L’accusation a réclamé jeudi devant la Cour d’assises de Seine-Saint-Denis la même peine que celle infligée en première instance en 2014 au premier Rwandais condamné en France pour son implication dans le génocide.
La Cour d’assises d’Abidjan, qui juge l’ex-première dame de Côte d’Ivoire pour crimes contre l’humanité, a décidé jeudi 1er décembre de poursuivre son procès malgré son absence, a constaté un journaliste de l’AFP.
Onze personnes ont été condamnées à 14 ans de prison en Tunisie pour avoir participé à des manifestations après l’assassinat d’un opposant en 2013, au cours desquelles un poste de police avait été incendié, a indiqué jeudi une responsable judiciaire.
Il y a 25 ans, en novembre 1991, était créé le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire. Depuis, celui-ci a rendu des milliers d’avis. Certains sont restés célèbres en contribuant à la libération de détenus tels Karim Wade ou Michel Thierry Atangana. Le juriste béninois Roland Adjovi, son président, dresse le bilan de ce quart de siècle.
Alassane Ouattara a donné des instructions à Sansan Kambilé, son ministre de la Justice, pour qu’il mette fin à un imbroglio foncier portant sur des parcelles situées dans la cité balnéaire d’Assinie, où le chef de l’État lui-même possède une résidence de vacances.
Les partisans d’Amadou Haya Sanogo ont pris leurs quartiers à Sikasso, où a débuté mercredi le procès de l’ancien putschiste, avant d’être suspendu jusqu’à vendredi. Leur enthousiasme va-t-il durer ? Une chose est sûre : le procès s’annonce long.
En annonçant qu’ils allaient se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), le Burundi, la Gambie et l’Afrique du Sud ont pu donner l’impression que l’Afrique dans son ensemble était hostile à cette Cour.
L’ex-première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, ne s’est pas présentée mercredi 30 novembre à son procès pour crimes contre l’humanité, au lendemain d’échanges houleux entre elle et le président du tribunal. « C’est de la foutaise », a-t-elle notamment déclaré.
Le procès d’Amadou Haya Sanogo, chef de l’ex-junte malienne poursuivi pour « assassinat et complicité d’assassinat » de militaires a été suspendu jusqu’au 2 décembre prochain à la demande de la défense, a-t-on appris mercredi au premier jour de son procès.
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a annoncé mardi soir la libération de Bruno Tshibala, son secrétaire général adjoint, a fait savoir le porte-parole du parti, Augustin Kabuya.
Le procureur général du Rwanda vient de saisir la justice française d’une demande d’entraide judiciaire dans le cadre d’une enquête criminelle pour complicité de génocide visant vingt officiers de l’arme française.
L’ancien putschiste malien, accusé de complicité d’enlèvement et d’assassinat, comparaîtra aux assises ce mercredi. Un procès délocalisé à Sikasso, à 400 km de la capitale.
Nouvelle politique pénale en vigueur au Tribunal criminel spécial de Yaoundé, qui traque les crimes économiques, où sont en jeu des montants supérieurs à 50 millions de F CFA.
Alors qu’ils voulaient assister au conseil municipal de Beaumont-sur-Oise jeudi 17 novembre, les soutiens de la famille d’Adama Traoré, mort après une interpellation, ont été refoulés par les gendarmes. Deux de ses frères ont été arrêtés, ce qui a provoqué une nuit d’échauffourées. Et n’a pas manqué d’enflammer la Toile.
Après Lionel Messi, Neymar ou encore Javier Mascherano, c’est au tour de l’ancienne star blaugrana Samuel Eto’o de se retrouver dans le collimateur du fisc espagnol. Le Camerounais risque jusqu’à dix ans de prison et 14,3 millions d’euros d’amende.
L’enquête concernant la disparition de Guy-André Kieffer, en 2004, va-t-elle, enfin, connaître une avancée décisive ? Selon France Inter, la justice française a entendu un témoin français affirmant connaître l’endroit où le corps du journaliste franco-canadien est enterré.
De très jeunes enfants vivent avec leur mère à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), où certains sont nés. Ni prisonniers, ni libres, ils ne sont référencés sous aucun titre d’incarcération car ils n’ont évidemment commis aucun crime ni délit. Administrativement, ils n’ont aucun statut. Reportage.
La justice a tranché : Mohamed Morsi échappe à l’échafaud. Mais, condamné par ailleurs à deux lourdes peines de prison, l’ex-président restera longtemps derrière les barreaux.
Accusée de pollution par des communautés ethniques nigérianes, la compagnie pétrolière anglo-hollandaise aimerait que le procès qui lui est intenté à Londres se déroule devant une cour nigériane. Les plaignants dénoncent une manœuvre de Shell pour bénéficier du système judiciaire nigérian, corrompu selon eux.
Ancien représentant de la France en Irak et en Tunisie, Boris Boillon a été cité devant le tribunal correctionnel de Paris par le parquet dans une affaire de blanchiment remontant à 2013. Il avait alors été interpellé gare du Nord à Paris alors qu’il transportait 350 000 euros et 40 000 dollars en liquide. Conséquence directe, le Quai d’Orsay a annoncé ce mardi vouloir suspendre le fonctionnaire.
À l’issue d’un entretien avec son homologue français François Hollande à Paris, le président ivoirien Alassane Ouattara a déclaré mardi ne « pas souhaiter » que de nouveaux pays africains quittent la Cour pénale internationale (CPI).
Coupable de s’être rendu en Afrique du Sud avec un passeport non reconnu par les autorités en janvier dernier, le rappeur américain Mos Def a pu quitter le territoire mardi. Mais le gouvernement le considère désormais comme « indésirable ».
La Cour de cassation égyptienne a annulé ce mardi l’une des deux peines de prison à vie prononcées à l’encontre de l’ancien président Mohamed Morsi. Le 15 novembre, cette même Cour avait déjà annulé sa condamnation à mort.
Un « collectif d’amis » de l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme a versé lundi la caution de 500 000 euros exigée par la justice française à Lamine Diack dans le cadre d’une affaire de corruption passive et blanchiment aggravé.
Un des gendres du président tunisien déchu Zine el-Abidine Ben Ali a été condamné en Suisse à une amende avec sursis pour complicité de corruption active en Libye.
Sept personnes ont pris la parole jeudi soir pour témoigner des exactions et violences perpétrées entre 1955 et 2013 en Tunisie. Une première session d’auditions forte en émotion.
Des peines réduites ont été prononcées vendredi au procès en appel de 13 militants anti-esclavagistes mauritaniens jugés pour participation à une manifestation violente contre l’évacuation forcée d’un bidonville. Trois seulement resteront en prison, a-t-on appris de source judiciaire.