L’ancien chef de la Marine bissau-guinéenne Bubo Na Tchuto, récemment libéré après avoir passé plus de trois ans en prison aux Etats-Unis pour trafic de drogue, a demandé au président José Mario Vaz sa réintégration dans les forces armées.
Le Burundi a notifié formellement aux Nations unies sa décision de se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), conformément à la loi adoptée par le Parlement burundais le mercredi 12 octobre dernier et promulguée six jours plus tard par le président Nkurunziza .
La pop star a été arrêtée mercredi à Paris à la suite d’une plainte déposée par une jeune femme pour séquestration et viol. Saâd Lamjarred devrait rester en garde à vue jusqu’à vendredi avant d’être déféré devant le parquet.
Plusieurs médias, tunisiens et étrangers, évoquaient mardi l’arrestation de deux Américains à Jendouba, soupçonnés d’avoir planifié des attaques terroristes et prôné l’application de la Charia en Tunisie. Une information démentie depuis par les autorités locales, qui les ont simplement entendus, l’enquête préliminaire de la police ayant révélé que les deux individus n’avaient aucun lien avec des organisations terroristes.
Attendu au cabinet des avocats de Commisimpex à Washington mercredi pour témoigner, Calixte Ganongo, ministre congolais des Finances, n’a pas fait le déplacement. C’est le nouvel épisode d’un feuilleton judiciaire interminable entre Brazzaville et la société de Mohsen Hojeij.
Le ministre de l’Information gambien a annoncé mardi que son pays allait se retirer de la Cour pénale internationale (CPI). Le pays imite ainsi l’Afrique du Sud et le Burundi, qui ont récemment annoncé leur retrait.
Les retraits du Burundi et de l’Afrique du Sud de la CPI prendront effet dans un an « à compter de la date de réception » de la lettre adressée aux Nations unies. Pour Sidiki Kaba, président de l’Assemblée des États parties au statut de Rome, il est temps de s’atteler à trouver un consensus.
Pascal Simbikangwa, premier condamné en France pour sa participation au génocide de 1994 au Rwanda, fait de nouveau face à la justice française, à partir de mardi. Condamné il y a deux ans à 25 ans de prison pour génocide et complicité de crimes contre l’humanité, il avait fait appel.
La défense de Simone Gbagbo, l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire accusée de crimes contre l’humanité, a suspendu lundi sa participation au procès de leur cliente. Les avocats protestent contre la décision de la Cour, qui a refusé de faire témoigner certaines personnalités ivoiriennes.
Cinq ans jour pour jour après l’élection de l’Assemblée constituante tunisienne, le pays se rapproche un peu plus de son objectif d’indépendance judiciaire. Dimanche a eu lieu la première élection des membres du nouveau Conseil supérieur de la magistrature (CSM), dont la création avait été prévue par la Constitution de 2014.
Le tribunal a rejeté la demande d’acquittement du correspondant de RFI, emprisonné pour complicité d’actes terroristes. Même si, un an après son arrestation, aucune preuve n’a été apportée.
25 ans après les faits, la justice a annoncé ce jeudi qu’une trace ADN relevée sur le lieu du crime pouvait correspondre à celle d’un homme, déjà condamné pour violences, enregistré au fichier national automatisé des empreintes génétiques.
Le 29 novembre 2011, Laurent Gbagbo quittait sa résidence surveillée de Korhogo pour être transféré à la prison de Scheveningen, dans les faubourgs de la Haye. Depuis janvier 2016, l’ancien président ivoirien est jugé aux côtés de l’ex-chef des patriotes ivoiriens, Charles Blé Goudé, devant la Cour pénale internationale (CPI). Trois questions pour comprendre l’avancement de la procédure.
Sur les neuf pays qui font l’objet d’une enquête par la Cour Pénale Internationale, huit sont africains. Une statistique qui nourrit les accusations de « chasse raciale » portées par l’Union africaine, dans un contexte tendu. Le Burundi et l’Afrique du Sud viennent en effet de se retirer de la CPI.
De la parole aux actes. Un an après avoir menacé de quitter la Cour pénale internationale (CPI), l’Afrique du Sud a notifié aux Nations Unies son retrait du statut de Rome.
La peine capitale est toujours d’actualité au Mali, un pays de confession musulmane à plus de 90%. Les rares volontés politiques manifestées pour l’abolir butent encore sur une opinion publique opposée à la question.
Avant de mourir à Accra le 3 octobre, Étienne Zongo, l’ancien aide de camp de Thomas Sankara, qui vivait en exil depuis vingt-sept ans, avait pris soin de laisser un témoignage écrit.
L’ancien vice-Président congolais Jean-Pierre Bemba a été reconnu coupable d’atteinte à l’administration de la justice ce mercredi, par la Cour pénale internationale (CPI). Il était aux côtés de quatre autres accusés.
La Cour pénale internationale rend ce mercredi son verdict envers l’ancien vice-Président congolais Jean-Pierre Bemba. Il est accusé de subornation de témoins dans le cadre de son procès pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Kayumba Nyamwasa, un opposant rwandais en exil en Afrique du Sud, avait affirmé à RFI disposer de « preuves » de l’implication de Paul Kagame dans l’attentat du 6 avril 1994. Force est de constater que son témoignage n’en livre aucune.
Six jours après son adoption par l’Assemblée nationale et le Sénat, la loi portant retrait du Burundi du Statut de Rome de la CPI a été promulguée mardi par le président Pierre Nkurunziza. Une première dans les rapports tumultueux entre l’Afrique et la juridiction pénale internationale.
Mardi, les représentants français devant la CIJ (Cour internationale de justice) ont dénoncé une « tentative de maquillage juridique » de la part de la Guinée équatoriale, qui a sollicité la plus haute juridiction de l’ONU pour qu’elle empêche la justice française de poursuivre Teodoro Nguema Obiang Mangue, dit Teodorin, le vice-président équato-guinéen, dans l’affaire des biens mal acquis.
Le dernier détenu mauritanien de la prison militaire américaine de Guantanamo a été libéré et ramené dans son pays ce lundi. Il a retrouvé sa famille après 14 ans de détention. Il s’agit de Mohamedou Ould Slahi, auteur du livre « Carnets de Guantanamo ».
Près d’un mois après des manifestations qui avaient dégénéré, les 19 et 20 septembre, en affrontements sanglants entre partisans de l’opposition et les forces de l’ordre, Fatou Bensouda, procureure de la CPI, a annoncé lundi avoir déployé une mission sur place.
En conflit avec le Président Jacob Zuma, le ministre sud-africain des Finances, Pravin Gordhan, a évoqué, dans un compte-rendu de justice rendu public dimanche, la somme de 6,8 milliards de rands (430 millions d’euros) de mouvements de fonds suspects effectués par les frères Gupta, des industriels indiens soupçonnés de trafic d’influence et de corruption, depuis 2012.
Des sources judiciaires ont indiqué lundi 17 octobre que le greffe pénal du palais de justice de Lubumbashi, dans le sud de la RDC, a été incendié dans la nuit, vers une heure du matin. Elles soupçonnent une tentative de faire disparaître le dossier relatif à l’affaire Gédéon, ce chef milicien condamné à mort en 2009 qui vient de se rendre aux autorités après cinq ans de cavale.
L’enquête sur l’affaire des écoutes impliquant Djibrill Bassolé, ex-ministre de Blaise Compaoré, et Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, se poursuit.
Sur un ton sévère, Mohammed VI a appelé vendredi les nouveaux députés et les fonctionnaires du royaume à assumer leurs devoirs envers les Marocains. « Sans citoyen, point d’administration », a-t-il martelé.