La réclusion à perpétuité a été requise ce vendredi 8 juillet contre l’ex-préfet de Gikongoro. Les avocats de la défense plaideront lundi, avant le verdict attendu le mardi 12 juillet.
Huit ans après avoir été chassé du pouvoir par une insurrection populaire, l’ancien président est rentré ce jeudi à Ouagadougou. Il sera reçu demain au palais de Kosyam par le lieutenant-colonel Damiba, en compagnie des autres ex-chefs de l’État burkinabè.
Incarcérés pour certains depuis plusieurs années, de nombreux ex-responsables du régime Bouteflika ont vu leur état physique et mental se dégrader. Au point que certains commencent à craquer.
Saïd Bouteflika, frère cadet du défunt ex-président Abdelaziz Bouteflika, déjà en détention pour d’autres affaires, a été condamné lundi à huit ans de prison ferme pour des faits de corruption, selon les médias.
À deux jours de l’ouverture du procès en cassation du fondateur du groupe Khalifa, l’avocat de l’ex-golden boy fait état de nouveaux éléments qui pourraient modifier le point de vue des juges. Entretien.
Accusé d’abus de confiance, le syndicaliste est incarcéré à Libreville depuis le 2 mars dernier. Mais sa défense vient de déposer une demande de mise en liberté provisoire.
Le tribunal de Sousse a reconnu le rappeur-influenceur franco-tunisien et sa compagne, tous deux absents de l’audience, coupables d’abus de confiance. Iteb Zaibet et Lolita Rebulard sont loin d’en avoir fini avec les justices tunisienne et française. Enquête.
Partout dans le monde, les attaques injurieuses et diffamatoires sur internet, parfois lancées en meute, se multiplient. Mais des lois commencent à être adoptées, comme en France, pour contrer les cyberharceleurs, nous explique Me Lorraine Papart, avocate au barreau de Paris.
Recherché pendant plus de 20 ans pour son rôle dans le génocide perpétré contre les Tutsi, le Rwandais Protais Mpiranya est en fait décédé depuis 2006, selon la justice internationale.
Condamné en appel pour terrorisme, la vedette d’Hollywood devenue opposant vient d’assigner aux États-Unis le président Paul Kagame et plusieurs dignitaires du régime de Kigali.
Depuis plusieurs mois, Malabo tente de relancer le bras de fer avec Paris autour du dossier des biens mal acquis. Sa stratégie : remettre en question la condamnation du vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue, pourtant confirmée par la Cour de cassation en juillet 2021. Explications.
En faisant de la justice la « boussole » de la transition, la junte s’est lancée dans une campagne tous azimuts pour récupérer les biens de l’État et mettre de l’ordre dans les comptes publics. À l’excès ?
La justice française a condamné, mercredi 9 mars, deux Congolais impliqués dans les violentes manifestations qui avaient eu lieu, en février 2020, en amont d’un concert donné à Paris par la star congolaise Fally Ipupa.
Le suspect, d’origine marocaine, a été mis en détention par la justice belge. Cette affaire est liée à l’arrestation le 2 mars dans le sud du Maroc d’un « extrémiste » marocain affilié à l’organisation jihadiste État islamique.
Au moment où les tensions sont au plus haut entre Paris et Bamako, une organisation de la société civile malienne accuse le ministre français des Affaires étrangères de « complicité de prise illégale et favoritisme » dans l’attribution du marché de confection des passeports biométriques maliens.
En décembre, les deux opposants ont été condamnés respectivement à dix et vingt ans de prison. Ils ont choisi de ne pas faire appel. Quelles sont les perspectives pour eux ?
Lundi 27 décembre, une cinquantaine d’opposants camerounais ont été condamnés pour « insurrection », « rébellion » ou « atteinte à la sûreté de l’État ». Mais pourquoi ces civils ont-ils été jugés par un tribunal militaire ? « Jeune Afrique » lève le voile.
Une enquête du quotidien britannique « The Guardian » révèle des accusations de viol à l’encontre de Patrick Assoumou Eyi, ex-sélectionneur de l’équipe gabonaise des moins de 17 ans. Plusieurs centaines d’enfants auraient été abusés et des personnalités de la Fédération gabonaise de football seraient impliquées.
Nommé procureur adjoint à la Cour pénale internationale (CPI), ce magistrat a auparavant géré des dossiers sensibles, du Sénégal au Rwanda. Avec le départ de Fatou Bensouda, il sera le seul Africain dans l’équipe de Karim Khan.
La star de la rumba congolaise a été condamnée pour la séquestration de quatre de ses anciennes danseuses, mais relaxée des accusations d’agressions sexuelles « au bénéfice du doute », a expliqué la présidente de la 7e chambre correctionnelle de la cour d’appel de Versailles.
Il y a 23 ans, le journaliste burkinabè était assassiné. En plein milieu d’après-midi, le 13 décembre 1998, un véhicule enflammé est retrouvé sur la route nationale 6, près de Sapouy, dans le sud du Burkina Faso. Une macabre découverte qui va secouer le pays jusqu’à son sommet.
« Game changers » (3/7). Ils sont en première ligne sur le front de la lutte contre la corruption et bataillent pour garantir l’indépendance de la justice dans un contexte souvent difficile. Portraits de ces « justiciers » du continent.
Accusé d’avoir tenu des propos « injurieux » à l’égard de Choguel Kokalla Maïga, l’opposant a été placé sous mandat de dépôt. Un nouvel épisode dans le duel qui oppose les deux hommes depuis plus de trente ans.
Accusé d’avoir illégalement dépossédé un particulier de sa parcelle lorsqu’il était l’édile de la commune IV de Bamako, Moussa Mara a été inculpé pour « faux et usage de faux » par le Parquet économique et financier. JA vous dit pourquoi.
Visant à traquer la corruption et l’enrichissement illicite, les opérations Mamba et Scorpion devaient assainir la vie politique et la haute administration. Autopsie d’un échec.
Arrêté au lendemain du 11-Septembre et considéré à tort comme un responsable d’Al-Qaïda, le Mauritanien Mohamedou Ould Slahi a été torturé et emprisonné jusqu’en 2016. Le récit qu’il a fait de sa captivité vient d’être adapté au cinéma. Entretien.
C’est la première fois depuis l’ouverture du procès historique des assassins présumés de Thomas Sankara et ses compagnons que cet homme-clé est interrogé. En l’absence de Blaise Compaoré, il fait figure de principal accusé.
L’ancien directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba a été condamné, ce 29 octobre, à cinq ans de prison ferme pour obtention de document administratif sur la base d’une fausse déclaration.