Dès l’ouverture du procès du massacre du 28 septembre, les avocats de l’ancien chef de la junte et ceux de son ex-aide de camp ont contesté leur placement en détention. Ils n’ont pas été entendus.
Connue pour ses innombrables dérapages racistes, visant en particulier ses compatriotes kabyles mais aussi les réfugiés subsahariens, l’ancienne députée du Parti de l’équité et de la proclamation était jugée le 5 octobre. Peine requise : deux ans de prison.
La Cour d’appel d’Alger a confirmé le jugement en première instance condamnant le frère et ex-conseiller de l’ancien président à huit ans de prison, tout en levant la saisie de ses biens. Sa défense annonce un pourvoi en cassation.
Convoqués par la justice, Ali Larayedh, l’ancien Premier ministre, et Rached Ghannouchi, le chef d’Ennahdha, sont soupçonnés d’avoir favorisé le départ de Tunisiens pour la Syrie et l’Irak lorsque leur parti était au pouvoir. Ces accusations sont-elles étayées ?
Alors que le procès du massacre du 28-Septembre 2009 reprend ce 4 octobre à Conakry, Cheick Sako revient sur les difficultés à l’organiser lorsqu’il était ministre de la Justice sous Alpha Condé. Il affirme que de nombreuses personnes ont fait obstacle à la tenue de ces audiences.
En interdisant à la justice d’enquêter en se basant sur de tels courriers, le président algérien dit vouloir rompre avec une dérive qui a coûté leur place à plusieurs responsables et fonctionnaires, pourtant innocents.
Ce procès annoncé comme historique s’est ouvert treize ans après les faits. Une occasion pour ce pays de rompre avec un long cycle d’impunité et de liens décriés entre justice et politique.
Le 29 septembre s’ouvre à La Haye un procès historique, celui de Félicien Kabuga. Soupçonné d’avoir été l’argentier du génocide des Tutsi, cet ancien homme d’affaires, arrêté en mai 2020, comparaît après plus de vingt ans de cavale.
Après un bras-de-fer juridique, l’ancien ministre de la Sécurité d’Alpha Condé a été libéré ce mercredi 10 août. Un espoir pour les autres caciques de l’ancien régime encore détenus.
Le bras de fer entre l’ancien ministre Damantang Albert Camara et le procureur Aly Touré se poursuit. Alors que le premier a obtenu de la Cour suprême qu’elle prononce sa remise en liberté, le second s’y oppose toujours. Dernier rebondissement en date : les avocats du détenu ont demandé l’intervention du ministre de la Justice. Révélations.
Cinq enfants de l’ancien président gabonais sont accusés d’avoir acheté des biens immobiliers en France grâce à la fortune de leur père, que la justice soupçonne d’avoir été frauduleusement acquise.
La Cour pénale internationale a levé les scellés ce 28 juillet du mandat d’arrêt concernant le chef de groupe armé centrafricain Noureddine Adam. Il y est suspecté de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre.
Ike Ngouoni Aila Oyouomi a été condamné, le mardi 26 juillet, à huit ans de réclusion pour détournement de fonds publics. L’ancien porte-parole du président Ali Bongo Ondimba avait été arrêté en 2019 dans le cadre d’une opération anti-corruption, qui a également touché l’ex-ministre Brice Laccruche Alihanga.
Mamadi Doumbouya a instruit son ministre de la Justice de relancer le procès du massacre du 28 septembre 2009. Les proches des victimes de cette répression, qui avait fait plus de 150 morts, nourrissent l’espoir que la justice leur soit enfin rendue.
La réclusion à perpétuité a été requise ce vendredi 8 juillet contre l’ex-préfet de Gikongoro. Les avocats de la défense plaideront lundi, avant le verdict attendu le mardi 12 juillet.
Huit ans après avoir été chassé du pouvoir par une insurrection populaire, l’ancien président est rentré ce jeudi à Ouagadougou. Il sera reçu demain au palais de Kosyam par le lieutenant-colonel Damiba, en compagnie des autres ex-chefs de l’État burkinabè.
Incarcérés pour certains depuis plusieurs années, de nombreux ex-responsables du régime Bouteflika ont vu leur état physique et mental se dégrader. Au point que certains commencent à craquer.
Saïd Bouteflika, frère cadet du défunt ex-président Abdelaziz Bouteflika, déjà en détention pour d’autres affaires, a été condamné lundi à huit ans de prison ferme pour des faits de corruption, selon les médias.
À deux jours de l’ouverture du procès en cassation du fondateur du groupe Khalifa, l’avocat de l’ex-golden boy fait état de nouveaux éléments qui pourraient modifier le point de vue des juges. Entretien.
Accusé d’abus de confiance, le syndicaliste est incarcéré à Libreville depuis le 2 mars dernier. Mais sa défense vient de déposer une demande de mise en liberté provisoire.
Le tribunal de Sousse a reconnu le rappeur-influenceur franco-tunisien et sa compagne, tous deux absents de l’audience, coupables d’abus de confiance. Iteb Zaibet et Lolita Rebulard sont loin d’en avoir fini avec les justices tunisienne et française. Enquête.
Partout dans le monde, les attaques injurieuses et diffamatoires sur internet, parfois lancées en meute, se multiplient. Mais des lois commencent à être adoptées, comme en France, pour contrer les cyberharceleurs, nous explique Me Lorraine Papart, avocate au barreau de Paris.
Recherché pendant plus de 20 ans pour son rôle dans le génocide perpétré contre les Tutsi, le Rwandais Protais Mpiranya est en fait décédé depuis 2006, selon la justice internationale.
Condamné en appel pour terrorisme, la vedette d’Hollywood devenue opposant vient d’assigner aux États-Unis le président Paul Kagame et plusieurs dignitaires du régime de Kigali.
Depuis plusieurs mois, Malabo tente de relancer le bras de fer avec Paris autour du dossier des biens mal acquis. Sa stratégie : remettre en question la condamnation du vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue, pourtant confirmée par la Cour de cassation en juillet 2021. Explications.
En faisant de la justice la « boussole » de la transition, la junte s’est lancée dans une campagne tous azimuts pour récupérer les biens de l’État et mettre de l’ordre dans les comptes publics. À l’excès ?
La justice française a condamné, mercredi 9 mars, deux Congolais impliqués dans les violentes manifestations qui avaient eu lieu, en février 2020, en amont d’un concert donné à Paris par la star congolaise Fally Ipupa.
Le suspect, d’origine marocaine, a été mis en détention par la justice belge. Cette affaire est liée à l’arrestation le 2 mars dans le sud du Maroc d’un « extrémiste » marocain affilié à l’organisation jihadiste État islamique.
Au moment où les tensions sont au plus haut entre Paris et Bamako, une organisation de la société civile malienne accuse le ministre français des Affaires étrangères de « complicité de prise illégale et favoritisme » dans l’attribution du marché de confection des passeports biométriques maliens.