Après quatre jours de suspension, le signal de Radio Okapi a été rétabli mardi 4 décembre sur l’ensemble du territoire congolais. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) exigeait de la radio onusienne qu’elle dépose son cahier des charges. La requête est certes restée certes lettre morte, mais un compromis a finalement été trouvé entre les deux parties.
Deuxième ville de Guinée, Kindia est confrontée à divers problèmes d’accès à l’eau potable et à l’éducation, de mortalité maternelle et infantile, d’insalubrité publique… Durant quatre ans, Canal+ y pose sa caméra pour suivre le travail des acteurs de développement guinéens et français qui tentent, ensemble, de faire bouger les lignes. Un projet qui engage la chaîne cryptée et ses spectateurs « au-delà de l’écran ».
Se résumant jusqu’alors à un très petit nombre de titres, la famille des journaux panafricains s’agrandit à vue d’oeil, version papier et version web. Dans les pas de l’aîné, « Jeune Afrique ».
Après cinq émissions, lâché par son sponsor, le producteur et animateur congolais a dû suspendre « Tout est possible ». Mais la star du petit écran n’a pas dit son dernier mot.
Les groupes Walf, Sud, Avenir Communication, Futurs Médias, D-Média réalisent l’essentiel du tirage et des audiences au Sénégal. Reste à savoir s’ils sont plus indépendants pour autant.
Après avoir purgé une peine de un an d’emprisonnement, l’ancien directeur de « Al Massae », Rachid Niny, revient avec un nouveau quotidien : « Al Akhbar ». Premier numéro le 17 novembre.
De nombreux pays sont en train de revoir leur législation concernant la profession. Au Sénégal, faute de parvenir à un consensus sur la dépénalisation des délits de presse, le projet de loi tarde à être adopté par le Parlement.
Créations de journaux, de radios et de chaînes de télévision, nouvelles exigences de citoyens-consommateurs surinformés, révision des lois sur la presse… En Afrique plus qu’ailleurs, le monde des médias, en pleine mutation, génère autant d’initiatives et d’investissements que d’enjeux politiques, économiques et culturels.
Qui l’eût cru ? Victime de la concurrence d’internet, Newsweek, le prestigieux magazine américain, cessera de paraître à la fin de l’année. Pour mieux rebondir sur la Toile ?
Un an après les premières élections démocratiques, la situation ne semble guère reluisante en Tunisie. Reste que les raisons d’espérer sont nombreuses.
Le gouvernement tunisien, dominé par le parti islamiste Ennahdha, entretient l’ambiguïté sur sa vision des médias, alternant promesses de respect de la liberté de la presse et discours menaçants.
La correspondante en Égypte de France 24, Sonia Dridi, a été agressée et victime d’attouchements à caractère sexuel vendredi place Tahrir au Caire, a-t-elle raconté samedi à l’AFP, un nouvel épisode de violences commises contre des femmes journalistes dans la capitale égyptienne.
Des centaines de chaînes de télé et de radio, autant de journaux. Tous soumis à une influence politique ou économique, et une seule petite poignée vraiment rentables… La presse congolaise se dit malade.
Qu’elles soient de Kinshasa, du Sud-Kivu ou de la diaspora, chefs d’entreprise, intellectuelles ou artistes, ces Congolaises sont toutes des battantes. Elles rappellent qu’outre des devoirs, la femme a, des droits.
Nommée le 7 octobre à la tête de l’Audiovisuel extérieur de la France, Marie-Christine Saragosse, l’ex-patronne de TV5 Monde, devra rassurer des équipes traumatisées par le projet de fusion de son prédécesseur.
Férue de lettres, Leïla Kaddour-Boudadi, présentatrice du journal télévisé d’Arte, a débuté comme enseignante avant de céder à ses premières amours et de se consacrer au journalisme.
Huit journalistes du groupe de presse Dar Assabah, qui ont mené une grève de la faim pendant sept jours, ont recommencé à s’alimenter, lundi 8 octobre, à la veille de négociations tripartites. Le gouvernement aurait promis le départ de Lotfi Touati, dont la nomination à la tête de la société avait déclenché le conflit, en août dernier.
Depuis le début de septembre 2012, la British Broadcasting corporation (BBC) Afrique diffuse trois grands journaux en français via Africa n°1 Paris, suite à un accord de partenariat signé entre les deux radios. Lequel s’étoffe désormais d’une nouvelle émission d’actualité, coproduite par les deux stations : « Le Débat ».
Le groupe Futurs Médias réunit le journal, la radio et la télé qui ont la plus grande audience du pays. Mais depuis que son patron, Youssou Ndour, est devenu ministre, les choses ne sont plus aussi simples.
Gel du code de la presse, nomination d’hommes liges à la tête des grands médias, pressions en tous genres… La volonté des islamistes d’encadrer l’information fait craindre le retour de la censure et de l’autocensure en Tunisie.
Lundi 17 septembre, le Conseil national de la presse (CNP) a décidé de lever la suspension de parution qui frappait depuis cinq jours l’ensemble de la presse pro-Gbagbo. Mais la méfiance demeure entière entre les médias de l’opposition ivoirienne et le pouvoir d’Alassane Ouattara.
Hier, les journalistes des deux quotidiens tunisiens du groupe « Dar Assabah » ont marqué une journée de grève. Ils entendaient protester contre les nominations controversées à la tête des médias effectuées par le gouvernement. Ce dernier est accusé depuis quelques semaines de tenter de mettre la main sur les médias en vue des prochaines élections.
Marie-Christine Saragosse, longtemps directrice générale de TV5 Monde, devrait – sauf surprise – prendre les rênes de l’Audiovisuel extérieur de la France (AEF), qui regroupe notamment France 24 et RFI.