À 29 ans, la Camerounaise Paola Audrey Ndengue vient d’être nommée responsable marketing du programme « Shuga Babi », que lancera prochainement la Fondation MTV à Abidjan.
Le RHDP du président ivoirien Alassane Ouattara a désormais son propre journal quotidien. Intitulé « Le Matin », il est dirigé par les journalistes Patrice Yao et Hervé Ahoussi.
Human Rights Watch a dénoncé le 13 juillet l’entrée en fonction du chef des Imbonerakure – la ligue de jeunesse du parti au pouvoir que l’ONU a qualifé de milice -, à la tête de la Radio télévision nationale du Burundi (RTNB), l’unique média public audiovisuel du pays, à l’approche des élections de 2020.
À la Une du numéro 84 du bimestriel « La Revue », en vente dans les kiosques, un dossier spécial sur le prince héritier émirati Mohammed Ben Zayed (MBZ), une enquête sur le nouveau président ukrainien Volodymyr Zelensky, ou encore la recension du dernier ouvrage de Gérard Haddad.
La société française de production de films X s’est appuyée sur des réalisateurs et des acteurs du continent pour proposer des scènes adaptées aux goûts locaux.
Avec son émission « C’Midi », talk-show très suivi par les téléspectateurs ouest-africains, l’animatrice Caroline Dasylva est devenue un visage emblématique de l’audiovisuel public ivoirien.
En Algérie, au Maroc et en Tunisie, le public a accès à un très large catalogue de productions étrangères. Ramadan est cependant une période importante sur laquelle les producteurs nationaux parient… et triomphent, enregistrant toujours de meilleurs scores.
À la Une du numéro 83 du bimestriel « La Revue », en vente dans les kiosques, un dossier spécial sur l’acte II de l’indépendance algérienne, une enquête sur les femmes russes auxquelles Vladimir Poutine a donné le pouvoir, ou encore le récit de Kamal Redouani, journaliste en infiltration dans des groupes jihadistes.
Un peu people, très influents : du Maroc à la Tunisie, les nouveaux visages des talk-shows politiques bousculent les codes de l’audiovisuel. Et, par ricochet, ceux de la communication politique.
Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange, arrêté à la mi-avril par la police britannique dans l’ambassade d’Équateur à Londres, n’a fait que divulguer des informations d’utilité publique, selon l’avocate camerounaise Julie Owono.
La Haica, l’instance chargée de la régulation des médias en Tunisie, a fait appliquer la décision de fermer la chaîne de télévision privée Nessma TV, au motif qu’elle ne dispose pas d’une « autorisation légale ». Si certains dénoncent une atteinte à la liberté d’expression, d’autres font un rapprochement avec les ambitions politiques présumées du patron de la chaîne.
L’Union africaine de radiodiffusion a obtenu de la Confédération africaine de football la gestion des droits de retransmission télé de la CAN 2019, en Égypte du 21 juin au 19 juillet. L’UAR assure qu’elle « n’a pas pour vocation de faire augmenter les coûts de la commercialisation des droits ».
Le site d’information barlamane.com, que dirige Mohamed Khabbachi, l’ex-directeur de l’agence de presse officielle MAP, est dans le collimateur des islamistes du PJD.
L’interdiction de diffusion par la justice de deux émissions traitant du décès de 15 nourrissons à Tunis a suscité un tollé dans la profession, qui craint un retour de la censure. Nouri Lajmi, président de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), explique à Jeune Afrique les difficultés rencontrées par la presse en Tunisie.
Le présentateur vedette l’a annoncé en janvier : son émission TPMP (« Touche pas à mon poste ») se délocalisera dans les prochaines semaines en Tunisie. Mais avec quels moyens ? Et pour quoi faire ? Jeune Afrique a posé la question aux parties concernées.
À la Une du numéro 82 du bimestriel « La Revue », en vente dans les kiosques depuis le 1er mars : un tour d’horizon des dictatures d’hier et d’aujourd’hui, une analyse des soulèvements populaires français et l’Égypte, entre les baïonnettes et la truelle.
La radio relance depuis Paris une offensive africaine avec l’obtention de deux fréquences, en Côte d’Ivoire et au Congo. Et projette d’installer une rédaction à Abidjan.
S’il y a bien un domaine dans lequel le Maghreb peut se targuer d’être uni, c’est dans sa volonté – disons-le d’emblée, vouée à l’échec – de combattre la liberté sur les réseaux sociaux avec une approche calquée sur celle du maintien de l’ordre dans la rue.
Les avocats de l’association Communauté rwandaise de France (CRF), qui avait déposé une plainte pour « apologie de crimes contre l’humanité », accusent Canal+ d’avoir menti aux enquêteurs.
Le roi du Maroc a nommé cette ancienne journaliste devenue diplomate à la tête de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (Haca). Sa mission : libéraliser le secteur.
Plusieurs destins sont à la une du numéro 81 du bimestriel « La Revue », en vente dans les kiosques depuis le 3 janvier : celui de Michelle Obama, dont l’autobiographie est désormais un best-seller mondial, et celui du président français Emmanuel Macron.
Huit ans après la révolution, qu’en est-il de la liberté d’expression ? Elle reste un idéal toujours convoité mais jamais atteint. Et à cet égard, la Tunisie est loin d’être une exception.
À moins de construire une muraille en ligne, contrôler l’information dans les États africains créera plus de problèmes que cela n’en résoudra, et plus de pertes que de profits, selon Julie Owono.
Sidy Lamine Niasse, le fondateur du groupe Walf Fadjri et homme de presse très engagé politiquement, est décédé le 4 décembre à Dakar, à la suite d’un malaise cardiaque.
Les détenteurs du pouvoir veulent-ils museler les journalistes, les transformer en flatteurs invétérés et en griots chargés d’applaudir et de valider tout ce qu’ils déclarent ? Pour le journaliste Tshitenge Lubabu M.K., la presse doit être libre, et non aux ordres.
Le numéro 80 du bimestriel La Revue, en vente dans les kiosques depuis le 25 octobre, traite longuement de la vive sympathie qu’éprouvait De Gaulle pour Israël. Il analyse également les clés de la réussite du Botswana et le bras de fer entre Donald Trump et l’Iran.