Les instances arbitrales de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada) et de la Banque mondiale se sont déclarées incompétentes pour statuer sur les recours déposés contre l’État du Sénégal par l’homme d’affaires Bibo Bourgi, condamné en 2015 dans l’affaire Karim Wade.
La famille d’Adama Traoré a déposé deux plaintes dénonçant l’attitude des forces de l’ordre pendant et après l’arrestation pendant laquelle le jeune homme est décédé le 19 juillet dans le Val-d’Oise.
Quarante ressortissants chinois et taïwanais qui avaient été arrêtés en 2014 pour utilisation illégale de matériel de télécommunication, et que la police soupçonnait de faire partie d’un réseau cybercriminel, ont été acquittés ce vendredi par le tribunal de Nairobi.
A Benguerir, au centre du Maroc, une jeune femme nommée Khadija s’est immolée après avoir appris la mise en liberté de ses violeurs. Elle est décédée à l’hôpital le 31 juillet. Son autopsie a révélé qu’elle était enceinte.
À quelques heures de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, Hassan Saada est pris dans un scandale : le Marocain, venu défendre les couleurs de son pays sur le ring, est accusé d’attouchements par deux femmes de ménage.
Plus de huit mois après les faits, l’affaire Babacar Guèye piétine. Selon une source proche du dossier, deux policiers ont déposé une plainte au moment des faits pour tentative de meurtre contre ce jeune Sénégalais abattu de cinq balles début décembre.
Le député de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) Ousmane Gaoual Diallo a été interpellé mardi pour des propos tenus fin juillet contre le président Alpha Condé et des membres de la majorité. Après trois nuits en garde à vue, il a été libéré en vue de son procès qui s’ouvrira le 10 août.
Le procès de treize militants de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), inculpés d’usage de la violence et d’attaque contre les pouvoirs publics, a été suspendu mercredi soir et renvoyé au 8 août, a constaté l’AFP à Nouakchott.
Le procès d’un correspondant de Radio France internationale (RFI), détenu depuis un an au Cameroun et accusé d' »intelligence » avec les insurgés islamistes de Boko Haram, s’est ouvert mercredi à Yaoundé dans un climat tendu, avant d’être renvoyé au 7 septembre, a constaté un correspondant de l’AFP.
Le parlement israélien a décidé d’abaisser l’âge minimum pour l’emprisonnement d’un coupable d’acte « terroriste grave » de 14 à 12 ans. Une décision dénoncée par les militants des droits de l’Homme.
Darryl Lewis, l’ancien conseiller en sécurité américain de l’opposant congolais Moïse Katumbi a porté plainte pour « torture » devant la justice américaine contre le chef de l’Agence nationale de renseignement (ANR), Kalev Mutond, et le ministre de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba. Accusé d’être un « mercenaire », il avait été détenu en RD Congo pendant plus d’un mois avant d’être relâché et de regagner les États-Unis.
Rien ne le prédestinait à sortir de l’anonymat : Ahmad al-Mahdi n’était qu’un petit fonctionnaire de l’Éducation nationale. Accusé d’avoir ordonné la destruction du patrimoine de Tombouctou, il est inculpé de crimes de guerre. Son procès s’ouvre le 22 août à La Haye.
Samedi 30 août, un millier de personnes étaient rassemblées devant la Gare du Nord, à Paris. Toutes réclament de connaître la vérité sur les circonstances de la mort d’Adama Traoré, le 19 juillet, après son interpellation par les gendarmes à Beaumont-sur-Oise, en région parisienne.
Le procès de Simone Gbagbo, jugée par les assises d’Abidjan depuis le 31 mai pour « crime contre les prisonniers de guerre et crime contre l’humanité » a été reporté au 10 octobre pour causes de vacances judiciaires.
L’ex-président tchadien Hissène Habré, reconnu coupable le 30 mai de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, a été condamné vendredi 29 juillet à verser entre 10 et 20 millions de FCFA – soit entre 15 245 et 30 490 euros – par victime par le tribunal spécial africain qui l’a jugé à Dakar.
Les avocats de Djibrill Bassolé, inculpé d’attentat à la sûreté de l’État dans le dossier du putsch manqué de septembre 2015, multiplient les recours pour tenter d’obtenir la remise en liberté provisoire de leur client.
Suite à la réforme de la justice militaire, qui avait traité ce dossier en 2013, la Cour de cassation marocaine a ordonné mercredi la tenue d’un nouveau procès devant une Cour civile.
Le porte-parole des anciens combattants, Douglas Mahiya, a été arrêté et inculpé de subversion, suite à la publication la semaine dernière d’une déclaration choc dans laquelle les anciens combattants dénonçaient l’attitude dictatoriale de Robert Mugabe, a-t-on appris jeudi.
Le procureur général Johannes Tomana et 120 personnalités et sociétés zimbabwéennes avaient fait appel de cette décision prise en 2002. L’institution européenne confirme mercredi le maintien de ces mesures restrictives.
L’Agence nationale de renseignement (ANR) congolaise a démenti mercredi les accusations de la juge Chantale Ramazani Wazuri qui a déclaré avoir subi des pressions pour faire condamner Moïse Katumbi. L’agence a demandé l’ouverture d’une enquête.
Quand on saccage ses plantations, Robert Mugabe ne reste pas de bois. Deux jeunes Zimbawéens viennent d’être condamnés pour avoir coupé un arbre dans la propriété présidentielle de Buckland.
Aucun des policiers initialement poursuivis n’aura donc été condamné dans cette affaire qui avait déclenché il y a plus d’un an de violentes émeutes dans Baltimore (Maryland) et pris une dimension nationale aux États-Unis.
Le leader du groupe Quartier latin, actuellement incarcéré à la prison centrale de Makala après avoir frappé l’une de ses danseuses au Kenya, n’en est pas à ses premiers déboires avec la justice. Ces dernières années, deux affaires ont particulièrement attiré l’attention sur le comportement potentiellement violent de l’artiste.
Dans une lettre adressée au ministre congolais de la Justice, la présidente du Tribunal de paix de Lubumbashi, Chantale Ramazani Wazuri, assure avoir été contrainte de signer la condamnation de l’opposant Moïse Katumbi dans une affaire immobilière. Mis en cause, le chef des services de renseignement, Kalev Mutond, dément tout contact avec l’intéressée.
Plusieurs témoins se sont succédé à la barre lundi et mardi devant la Cour d’assises d’Abidjan, accusant l’ex-première dame d’avoir ordonné le bombardement du marché de Siaka Koné d’Abobo le 17 mars 2011. La défense rejette en bloc ces accusations.
Inculpé pour « coups et blessures volontaires », le leader du groupe Quartier Latin a été transféré mardi à la prison centrale de Makala quelques heures après son interpellation à Kinshasa, selon des sources judiciaires.
« Non à la réconciliation ! » ont scandé lundi des centaines de manifestants tunisiens sur l’avenue Habib Bourguiba, en marge des célébrations de la fête de la République tunisienne. Des mouvements comparables ont eu lieu dans une dizaine d’autres villes.
Le célèbre chanteur congolais a été interpellé à Kinshasa mardi matin, a-t-on appris de source policière et judiciaire. Les motifs de son interpellation n’ont pas été confirmés.