Allemands durant la période coloniale.
Le couple présidentiel a organisé fin 2016 une « semaine d’actions de grâce », au sud du Burundi. Des prières que le président de l’Observatoire de la lutte contre la corruption et les malversations économiques (Olucome) qualifie d’« abus de biens sociaux », aux termes de la loi anti-corruption.
De la fin des sacs en plastique à la taxe sur les véhicules d’occasion, le gouvernement tunisien a annoncé et promis un certain nombre de mesures pour 2017. Jeune Afrique fait le point.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, un sit-in d’activistes à la mémoire de Mouhcine Fikri, mort broyé dans une benne à ordures fin octobre, a été dispersé par les forces de l’ordre marocaines à al-Hoceïma, dans le nord du pays.
L’auteur de la fusillade de Charleston a pris pour la première fois de son procès la parole. Le ministère public a requis la peine de mort contre le prévenu, condamné mi-décembre pour le meurtre de neuf Africains-Américains.
Arrêtée en 2013, l’ancienne figure du Mouvement du 6 avril, âgée de 36 ans, a été libérée mercredi, a-t-on appris jeudi par l’AFP. Deux autres leaders du mouvement, Mohamed Adel et Ahmed Douma, sont toujours détenus.
Ce jeudi, l’opposant et proche de Moïse Katumbi, Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza, était auditionné au tribunal de Lubumbashi par un magistrat instructeur. Il est accusé d’avoir insulté le président Joseph Kabila dans un enregistrement audio jamais rendu public.
L’affaire des « biens mal acquis » connaît un nouveau rebondissement. Alors que le procès de Teodorín Obiang devait débuter en France, le premier d’un homme d’État africain en exercice pour enrichissement illicite, la défense a obtenu lundi son report.