L’ordre des avocats ivoirien a annoncé que trois avocats avaient été commis d’office ce mardi, en vue de la reprise le 10 janvier du procès pour crimes contre l’humanité de l’ex-première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo.
Le ministre des Affaires étrangères turc, Mevlüt Cavusoglu, a affirmé lors d’une rencontre avec son homologue américain John Kerry que le réseau du prédicateur Fethullah Gülen, bête noire d’Ankara, était « derrière » l’assassinat de l’ambassadeur de Russie en Turquie, selon l’agence de presse progouvernementale Anadolu.
Le militaire guinéen Aboubacar Sidiki Diakité a été arrêté ce week-end à Dakar. C’est la fin d’une cavale de sept ans pour l’ancien chef de la garde présidentielle de Dadis Camara. En fuite depuis décembre 2009, « Toumba » Diakité faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international.
La directrice générale du FMI et ancienne ministre de l’Économie de Nicolas Sarkozy a été reconnue coupable de négligence par la Cour de justice de la République, pour son rôle en 2008 dans l’arbitrage en faveur de l’homme d’affaires Bernard Tapie dans le litige qui l’opposait au Crédit Lyonnais.
Le gouvernement tunisien a annoncé vendredi son intention d’amender une loi controversée qui permet à un homme d’échapper à des poursuites pour des relations sexuelles avec une mineure, après des manifestations contre un article jugé « rétrograde ».
Après un premier volet riche en émotions, les séances d’auditions publiques organisées par l’Instance vérité et dignité (IVD) reprennent les 16 et 17 décembre.
Soupçonné de complicité avec les auteurs présumés du coup d’État manqué de septembre 2015, Salifou Sawadogo, député et quatrième vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), a été placé jeudi en détention à la Maison d’arrêt et de correction des Armées (Maca), a appris Jeune Afrique.
Une adolescente de 13 ans a été contrainte d’épouser son violeur en application d’une loi de 1958. Cela se passe en 2016, en Tunisie, pays signataire de la charte onusienne de protection de l’enfance. L’avocat Ghazi Mrabet revient sur le fossé qui existe entre les lois et la société.
Les résultats de l’expertise des conservations téléphoniques supposées entre Guillaume Soro et Djibrill Bassolé pendant le coup d’État manqué de septembre 2015 ont été communiqués jeudi par la justice burkinabè aux avocats de l’ancien ministre des Affaires étrangères. Contacté par Jeune Afrique, Me Antoinette Ouédraogo affirme que l’expert allemand n’a pas réussi à déterminer la source des écoutes.
Près de 18 mois après l’attentat raté contre un TGV Thalys, en août 2015, le Marocain de 27 ans a reconnu mercredi pour la première fois son implication dans l’attaque jihadiste, tout en réfutant avoir voulu commettre un « massacre de masse ».
En autorisant le mariage d’une jeune fille de 13 ans enceinte d’un de ses proches âgé de 20 ans, le tribunal de première instance du Kef a provoqué une onde de choc et de colère au sein de la population tunisienne.
Quatre jours après la mort en détention du journaliste Mohamed Tamalt, l’ONG Amnesty international a appelé ce mercredi les autorités algériennes à libérer Hassan Bouras, journaliste condamné à un an de prison pour avoir « dénoncé des faits de corruption ».
« Les autorités doivent poursuivre les personnes responsables de crimes contre le Mouvement islamique du Nigeria et faire immédiatement appliquer la décision de la Cour fédérale ordonnant la libération d’Ibrahim Zakzaky et de son épouse », a déclaré HRW dans un communiqué publié ce mercredi.
La justice sud-africaine a estimé ce lundi que Hlaudi Motsoeneng, le principal dirigeant de la radio-télévision publique proche de Jacob Zuma, n’était plus apte à remplir ses fonctions. Dans le même temps, une commission d’enquête parlementaire est justement en cours sur le groupe audiovisuel SABC.
L’ex-ministre guinéen des Mines est accusé de corruption et de blanchiment d’argent par la justice américaine, qui a ordonné sa mise en détention. Mahmoud Thiam est soupçonné d’avoir reçu plusieurs millions de dollars d’une compagnie chinoise qui recherchait un contrat avantageux dans le secteur minier.
Le procureur a requis huit ans de prison à l’encontre de l’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, reconnu coupable par la Cour pénale internationale (CPI) de subornation de témoins afin d’obtenir son acquittement dans son procès pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Le tribunal de Catane (Sicile) a condamné ce mardi à 18 ans de prison Mohammed Ali Malek, le capitaine tunisien à la barre du chalutier dont le naufrage avait provoqué la mort de plus de 800 migrants en avril 2015.
Deux mois et demi après sa condamnation à neuf ans de prison pour la destruction des mausolées de Tombouctou, le Malien Ahmad al-Mahdi s’apprête à quitter la prison de la CPI, à La Haye, et à purger sa peine loin des Pays-Bas.
Le 2 juin, Nadia Matoub déposait plainte contre Hassan Hattab pour « assassinat et tentative d’assassinat » sur son mari, le chanteur Lounès Matoub, abattu le 25 juin 1998 en Kabylie – meurtre que Hattab, à l’époque un des émirs des GIA, avait revendiqué.
Les États-Unis ont annoncé ce lundi qu’ils gelaient les avoirs d’Évariste Boshab, vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, et Kalev Mutond, chef des renseignements, qui sont selon eux coupables de mise en danger des institutions et du processus démocratique en RD Congo.
Plus de quatre ans après le massacre de Marikana, le 16 août 212, le processus d’indemnisation des victimes et de leurs proches franchit une nouvelle étape, a indiqué ce dimanche la présidence sud-africaine.
Le gouvernement kényan va « réfléchir sérieusement » à se retirer de la Cour pénale internationale, a affirmé ce lundi le président Uhuru Kenyatta. Il prendrait la suite du Burundi, de la Gambie et de l’Afrique du Sud.
Le débat fait à nouveau rage. En moins d’un mois, trois pays africains ont annoncé vouloir se retirer de la Cour pénale internationale (CPI) : le Burundi, l’Afrique du Sud, puis la Gambie.
Les avoirs en Suisse de l’ex-président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali resteront gelés un an de plus afin d’accorder plus de temps aux enquêtes pénales en cours et de soutenir la coopération judiciaire, a fait savoir le gouvernement suisse dans un communiqué.
Âgées de 16 et 17 ans, les deux jeunes filles étaient soupçonnées de s’être embrassées sous le toit d’une maison et avaient été arrêtées et placées en détention à Marrakech le 27 octobre dernier.
Huit jours après son ouverture en grande pompe du côté de Sikasso, et alors que les débats ne sont jamais entrés dans le vif du sujet, le procès d’Amadou Haya Sanogo et de ses 16 co-accusés a été renvoyé à la prochaine session d’assises.
Face à la presse, jeudi, le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, Alioune Zanré, a fait le point de l’enquête sur le coup d’État manqué de mi-septembre 2015 du général Gilbert Diendéré. Au total, 90 personnes parmi lesquelles 10 civils ont été inculpées pour leur implication présumée. Le procès n’est toutefois pas attendu avant mars 2017.